Les Chiffres de la Dette 2015 : Chapitre 4
11 février 2015 par Eric Toussaint , Daniel Munevar , Pierre Gottiniaux , Antonio Sanabria
Introduction : Du Sud au Nord de la planète : brève histoire de la crise de la dette et des programmes d’ajustement
Chapitre 1 : Les inégalités dans le monde
Chapitre 2 : Panorama global de la dette au Sud : distribution de la dette externe dans les PED
Chapitre 3 : La Dette au Sud
Chapitre 4 : La Banque mondiale et le FMI
Chapitre 5 : La Dette au Nord
Chapitre 6 : Panorama global de la dette au Nord et au Sud
Conclusion : L’impact du « système dette »
Les organismes financiers multilatéraux se trouvent au cœur du « système dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
». Depuis leur fondation en 1944 (dans le cadre des accords de Bretton Woods), la Banque mondiale
Banque mondiale
BM
La Banque mondiale regroupe deux organisations, la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) et l’AID (Association internationale de développement). La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies.
En 2022, 189 pays en sont membres.
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et le FMI
FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.
À ce jour, 190 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).
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utilisent la dette comme un mécanisme visant à promouvoir la mise en œuvre de politiques favorisant les créanciers et les entreprises privées au détriment du bien-être des peuples.
4.1. L’Initiative PPTE
PPTE
Pays pauvres très endettés
L’initiative PPTE, mise en place en 1996 et renforcée en septembre 1999, est destinée à alléger la dette des pays très pauvres et très endettés, avec le modeste objectif de la rendre juste soutenable.
Elle se déroule en plusieurs étapes particulièrement exigeantes et complexes.
Tout d’abord, le pays doit mener pendant trois ans des politiques économiques approuvées par le FMI et la Banque mondiale, sous forme de programmes d’ajustement structurel. Il continue alors à recevoir l’aide classique de tous les bailleurs de fonds concernés. Pendant ce temps, il doit adopter un document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), parfois juste sous une forme intérimaire. À la fin de ces trois années, arrive le point de décision : le FMI analyse le caractère soutenable ou non de l’endettement du pays candidat. Si la valeur nette du ratio stock de la dette extérieure / exportations est supérieure à 150 % après application des mécanismes traditionnels d’allégement de la dette, le pays peut être déclaré éligible. Cependant, les pays à niveau d’exportations élevé (ratio exportations/PIB supérieur à 30 %) sont pénalisés par le choix de ce critère, et on privilégie alors leurs recettes budgétaires plutôt que leurs exportations. Donc si leur endettement est manifestement très élevé malgré un bon recouvrement de l’impôt (recettes budgétaires supérieures à 15 % du PIB, afin d’éviter tout laxisme dans ce domaine), l’objectif retenu est un ratio valeur nette du stock de la dette / recettes budgétaires supérieur à 250 %. Si le pays est déclaré admissible, il bénéficie de premiers allégements de son service de la dette et doit poursuivre avec les politiques agréées par le FMI et la Banque mondiale. La durée de cette période varie entre un et trois ans, selon la vitesse de mise en œuvre des réformes clés convenues au point de décision. À l’issue, arrive le point d’achèvement. L’allégement de la dette devient alors acquis pour le pays.
Le coût de cette initiative est estimé par le FMI en 2019 à 76,2 milliards de dollars, soit environ 2,54 % de la dette extérieure publique du Tiers Monde actuelle. Les PPTE sont au nombre de 39 seulement, dont 33 en Afrique subsaharienne, auxquels il convient d’ajouter l’Afghanistan, la Bolivie, le Guyana, Haïti, le Honduras et le Nicaragua. Au 31 mars 2006, 29 pays avaient atteint le point de décision, et seulement 18 étaient parvenus au point d’achèvement. Au 30 juin 2020, 36 pays ont atteint le point d’achèvement. La Somalie a atteint le point de décision en 2020. L’Érythrée et le Soudan n’ont pas encore atteint le point de décision.
Alors qu’elle devait régler définitivement le problème de la dette de ces 39 pays, cette initiative a tourné au fiasco : leur dette extérieure publique est passée de 126 à 133 milliards de dollars, soit une augmentation de 5,5 % entre 1996 et 2003.
Devant ce constat, le sommet du G8 de 2005 a décidé un allégement supplémentaire, appelée IADM (Initiative d’allégement de la dette multilatérale), concernant une partie de la dette multilatérale des pays parvenus au point de décision, c’est-à-dire des pays ayant soumis leur économie aux volontés des créanciers. Les 43,3 milliards de dollars annulés via l’IADM pèsent bien peu au regard de la dette extérieure publique de 209,8 milliards de dollars ces 39 pays au 31 décembre 2018.
