Depuis la mort de Lassana Conté et la prise de pouvoir du CNDD conduit par Moussa Dadis CAMARA, les guinéens vivent entre deux sentiments : l’espérance et le désespoir. Depuis la journée sanglante du 28 septembre, ils sont pris en tenailles entre le marteau et l’enclume.
Comme dans tous les pays où le peuple subit une oppression implacable et brutale, la mort de Lassana Conté et la prise de pouvoir de Moussa Dadis Camara et du CNDD ont suscité chez des millions de Guinéennes et de Guinéens, soulagement et espoir, un espoir parfois démesuré. La soif de changement était si immense que l’espérance a pris le pas sur l’examen froid de la signification du coup d’État et du contenu des proclamations du CNDD. On a ainsi pensé que de croire au changement, amènerait le changement. La suite, on la connait. Le 28 septembre, les hommes du 23 décembre 2009, ont porté le feu et le fer dans le cœur du peuple guinéen, démontrant ainsi jusqu’à quelle extrémité ils étaient capables d’aller, sitôt la question du pouvoir posée.
Il est donc juste que tout ce que la Guinée compte de femmes et d’hommes conscients, appelle à la démission de Moussa Dadis Camara et du CNDD.
Mais bien que face à l’armée, se soit développée en Guinée une conscience populaire de résistance et que le développement de cette conscience populaire ait contribué à la naissance du mouvement dit « Les Forces vives », le mouvement de résistance populaire ne s’est pas cristallisé, pas encore, en un mouvement politique unique capable de résoudre la question du pouvoir dans le sens des intérêts du peuple guinéen dans son ensemble. Et c’est là que se pose la question de fond, s’agissant de la situation en Guinée au moment actuel.
Dictature militaire ou dictature de l’impérialisme ?
L’opposition guinéenne, ses nombreuses représentations politiques et ses nombreux chefs qui ont presque tous participé au plus haut niveau à la reconversion néolibérale de la Guinée sous l’enseigne du pouvoir militaire depuis 1985, représentent-elle véritablement les intérêts du peuple guinéen, les intérêts d’une démocratie sociale ? Le bilan de la transition néolibérale de l’économie guinéenne est connu : privatisation de 25 entreprises publiques et suppression de 68 autres, licenciement massif des travailleurs, basculement de millions de Guinéennes et de Guinéens dans la pauvreté et poursuite effrénée du point de décision de l’initiative PPTE
PPTE
Pays pauvres très endettés
L’initiative PPTE, mise en place en 1996 et renforcée en septembre 1999, est destinée à alléger la dette des pays très pauvres et très endettés, avec le modeste objectif de la rendre juste soutenable.
Elle se déroule en plusieurs étapes particulièrement exigeantes et complexes.
Tout d’abord, le pays doit mener pendant trois ans des politiques économiques approuvées par le FMI et la Banque mondiale, sous forme de programmes d’ajustement structurel. Il continue alors à recevoir l’aide classique de tous les bailleurs de fonds concernés. Pendant ce temps, il doit adopter un document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), parfois juste sous une forme intérimaire. À la fin de ces trois années, arrive le point de décision : le FMI analyse le caractère soutenable ou non de l’endettement du pays candidat. Si la valeur nette du ratio stock de la dette extérieure / exportations est supérieure à 150 % après application des mécanismes traditionnels d’allégement de la dette, le pays peut être déclaré éligible. Cependant, les pays à niveau d’exportations élevé (ratio exportations/PIB supérieur à 30 %) sont pénalisés par le choix de ce critère, et on privilégie alors leurs recettes budgétaires plutôt que leurs exportations. Donc si leur endettement est manifestement très élevé malgré un bon recouvrement de l’impôt (recettes budgétaires supérieures à 15 % du PIB, afin d’éviter tout laxisme dans ce domaine), l’objectif retenu est un ratio valeur nette du stock de la dette / recettes budgétaires supérieur à 250 %. Si le pays est déclaré admissible, il bénéficie de premiers allégements de son service de la dette et doit poursuivre avec les politiques agréées par le FMI et la Banque mondiale. La durée de cette période varie entre un et trois ans, selon la vitesse de mise en œuvre des réformes clés convenues au point de décision. À l’issue, arrive le point d’achèvement. L’allégement de la dette devient alors acquis pour le pays.
