21 mars par Martine Orange
Thomas Wolf, Credit Suisse headquarters at Paradeplatz in Zürich, Switzerland, Wikimediacommons, CC, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Credit_Suisse_Z%C3%BCrich.jpg [Modifier]
Après la Silicon Valley Bank, la deuxième banque suisse est à son tour dans la tourmente. Considérée jadis comme une institution, elle est devenue un maillon faible du système bancaire. Elle entraîne à sa suite les banques européennes. Les banques centrales paient leur trop grande complaisance à l’égard du secteur financier.
Cela n’a pas tenu deux jours. Après les mesures d’urgence annoncées le 12 mars par la Réserve fédérale et le gouvernement des États-Unis en réponse à la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB), les banques centrales, les gouvernements et les financiers espéraient bien prévenir la contagion. Une simple déclaration d’un dirigeant de la Saudi National Bank, principale actionnaire de Crédit Suisse, annonçant sur Bloomberg TV mercredi 15 mars qu’il n’avait pas l’intention de participer au renflouement de la banque suisse en cas de difficulté, a suffi à mettre le feu à la planète financière.
En quelques heures, le cours de Crédit Suisse perdait jusqu’à 30 %, afin de terminer en baisse de 24 % à 1,7 franc suisse (1,84 euro), son plus bas niveau historique. Pour la banque, le coût des Credit Default Swaps
Swap
Swaps
Vient d’un mot anglais qui signifie « échange ». Un swap est donc un échange entre deux parties. Dans le domaine financier, il s’agit d’un échange de flux financiers : par exemple, j’échange un taux d’intérêt à court terme contre un taux à long terme moyennant une rémunération. Les swaps permettent de transférer certains risques afin de les sortir du bilan de la banque ou des autres sociétés financières qui les utilisent. Ces produits dérivés sont très utilisés dans le montage de produits dits structurés.
(CDS
CDS
Credit Default Swap
Le CDS est un produit financier dérivé qui n’est soumis à aucun contrôle public. Il a été créé par la banque JPMorgan dans la première moitié des années 1990 en pleine période de déréglementation. Le Credit Default Swap signifie littéralement “permutation de l’impayé”. Normalement, il devrait permettre au détenteur d’une créance de se faire indemniser par le vendeur du CDS au cas où l’émetteur d’une obligation (l’emprunteur) fait défaut, que ce soit un pouvoir public ou une entreprise privée. Le conditionnel est de rigueur pour deux raisons principales. Premièrement, l’acheteur peut utiliser un CDS pour se protéger d’un risque de non remboursement d’une obligation qu’il n’a pas. Cela revient à prendre une assurance contre le risque d’incendie de la maison d’un voisin en espérant que celle-ci parte en flammes afin de pouvoir toucher la prime. Deuxièmement, les vendeurs de CDS n’ont pas réuni préalablement des moyens financiers suffisants pour indemniser les sociétés affectées par le non remboursement de dettes. En cas de faillite en chaîne d’entreprises privées ayant émis des obligations ou du non remboursement de la part d’un Etat débiteur important, il est très probable que les vendeurs de CDS seront dans l’incapacité de procéder aux indemnisations qu’ils ont promises. Le désastre de la compagnie nord-américaine d’assurance AIG en août 2008, la plus grosse société d’assurance internationale (nationalisée par le président George W. Bush afin d’éviter qu’elle ne s’effondre) et la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 sont directement liés au marché des CDS. AIG et Lehman s’étaient fortement développées dans ce secteur.
Le CDS donne l’illusion à la banque qui en achète qu’elle est protégée contre des risques ce qui l’encourage à réaliser des actions de plus en plus aventureuses. De plus, le CDS est un outil de spéculation. Par exemple en 2010-2011, des banques et d’autres sociétés financières ont acheté des CDS pour se protéger du risque d’une suspension de paiement de la dette qui aurait pu être décrétée par la Grèce. Elles souhaitaient que la Grèce fasse effectivement défaut afin d’être indemnisées. Qu’elles soient ou non en possession de titres grecs, les banques et les sociétés financières détentrices de CDS sur la dette grecque avaient intérêt à ce que la crise s’aggrave. Des banques allemandes et françaises (les banques de ces pays étaient les principales détentrices de titres grecs en 2010-2011) revendaient des titres grecs (ce qui alimentait un climat de méfiance à l’égard de la Grèce) tout en achetant des CDS en espérant pouvoir être indemnisées au cas de défaut grec.1
Le 1er novembre 2012, les autorités de l’Union européenne ont fini par interdire la vente ou l’achat de CDS concernant des dettes des États de l’UE qui ne sont pas en possession du candidat acheteur du CDS.2 Mais cette interdiction ne concerne qu’une fraction minime du marché des CDS (le segment des CDS sur les dettes souveraines*) : environ 5 à 7 %. Il faut également noter que cette mesure limitée mais importante (c’est d’ailleurs à peu près la seule mesure sérieuse qui soit entrée en vigueur depuis l’éclatement de la crise) a entraîné une réduction très importante du volume des ventes des CDS concernés, preuve que ce marché est tout à fait spéculatif.