(pays pauvres très endettés) [1]
L’initiative PPTE constitue un exemple clair du lien entre dette et politiques néolibérales. Cette initiative d’allègement d’une partie de la dette d’une poignée de pays très pauvres et très endettés a été lancée en 1996 par la Banque mondiale et le FMI dans le cadre du mandat que leur ont confié les grandes puissances réunies au sein du G7 G7 Groupe informel réunissant : Allemagne, Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon. Leurs chefs d’État se réunissent chaque année généralement fin juin, début juillet. Le G7 s’est réuni la première fois en 1975 à l’initiative du président français, Valéry Giscard d’Estaing. (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Canada, Italie et Japon). Cette politique devait toucher à sa fin au bout de six ans. Cependant elle reste d’actualité en 2014, cumulant un retard de plus de dix ans.
Globalement, l’initiative PPTE s’est soldée par un fiasco. Elle se limite à une tentative visant à ce que les pays en développement associés apurent leurs dettes d’un seul coup, sans retard de paiement, et au maximum de leurs capacités financières. De fait, les créanciers souhaitent toujours le remboursement des dettes sans craindre une interruption soudaine du paiement de l’un ou l’autre des pays. En ce sens, le seuil défini par l’initiative PPTE correspond au niveau maximal de dette que peut affronter un pays sans exiger sa restructuration. L’initiative PPTE se contente donc de rétablir la dette à son montant maximal soutenable. Cela revient donc à annuler les créances Créances Créances : Somme d’argent qu’une personne (le créancier) a le droit d’exiger d’une autre personne (le débiteur). impayables, celles qui auraient pu mener le pays à une suspension des paiements. Plus grave encore, tout allègement de dette demeure conditionné à l’application d’une panoplie de mesures néolibérales qui dégradent les conditions de vie de la majeure partie de la population, violent ses droits humains et affaiblissent les économies des pays concernés en les ouvrant à la concurrence internationale, les producteurs locaux ne pouvant compter sur aucune mesure leur permettant d’y faire face.
4.1.1. Un échec en termes d’ampleur : seuls 39 pays concernés
L’initiative ne concerne qu’un nombre réduit de pays (39) et une faible part de la population en situation de pauvreté, soit seulement 11% de la population totale des PED.
Tableau 4.1 – Pays concernés par l’initiative PPTE [2]
Initiative PPTE | |
---|---|
Nombre de PPTE | 39 |
Part de la population des PPTE par rapport aux PED | 11 % |
PPTE ayant une dette jugée soutenable | 4 |
PPTE refusant d’intégrer l’initiative | 5 |
PPTE susceptibles d’être éligibles | 44 |
PPTE ayant atteint le point de décision en octobre 2013 | 36 |
PPTE ayant atteint le point d’achèvement en octobre 2013 | 35 |
4.1.2. Un retard important : une politique qui devait prendre fin en 2004
Tableau 4.2 - État d’avancement de l’initiative PPTE en 2013
Point d’achèvement atteint | |||||
---|---|---|---|---|---|
Afghanistan | 2010 | Gambie | 2007 | Mozambique | 2002 |
Bénin | 2003 | Ghana | 2004 | Nicaragua | 2004 |
Bolivie | 2001 | Guinée | 2012 | Niger | 2003 |
Burkina Faso | 2002 | Guinée-Bissau | 2010 | Rwanda | 2005 |
Burundi | 2009 | Guyane | 2003 | Sao Tomé-et-Principe | 2007 |
Cameroun | 2006 | Haïti | 2009 | Sénégal | 2004 |
République centrafricaine | 2009 | Honduras | 2005 | Sierra Leone | 2006 |
Comores | 2012 | Liberia | 2010 | Tanzanie | 2001 |
R. D. Congo | 2010 | Madagascar | 2004 | Togo | 2010 |
R. Congo | 2010 | Malawi | 2006 | Ouganda | 2000 |
Côte d’Ivoire | 2012 | Mali | 2003 | Zambie | 2005 |
Éthiopie | 2004 | Mauritanie | 2002 |
Point de décision atteint | En attente |
---|---|
Tchad : 2001 | Somalie, Érythrée, Soudan |
Pays ayant refusé l’initiative PPTE |
---|
Laos, Birmanie, Sri Lanka, Bhoutan, Népal |
4.1.3. Le service de la dette
Service de la dette
Remboursements des intérêts et du capital emprunté.
de 36 des pays concernés n’a pratiquement pas diminué
Les statistiques concernant le service de la dette des 36 pays ayant atteint le point de décision montrent que leur service de la dette a subi une baisse modérée au cours des premières années, mais depuis 2001, il est reparti à la hausse.
Tableau 4.3
4.1.4. Faux allègements de la dette pour certains pays « pauvres »
L’objectif de l’initiative PPTE était de réduire le rapport entre la valeur actuelle nette de la dette et les exportations afin de rester en deçà de 150 %, la limite fixée.