Le coût de cette initiative est estimé par le FMI en 2019 à 76,2 milliards de dollars, soit environ 2,54 % de la dette extérieure publique du Tiers Monde actuelle. Les PPTE sont au nombre de 39 seulement, dont 33 en Afrique subsaharienne, auxquels il convient d’ajouter l’Afghanistan, la Bolivie, le Guyana, Haïti, le Honduras et le Nicaragua. Au 31 mars 2006, 29 pays avaient atteint le point de décision, et seulement 18 étaient parvenus au point d’achèvement. Au 30 juin 2020, 36 pays ont atteint le point d’achèvement. La Somalie a atteint le point de décision en 2020. L’Érythrée et le Soudan n’ont pas encore atteint le point de décision.
Alors qu’elle devait régler définitivement le problème de la dette de ces 39 pays, cette initiative a tourné au fiasco : leur dette extérieure publique est passée de 126 à 133 milliards de dollars, soit une augmentation de 5,5 % entre 1996 et 2003.
Devant ce constat, le sommet du G8 de 2005 a décidé un allégement supplémentaire, appelée IADM (Initiative d’allégement de la dette multilatérale), concernant une partie de la dette multilatérale des pays parvenus au point de décision, c’est-à-dire des pays ayant soumis leur économie aux volontés des créanciers. Les 43,3 milliards de dollars annulés via l’IADM pèsent bien peu au regard de la dette extérieure publique de 209,8 milliards de dollars ces 39 pays au 31 décembre 2018.
avec la rédaction d’un DSRP
Document de stratégie de réduction de la pauvreté
DSRP
(En anglais, Poverty Reduction Strategy Paper - PRSP)
Mis en œuvre par la Banque mondiale et le FMI à partir de 1999, le DSRP, officiellement destiné à combattre la pauvreté, est en fait la poursuite et l’approfondissement de la politique d’ajustement structurel en cherchant à obtenir une légitimation de celle-ci par l’assentiment des gouvernements et des acteurs sociaux. Parfois appelés Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP).
À destination des pays retenus dans l’initiative PPTE, les DSRP poursuivent sous un autre nom l’application des Plans d’ajustement structurel.
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Avec un taux de croissance de moins de 1 pour cent, une inflation
Inflation
Hausse cumulative de l’ensemble des prix (par exemple, une hausse du prix du pétrole, entraînant à terme un réajustement des salaires à la hausse, puis la hausse d’autres prix, etc.). L’inflation implique une perte de valeur de l’argent puisqu’au fil du temps, il faut un montant supérieur pour se procurer une marchandise donnée. Les politiques néolibérales cherchent en priorité à combattre l’inflation pour cette raison.
contenue à 7,9 pour cent, un déficit budgétaire de plus de 1000 milliards de franc guinéen, un endettement exorbitant de l’État vis-à-vis de la Banque Centrale
Banque centrale
La banque centrale d’un pays gère la politique monétaire et détient le monopole de l’émission de la monnaie nationale. C’est auprès d’elle que les banques commerciales sont contraintes de s’approvisionner en monnaie, selon un prix d’approvisionnement déterminé par les taux directeurs de la banque centrale.
de la République de Guinée, une production nationale en baisse, une dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
extérieure vertigineuse, la situation économique n’est guère brillante, même encore aujourd’hui.