Enfin, rappelons que le marché des CDS est dominé par une quinzaine de grandes banques internationales. Les hedge funds et les autres acteurs des marchés financiers n’y jouent qu’un rôle marginal. D’ailleurs la Commission européenne a menacé en juillet 2013 de poursuivre 13 grandes banques internationales pour collusion afin de maintenir leur domination sur le marché de gré à gré* (OTC) des CDS.3
), ces instruments financiers
Instruments financiers
Les instruments financiers sont les titres financiers et les contrats financiers.
Les titres financiers sont :
• les titres de capital émis par les sociétés par actions (actions, parts, certificats d’investissement, etc.),
• les titres de créance, à l’exclusion des effets de commerce et des bons de caisse (obligations et titres assimilés),
• les parts ou actions d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM).
Les contrats financiers, également dénommés « instruments financiers à terme », sont les contrats à terme sur taux d’intérêt, les contrats d’échange (swaps), les contrats à terme sur toutes marchandises et denrées, les contrats d’options d’achat ou de vente d’instruments financiers et tous les autres instruments de marché à terme.
censés protéger en cas de faillite, sont désormais proches du stade de détresse, à plus de 870 points, les financiers estimant le risque de défaut à plus de 60 %. À 1 000 points, le monde financier considère que c’est fini.
La contagion s’est étendue à toutes les grandes banques européennes. Toutes ont dévissé en quelques heures, et plus de 60 milliards d’euros se sont volatilisés. L’action
Action
Actions
Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l’actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales.
BNP Paribas, qui a dû être suspendue à un moment tant les ventes étaient fortes, a perdu 9,7 %. Le cours de la Société générale a plongé de 11,8 %, celui du Crédit agricole de 5,8 %. La Deutsche Bank a chuté de 9,3 %, UniCredit de 9 %, Santander de 6,2 %. L’indice des valeurs bancaires européennes est en chute de plus de 16 % par rapport à la semaine dernière, avant la faillite de la SVB.
Compte tenu du poids des banques, tous les indices boursiers européens sont en baisse (– 3,58 % pour le CAC 40, – 3,32 % pour le DAX, – 3,9 % pour le FTSE). Et Wall Street s’est mis à l’unisson, affichant une baisse de 2,16 % à la mi-séance.
Par peur, tous les investisseurs se sont réfugiés sur les bons du Trésor américain, censés être le dernier refuge sûr. Les banques américaines régionales, considérées comme les plus vulnérables, qui avaient trouvé un léger répit le 14 mars, sont de nouveau plongées dans la tourmente. Selon une démarche bien connue, les agences de notation Agences de notation Les agences de notation (Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch en tête) sont des agences privées qui évaluent la solvabilité et la crédibilité d’un émetteur d’obligations (État, entreprise). Jusqu’aux années 1970 elle étaient payées par les acheteurs potentiels d’obligations, depuis la libéralisation financière la situation s’est inversée : ce sont les émetteurs d’obligations qui rémunèrent les agences pour qu’elles les évaluent... Reconnaissons leur qualité de travail : c’est ainsi que Lehman Brothers se voyait attribuer la meilleure note juste avant de faire faillite. se sont réveillées et ont dégradé plusieurs établissements bancaires.
Dans le monde bancaire, le nom de Crédit Suisse fait encore grande impression. La banque fait toujours figure d’institution. Pourtant, ce n’est pas un hasard si elle se retrouve aujourd’hui en première ligne de la panique en train de s’abattre sur le secteur bancaire : elle est considérée comme l’un des maillons faibles du monde bancaire, une proie toute désignée pour la spéculation
Spéculation
Opération consistant à prendre position sur un marché, souvent à contre-courant, dans l’espoir de dégager un profit.
Activité consistant à rechercher des gains sous forme de plus-value en pariant sur la valeur future des biens et des actifs financiers ou monétaires. La spéculation génère un divorce entre la sphère financière et la sphère productive. Les marchés des changes constituent le principal lieu de spéculation.
.
Depuis plusieurs années, Crédit Suisse enchaîne les scandales, les fautes et les errements. Évasions fiscales à grande échelle, manipulations sur certains marchés, investissements dans des fonds douteux, relations avec des clients peu recommandables, bonus délirants pour ses dirigeants… la banque s’est retrouvée accusée à de nombreuses reprises pour ses pratiques sulfureuses, et condamnée par la justice et les autorités de régulation.