Tableau 4.4 – Ratio « stock de la dette
Stock de la dette
Montant total des dettes.
extérieure » / « exportations » pour certains pays de l’initiative PPTE
4.2. Structure du Fonds monétaire international (FMI) [3]
Les institutions multilatérales agissent en fonction des intérêts des créanciers au sein du système financier international. Plus précisément, la structure institutionnelle de prise de décisions se caractérise par un anachronisme qui bénéficie de manière disproportionnée aux pays les plus industrialisés, et aux entreprises financières et multinationales qu’ils représentent.
4.2.1. Droits de vote au FMI
Tableau 4.5 – Distribution des droits de vote au FMI (2014)
Pays | % | Groupe présidé par | % | Groupe présidé par | % |
---|---|---|---|---|---|
États-Unis | 16,8 | Pays-Bas | 6,6 | Égypte | 3,2 |
Japon | 6,2 | Venezuela | 4,9 | Autriche | 2,9 |
Allemagne | 5,8 | Italie | 4,2 | Inde | 2,8 |
France | 4,3 | Indonésie | 3,9 | Suisse | 2,8 |
Royaume-Uni | 4,3 | Corée | 3,6 | Brésil | 2,6 |
Chine | 3,8 | Canada | 3,6 | Iran | 2,3 |
Arabie saoudite | 2,8 | Danemark | 3,4 | Argentine | 1,8 |
Russie | 2,4 | Gambie | 3,3 | Togo | 1,6 |
4.2.2 Comparaison entre les droits de vote au sein du FMI
Tableau 4.6 – Population et droits de vote au FMI (2014)
Pays ou groupe | Population en 2012 (en millions) | Droits de vote au FMI (%) |
---|---|---|
Chine | 1 350,0 | 3,8 |
Inde | 1 236,0 | 2,8 |
États-Unis | 313,0 | 16,8 |
Russie | 143,0 | 2,4 |
Japon | 127,0 | 6,2 |
France | 65,0 | 4,3 |
Arabie saoudite | 28,0 | 2,8 |
Belgique | 11,0 | 1,9 |
Suisse | 8,0 | 1,4 |
Luxembourg | 0,5 | 0,2 |
4.2.3 Évolution des droits de vote au FMI depuis 1945
Tableau 4.7 – Évolution historique des droits de vote au FMI (en %) de 1945 à 2014
Pays ou groupe | 1945 | 1981 | 2000 | 2013 |
---|---|---|---|---|
Pays industrialisés, dont : | 67,5 | 60 | 63,7 | 54,6 |
États-Unis | 32,0 | 20,0 | 17,7 | 16,8 |
Japon | - | 4,0 | 6,3 | 6,2 |
Allemagne | - | 5,1 | 6,2 | 5,8 |
France | 5,9 | 4,6 | 5,1 | 4,3 |
Royaume-Uni | 15,3 | 7,0 | 5,1 | 4,3 |
Pays pétroliers, dont : | 1,4 | 9,3 | 7 | 6,6 |
Arabie saoudite | - | 3,5 | 3,3 | 2,8 |
PED, dont : | 31,1 | 30,7 | 29,3 | 38,8 |
Russie | - | - | 2,8 | 2,4 |
Chine | 7,2 | 3,0 | 2,2 | 3,8 |
Inde | 5,0 | 2,8 | 2,0 | 2,3 |
Brésil | 2,0 | 1,6 | 1,4 | 1,7 |
4.3 Structure de la Banque mondiale (BM)
4.3.1. Droits de vote à la Banque mondiale
Tableau 4.8 – Distribution des droits de vote à la Banque mondiale (2014) [4]
Pays | % | Groupe présidé par | % | Groupe présidé par | % |
---|---|---|---|---|---|
États-Unis | 16,0 | Belgique | 5,1 | Italie | 3,2 |
Japon | 8,0 | Mexique | 4,4 | Algérie | 3,2 |
Chine | 5,2 | Pays-Bas | 4,1 | Suisse | 3,0 |
Allemagne | 4,5 | Canada | 4,0 | Koweït | 2,8 |
Royaume-Uni | 4,0 | Australie | 4,0 | Malaisie | 2,8 |
France | 4,0 | Inde | 3,6 | Argentine | 2,1 |
Arabie saoudite | 2,2 | Finlande | 3,3 | Zambie | 1,8 |
Russie | 2,2 | Philippines | 3,3 | Sao Tomé-et-Principe | 1,8 |
Nigeria | 1,6 |
4.3.2. Comparaison des droits de vote à la Banque mondiale
Tableau 4.9 – Population et droits de vote à la Banque mondiale (2014) [5]
Pays ou groupe | Population en 2012 (en millions) | Droits de vote (%) |
---|---|---|
Chine | 1350,0 | 5,2 |
Inde | 1236,0 | 3,0 |
États-Unis | 313,0 | 16,0 |
Russie | 143,0 | 2,2 |
Japon | 127,0 | 8,0 |
France | 65,0 | 4,0 |
Arabie saoudite | 28,0 | 2,2 |
Belgique | 11,0 | 1,6 |
Suisse | 8,0 | 1,6 |
Luxembourg | 0,5 | 0,1 |
4.3.3. La toile d’araignée de la Banque mondiale
Le groupe Banque mondiale se compose de cinq filiales : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale pour le développement (AID), la Société financière internationale (SFI), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) et le centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI
CIRDI
Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) a été créé en 1965 au sein de la Banque mondiale, par la Convention de Washington de 1965 instituant un mécanisme d’arbitrage sous les auspices de la Banque mondiale.
