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Au programme :
La dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
: l’arme fatale du capitalisme , avec Silvia Federici (militante féministe, professeure émérite de sciences sociales de l’Université Hofstra, NY), Camille Chalmers (Haïti - économiste, coordinateur de la PAPDA et membre du CADTM- AYNA), Éric Toussaint (porte-parole du CADTM International, membre du Conseil scientifique d’ATTAC France)
Ateliers
Quelles stratégies de lutte contre la dette et l’austérité ? Audits citoyens de la dette : quels défis, quelles perspectives ? Face au capitalisme et au patriarcat : quelles luttes et stratégies des femmes ? Crises bancaires et alternatives Vers une nouvelle crise de la dette au Sud ? Dette écologique
Dette écologique
La dette écologique est la dette contractée par les pays industrialisés envers les autres pays à cause des spoliations passées et présentes de leurs ressources naturelles, auxquelles s’ajoutent la délocalisation des dégradations et la libre disposition de la planète afin d’y déposer les déchets de l’industrialisation.
La dette écologique trouve son origine à l’époque coloniale et n’a cessé d’augmenter à travers diverses activités :
La « dette du carbone ». C’est la dette accumulée en raison de la pollution atmosphérique disproportionnée due aux grandes émissions de gaz de certains pays industriels, avec, à la clé, la détérioration de la couche d’ozone et l’augmentation de l’effet de serre.
La « biopiraterie ». C’est l’appropriation intellectuelle des connaissances ancestrales sur les semences et sur l’utilisation des plantes médicinales et d’autres végétaux par l’agro-industrie moderne et les laboratoires des pays industrialisés qui, comble de l’usurpation, perçoivent des royalties sur ces connaissances.
Les « passifs environnementaux ». C’est la dette due au titre de l’exploitation sous-rémunérée des ressources naturelles, grevant de surcroît les possibilités de développement des peuples lésés : pétrole, minéraux, ressources forestières, marines et génétiques.
L’exportation vers les pays les plus pauvres de produits dangereux fabriqués dans les pays industriels.
Dette écologique et dette extérieure sont indissociables. L’obligation de payer la dette extérieure et ses intérêts impose aux pays débiteurs de réaliser un excédent monétaire. Cet excédent provient pour une part d’une amélioration effective de la productivité et, pour une autre part, de l’appauvrissement des populations de ces pays et de l’abus de la nature. La détérioration des termes de l’échange accentue le processus : les pays les plus endettés exportent de plus en plus pour obtenir les mêmes maigres recettes tout en aggravant mécaniquement la pression sur les ressources naturelles.
et luttes anti-extractivistes au Nord et au Sud
Témoignages de luttes , avec des représentants de D-goûter Peeters, -TTIP Game over, lutte des sans-papiers, lutte contre les grands travaux inutiles au Maroc, luttes syndicalistes en Belgique, luttes contre l’austérité en Espagne.
Concert de Terrakota à 20h30
Repas à prix populaires
Inscription vivement recommandée : inscription chez cadtm.org -(merci d’indiquer également quel atelier vous voulez suivre)