Ébranlée par cette succession sans fin d’affaires, la banque a vu se succéder les dirigeants, promettant les uns après les autres de changer de stratégie et de comportement, jusqu’à ce qu’ils faillissent à leur tour. Son avant-dernier président, le Portugais António Horta-Osório, n’a pas tenu neuf mois : il a été contraint de démissionner pour avoir enfreint à de multiples reprises le respect des quarantaines imposées par le Covid.
En janvier 2022, Axel Lehmann lui succède, alors que la banque fait face à une révolte de ses actionnaires. Ancien responsable chez Zurich Insurance et UBS, Lehmann est en quelque sorte désigné par les milieux d’affaires et financiers suisses pour remettre de l’ordre dans la deuxième banque du pays. Il entame un grand ménage, fermant des bureaux et des activités, liquidant des positions, nettoyant les comptes. Il promet de recentrer la banque sur ses métiers traditionnels.
Mais la chute paraît sans fin. Chaque mois ou presque, la direction reconnaît de nouvelles erreurs, de nouvelles faiblesses. La confiance finit par s’éroder puis par disparaître, tant chez les actionnaires que chez les clients de la banque. Au cours du dernier trimestre de 2022, ces derniers ont retiré plus de 100 milliards de dollars de fonds, placés notamment dans son activité de gestion de fortune (Wealth Management), une des divisions phares de la banque, alors que des doutes montent sur sa solidité financière.
En février 2023, Crédit Suisse présente les pires résultats de son histoire : les pertes s’élèvent à 7,3 milliards de francs suisses (7,5 milliards d’euros), effaçant en un exercice des années de bénéfices. Elle a reconnu le 14 mars que les retraits de ses clients n’étaient pas endigués, même s’ils étaient moindres. Une augmentation de capital de 4 milliards de francs suisses a été lancée pour consolider la banque. Mais certains sont déjà partis. Harris Associates, qui avait été le plus important actionnaire de Crédit Suisse, a vendu sa participation de 10 % au cours des derniers mois.
Alors que Crédit Suisse a dû différer la publication de son rapport annuel sous la pression des autorités boursières américaines et admettre des « faiblesses importantes » dans ses contrôles internes, c’est au tour de la Saudi National Bank de se défausser. La banque saoudienne, qui avait investi 1,4 milliard de francs suisses ces derniers mois pour prendre 9,9 % du capital de Crédit Suisse, invoque des problèmes de régulation pour venir en l’aide à la banque. Au-delà de 10 %, a expliqué l’un de ses dirigeants, la banque serait soumise à d’autres obligations
Obligations
Obligation
Part d’un emprunt émis par une société ou une collectivité publique. Le détenteur de l’obligation, l’obligataire, a droit à un intérêt et au remboursement du montant souscrit. L’obligation est souvent l’objet de négociations sur le marché secondaire.
réglementaires, ce qu’elle ne veut pas. Elle pourrait aussi parler du problème de rentabilité : en quelques mois, son investissement a perdu plus d’un milliard.
Dans la matinée de ce mercredi, Axel Lehmann, interrogé sur la chute boursière de sa banque, a écarté « toute aide du gouvernement ». « Nos bilans sont solides, nos ratios sont bons », avait-il assuré. Selon le Financial Times, les dirigeants de Crédit Suisse ont appelé la Banque centrale Banque centrale La banque centrale d’un pays gère la politique monétaire et détient le monopole de l’émission de la monnaie nationale. C’est auprès d’elle que les banques commerciales sont contraintes de s’approvisionner en monnaie, selon un prix d’approvisionnement déterminé par les taux directeurs de la banque centrale. suisse et les autorités de régulation afin d’obtenir un soutien public, alors que son cours s’effondrait. « Il semble inévitable que la Banque nationale suisse ait besoin d’intervenir et fournir une ligne de survie. La Banque centrale et le gouvernement suisse sont totalement conscients qu’une défaillance de Crédit Suisse ou même quelques pertes des déposants détruiraient la réputation de la Suisse comme place financière », dit Octavio Marenzi, analyste chez Opimas.
Même si Crédit Suisse constitue à bien des égards un cas à part, sa situation ne peut laisser indifférent : en dépit de sa chute, Crédit Suisse reste une banque systémique
Banque systémique
Banques systémiques
Les banques systémiques sont les banques aux actifs jugés tellement importants que leur chute aurait des conséquences sur le système financier et économique dans son ensemble, ce sont les banques qui constituent un « risque systémique » (too big to fail, trop grandes pour tomber).
. Elle entretient des relations multiples avec les autres intervenants financiers. Désignée comme un mouton noir, la banque n’inspire plus confiance. Elle pourrait se voir coupée du marché interbancaire
Marché interbancaire
Marché réservé aux banques pour échanger entre elles des actifs financiers et emprunter/prêter à court terme. C’est également sur le marché interbancaire que la Banque centrale européenne (BCE) intervient pour apporter ou reprendre des liquidités (gestion de la masse monétaire pour contrôler l’inflation).