En tout état de cause, cette opposition (?) semble incapable de proposer une alternative autre que la démocratie du blanc seing, la démocratie prêt-à-porter et le retour aux programmes d’ajustement structurel, sous couvert de lutte contre la pauvreté avec l’initiative PPTE avec son DSRP, ses éternelles conditionnalités
Conditionnalités
Ensemble des mesures néolibérales imposées par le FMI et la Banque mondiale aux pays qui signent un accord, notamment pour obtenir un aménagement du remboursement de leur dette. Ces mesures sont censées favoriser l’« attractivité » du pays pour les investisseurs internationaux mais pénalisent durement les populations. Par extension, ce terme désigne toute condition imposée en vue de l’octroi d’une aide ou d’un prêt.
déclarées (bonne gouvernance, État de droit) dans l’unique but, parfois avoué, parfois dissimulé, d’intégrer l’économie guinéenne dans la mondialisation
Mondialisation
(voir aussi Globalisation)
(extrait de F. Chesnais, 1997a)
Jusqu’à une date récente, il paraissait possible d’aborder l’analyse de la mondialisation en considérant celle-ci comme une étape nouvelle du processus d’internationalisation du capital, dont le grand groupe industriel transnational a été à la fois l’expression et l’un des agents les plus actifs.
Aujourd’hui, il n’est manifestement plus possible de s’en tenir là. La « mondialisation de l’économie » (Adda, 1996) ou, plus précisément la « mondialisation du capital » (Chesnais, 1994), doit être comprise comme étant plus - ou même tout autre chose - qu’une phase supplémentaire dans le processus d’internationalisation du capital engagé depuis plus d’un siècle. C’est à un mode de fonctionnement spécifique - et à plusieurs égards important, nouveau - du capitalisme mondial que nous avons affaire, dont il faudrait chercher à comprendre les ressorts et l’orientation, de façon à en faire la caractérisation.
Les points d’inflexion par rapport aux évolutions des principales économies, internes ou externes à l’OCDE, exigent d’être abordés comme un tout, en partant de l’hypothèse que vraisemblablement, ils font « système ». Pour ma part, j’estime qu’ils traduisent le fait qu’il y a eu - en se référant à la théorie de l’impérialisme qui fut élaborée au sein de l’aile gauche de la Deuxième Internationale voici bientôt un siècle -, passage dans le cadre du stade impérialiste à une phase différant fortement de celle qui a prédominé entre la fin de Seconde Guerre mondiale et le début des années 80. Je désigne celui-ci pour l’instant (avec l’espoir qu’on m’aidera à en trouver un meilleur au travers de la discussion et au besoin de la polémique) du nom un peu compliqué de « régime d’accumulation mondial à dominante financière ».
La différenciation et la hiérarchisation de l’économie-monde contemporaine de dimension planétaire résultent tant des opérations du capital concentré que des rapports de domination et de dépendance politiques entre États, dont le rôle ne s’est nullement réduit, même si la configuration et les mécanismes de cette domination se sont modifiés. La genèse du régime d’accumulation mondialisé à dominante financière relève autant de la politique que de l’économie. Ce n’est que dans la vulgate néo-libérale que l’État est « extérieur » au « marché ». Le triomphe actuel du « marché » n’aurait pu se faire sans les interventions politiques répétées des instances politiques des États capitalistes les plus puissants (en premier lieu, les membres du G7). Cette liberté que le capital industriel et plus encore le capital financier se valorisant sous la forme argent, ont retrouvée pour se déployer mondialement comme ils n’avaient pu le faire depuis 1914, tient bien sûr aussi de la force qu’il a recouvrée grâce à la longue période d’accumulation ininterrompue des « trente glorieuses » (l’une sinon la plus longue de toute l’histoire du capitalisme). Mais le capital n’aurait pas pu parvenir à ses fins sans le succès de la « révolution conservatrice » de la fin de la décennie 1970.
néolibérale. Aussi, passe-t-elle avec délectation sous silence ce programme réel pour évoquer avec malice la démocratie en général, l’organisation d’élections libres et transparentes auxquelles les militaires et le premier ministre de la transition ne prendraient pas part, le retour à l’ordre constitutionnel, l’État de droit, etc.