, connaître des problèmes de liquidités
Liquidité
Liquidités
Capitaux dont une économie ou une entreprise peut disposer à un instant T. Un manque de liquidités peut conduire une entreprise à la liquidation et une économie à la récession.
et entraîner d’autres établissements dans ses difficultés.
« Si les régulateurs ne gèrent pas bien la situation de Crédit Suisse, cela pourrait envoyer des ondes de choc dans tout le secteur », prévient le responsable de la recherche chez ABN AMRO. La Banque centrale européenne
BCE
Banque centrale européenne
La Banque centrale européenne est une institution européenne basée à Francfort, créée en 1998. Les pays de la zone euro lui ont transféré leurs compétences en matières monétaires et son rôle officiel est d’assurer la stabilité des prix (lutter contre l’inflation) dans la dite zone.
Ses trois organes de décision (le conseil des gouverneurs, le directoire et le conseil général) sont tous composés de gouverneurs de banques centrales des pays membres et/ou de spécialistes « reconnus ». Ses statuts la veulent « indépendante » politiquement mais elle est directement influencée par le monde financier.
(BCE) semble partager l’analyse. Discrètement, des responsables de l’institution ont aussi contacté les banques européennes et autres institutions financières pour les interroger sur leur exposition à l’égard de la banque suisse, selon le Wall Street Journal.
Mais les doutes sur le secteur bancaire vont bien au-delà de Crédit Suisse. Comme l’a révélé la faillite de SVB, les bilans bancaires recèlent des milliers de titres obligataires achetés lorsque les taux étaient au plus bas. Depuis le durcissement de la politique monétaire des banques centrales, ces titres n’ont cessé de se déprécier. Mais les moins-values latentes n’ont pas été constatées, ce qui amène tout le monde à s’interroger sur la valeur réelle des actifs
Actif
Actifs
En général, le terme « actif » fait référence à un bien qui possède une valeur réalisable, ou qui peut générer des revenus. Dans le cas contraire, on parle de « passif », c’est-à-dire la partie du bilan composé des ressources dont dispose une entreprise (les capitaux propres apportés par les associés, les provisions pour risques et charges ainsi que les dettes).
détenus par les banques et qui garantissent leur solvabilité.
Selon une étude de cinq chercheurs universitaires américains, qui vient juste d’être publiée, « la valeur des actifs du système bancaire américain est inférieure de 2 000 milliards de dollars » à ce qui est affiché dans ses livres. La situation du système bancaire européen ne doit pas être très éloignée de celle outre-Atlantique.
« Le plus grand problème est le changement trop rapide par la Fed, après 14 années de politique monétaire laxiste. Lorsque les taux augmentent, la valeur de marché des actifs financiers chute et les banques détiennent beaucoup d’actifs financiers. [...] Les régulateurs doivent examiner la capacité de toutes les banques à supporter les pertes de marché sur leurs portefeuilles de titres si elles sont contraintes de les vendre avant leur échéance. Les régulateurs doivent également repenser le traitement des titres publics, jugés comme fondamentalement sans risque en vertu des règles de capital et de liquidité. Lorsque les taux augmentent, ils sont tout sauf sûrs », rappelle un ancien responsable des autorités américaines de régulation dans une tribune.
Mais de part et d’autre de l’Atlantique, les banques centrales et les régulateurs ont décidé d’ignorer le sujet, comme auparavant les problèmes des bulles d’actifs et le creusement des inégalités créées par leur politique. La faillite de la SVB et maintenant l’ébranlement de Crédit Suisse viennent leur rappeler leur complaisance coupable. Aujourd’hui, elles se retrouvent face à un dilemme : la lutte contre l’inflation Inflation Hausse cumulative de l’ensemble des prix (par exemple, une hausse du prix du pétrole, entraînant à terme un réajustement des salaires à la hausse, puis la hausse d’autres prix, etc.). L’inflation implique une perte de valeur de l’argent puisqu’au fil du temps, il faut un montant supérieur pour se procurer une marchandise donnée. Les politiques néolibérales cherchent en priorité à combattre l’inflation pour cette raison. ou la préservation de la stabilité financière.
Avant la réunion de la BCE le 16 mars, beaucoup pensent que cette dernière va tenter de temporiser et essayer de mener les deux de front, en augmentant ses taux de façon plus graduelle. Mais cette approche risque d’être vouée à l’échec : à court terme, ces deux objectifs semblent impossibles à tenir en même temps. La planète financière peut à tout moment s’embraser. Et les banques centrales se retrouvent de nouveau aux prises avec le chantage des financiers.
Source : Mediapart
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