La chanson néolibérale a-t-elle quelque chose à voir avec les besoins et aspirations du peuple guinéen ? En fait, ses intérêts lui commandent de se proclamer démocrate. Aussi chante-t-elle la chanson démocratique.
Le peuple guinéen doit savoir qu’il ne suffit pas d’être un civil pour être un démocrate ou militaire pour être un autocrate. La véritable démocratie est le fruit d’un rapport de force politique et social garanti par une constitution et diverses autres lois. Ce rapport de force est lui-même fonction du niveau de conscience et d’organisation du peuple. La démocratie véritable ne peut être le résultat de réforme au sommet sans transformation de la société à la base. Mais, cela, le peuple guinéen le sait mieux que quiconque.
L’éviction scandaleuse de Moussa Dadis Camara, drogué puis dérouté et exilé à Ouagadougou à l’instigation de l’impérialisme français avec l’accord unanime des « Forces vives », son remplacement par le général Sekouba Konaté, lui-même membre du CNDD, la nomination de Jean Marie Doré au poste de premier ministre de transition, règlent-ils la question d’une démocratie sociale en Guinée ? Règlent-ils la question de la construction d’un régime de justice et d’égalité sociales ?
Il est indéniable que le peuple guinéen aspire à un régime démocratique de progrès social, un régime qui lui assure non seulement la liberté, la justice et l’égalité sociales mais également le pain, les soins de santé, l’éducation, l’emploi et de meilleures conditions de vie. L’opposition politique guinéenne et ses alliés occidentaux et plus particulièrement français ne songent qu’à la démocratie du blanc seing. Elle attend avec impatience le moment où le peuple guinéen faiblira et baissera sa garde, pour en devenir le maître. Elle entend, sous l’enseigne du redressement national, poursuivre la mise en œuvre des politiques néolibérales qui ont basculé des millions de Guinéens dans la pauvreté, pour s’enrichir à bon compte avec les rentes de la privatisation, de la libéralisation, etc. En somme, elle rêve d’interner pour de bon le peuple guinéen dans le « camp de redressement néolibéral » au grand bénéfice des multinationales BHP-Mittal, Rio Tinto, RusAl, Vale, Billiton et autres BSGR CBG. Derrière la transition agitée comme un oripeau, les impérialistes de tout bord attendent à l’affût pour se partager la Guinée à eux livrée par ses propres fils. C’est la signification véritable de l’empressement et de la gesticulation de Paris et de Washington. C’est la raison exacte pour laquelle ils se donnent tant de mal à réduire Dadis Camara au silence.
L’impérialisme international et plus spécifiquement français qui a essuyé un camouflé en 1958, entend se servir de la souffrance du peuple guinéen et de son aspiration au changement démocratique pour achever sa prise de contrôle de la Guinée. C’est le sens exact des discours grandiloquents des Kouchner et consorts et de la mobilisation générale que suscite la situation de la Guinée.
Le peuple guinéen ne doit donc pas se faire d’illusion sur les intentions réelles de tous ceux qui, à Paris, à Washington, à Bruxelles et ailleurs, proclament vouloir le sauver de l’oppression militaire. Leur intérêt pour l’éviction de Dadis du pouvoir sans le CNDD est simple. Le sous-sol de la Guinée est riche, très riche même. Pour en prendre le contrôle total, il faut en Guinée une démocratie en trompe l’œil et des alliés de l’impérialisme à la tête de l’État guinéen. La journée sanglante du 28 septembre 2009 sert donc de dérivatif politique pour détourner l’attention du peuple guinéen des objectifs réels de l’impérialisme vers le seul Dadis qu’il ne s’est pas contenté de désigner comme l’unique coupable mais qu’il a réussi à neutraliser y compris en tentant de le faire assassiner.
Il va de soi pour tout démocrate conséquent, que les massacres du 28 septembre, quels qu’en soient les auteurs, sont inacceptables et que leurs auteurs et commanditaires doivent payer pour les crimes qu’ils ont commis. Dans cette perspective nous crions avec le peuple meurtri de Guinée : à bas le CNDD ! A bas Dadis Camara ! Mais Dadis n’est-il pas un coupable trop idéal ? Comment expliquer le peu d’empressement à rechercher, à retrouver le criminel Koumba Diakité qui a participé en personne aux massacres du 28 septembre et a tenté d’assassiner Dadis sous le prétexte un peu facile selon lequel il voudrait lui imputer toute la responsabilité des massacres du stade du 28 septembre ? S’il est innocent comme il le clame, pourquoi a-t-il cherché à assassiner Dadis qui n’a, apparemment et à aucun moment, tenté de le mettre aux arrêts ? Si Dadis est coupable, pourquoi le maintenir en exil forcé ? N’est-ce pas au peuple guinéen qu’il doit rendre compte de ses actes ? Comment expliquer que des personnes, suspectées d’avoir trempé dans cette triste affaire, n’aient, non seulement pas été inquiétées, mais participent calmement au cabinet présidentiel ?
Dans les conditions de la Guinée au moment actuel, l’éviction de Dadis sans le CNDD et notamment ses membres suspectés d’avoir participé aux événements du 28 septembre, ressemble bien à un mauvais coup de l’impérialisme et de ses alliés guinéens qu’à une victoire des « Forces Vives » et du peuple guinéen. Elle permet juste de détourner l’attention du peuple guinéen des malheurs qui le frappent vers la formation d’un gouvernement sous la protection de l’impérialisme drapé dans son manteau de la Communauté internationale, un gouvernement chargé d’organiser des élections dont le seul but est la poursuite du pillage de la Guinée et la reprise du processus d’insertion à marché dans la mondialisation libérale avec l’onction du peuple guinéen. C’est à cette nécessité que répond l’interdiction qui frappe toutes les autorités de la transition et notamment les représentants des « Forces vives » de participer aux élections qu’elles sont chargées d’organiser. Une telle issue ne constitue malheureusement pas une alternative pour le peuple guinéen. Il ne suffit pas de chasser Dadis du pouvoir. Il faut savoir par qui le remplacer. Or, là comme ailleurs, l’absence de réponse claire semble pour le moins troublant.
La transition telle quelle est engagée en Guinée ne répond pas clairement et de façon intelligible à cette question. On a beau être optimiste et souhaiter le meilleur pour le peuple guinéen, on ne peut s’empêcher de souligner que sans un mouvement capable d’achever avec succès les tâches de récupération complète de la souveraineté et de l’indépendance nationales, d’engager la conquête de la justice et de l’égalité sociales, de construire la démocratie sociale, c’est-à-dire de transformer et liquider le vieil État autocratique guinéen et d’empêcher tout retour en arrière, l’avenir s’annonce lourd de menace. Sous cet angle, la Guinée n’est pas seule. Mais le peuple guinéen qui, à maintes reprises, a démontré sa capacité de résistance, dispose d’un niveau de préparation et d’une expérience supérieurs. Il lui reste toutefois à accroître son niveau de conscience et d’organisation afin de cristalliser la conscience populaire de résistance qui s’est accumulée ces dernières années, en un mouvement unique susceptible de résoudre la question posée du pouvoir dans le sens de la garantie de ses besoins et aspirations et dans le respect de la souveraineté et de l’indépendance de la Guinée. Il lui faudra pour cela, ne pas se laisser entraîner par le courant et résister au discours faussement souverainiste de certains et aux chants de la fausse liberté des faux amis du peuple guinéen.
Maurice FAHE - FNDP Côte d’ivoire / CADTM
19 septembre 2008, par Maurice Fahe
7 avril 2008, par Yolaine Lhoist , Neil Lopes , Maurice Fahe , Achille Esse