Jusqu’en 1996, le CIRDI a fonctionné de manière extrêmement sporadique : 1972 est la date de sa première affaire (la seule de l’année), l’année 1974 suivit avec 4 affaires, et suivirent de nombreuses années creuses sans aucune affaire inscrite (1973, 1975,1979, 1980, 1985, 1988, 1990 et 1991). L’envolée du nombre d’affaires par an depuis 1996 (1997 : 10 affaires par an contre 38 affaires pour 2011) s’explique par l’effet des nombreux accords bilatéraux de protection et de promotion des investissements (plus connus sous le nom de « TBI ») signés a partir des années 90, et qui représentent 63% de la base du consentement à la compétence du CIRDI de toutes les affaires (voir graphique)). Ce pourcentage s’élève à 78% pour les affaires enregistrées uniquement pour l’année 2011.
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). Ces filiales ont été développées de manière à tisser une toile dont les mailles sont de plus en plus serrées.
Prenons un exemple théorique pour indiquer les effets de cette politique. La Banque mondiale octroie un prêt aux autorités d’un pays à condition que le système de distribution et d’assainissement de l’eau soit privatisé. En conséquence, l’entreprise publique est vendue à un consortium privé dans lequel on retrouve la SFI, filiale de la Banque mondiale.
Quand la population affectée par la privatisation se révolte contre l’augmentation brutale des tarifs et la baisse de la qualité des services et que les autorités publiques se retournent contre l’entreprise transnationale prédatrice, la gestion du litige est confiée au CIRDI, à la fois juge et partie. Dans la plupart des cas, le CIRDI rend des sentences favorables aux grandes sociétés privées et condamnent les États à leur verser des dommages et intérêts.
On en arrive à une situation où le groupe Banque mondiale est présent à tous les niveaux :
[1] Cette section se base sur les données de la Banque mondiale (sauf mention contraire) : Banque mondiale, International Debt Statistics, http://databank.banquemondiale.org
[2] Pour une explication de l’initiative PPTE et de ses différentes étapes, se référer au glossaire (p.78 : « Initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE) »).
[3] Cette section se base sur les données du Fonds monétaire international : FMI, IMF Executive Directors and Voting Power, http://www.imf.org/external/np/sec/memdir/eds.aspx
[4] Source : Banque internationale pour la reconstruction et le développement, Droits de vote des administrateurs, Banque Mondiale, 2013, http://siteresources.worldbank.org/BODINT/Resources/278027-1215524804501/IBRDEDsVotingTable.pdf
[5] Source : Banque internationale pour la reconstruction et le développement, Souscription au capital et droits de vote des pays membres, Banque mondiale, 2013, http://siteresources.worldbank.org/BODINT/Resources/278027-1215524804501/IBRDCountryVotingTable.pdf
Docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, porte-parole du CADTM international et membre du Conseil scientifique d’ATTAC France.
Il est l’auteur des livres, Banque mondiale - Une histoire critique, Syllepse, 2022, Capitulation entre adultes : Grèce 2015, une alternative était possible, Syllepse, 2020, Le Système Dette. Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation, Les liens qui libèrent, 2017 ; Bancocratie, ADEN, Bruxelles, 2014 ; Procès d’un homme exemplaire, Éditions Al Dante, Marseille, 2013 ; Un coup d’œil dans le rétroviseur. L’idéologie néolibérale des origines jusqu’à aujourd’hui, Le Cerisier, Mons, 2010. Il est coauteur avec Damien Millet des livres AAA, Audit, Annulation, Autre politique, Le Seuil, Paris, 2012 ; La dette ou la vie, Aden/CADTM, Bruxelles, 2011. Ce dernier livre a reçu le Prix du livre politique octroyé par la Foire du livre politique de Liège.
Il a coordonné les travaux de la Commission pour la Vérité sur la dette publique de la Grèce créée le 4 avril 2015 par la présidente du Parlement grec. Cette commission a fonctionné sous les auspices du parlement entre avril et octobre 2015.
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est un économiste post-keynésien originaire de Bogotá, en Colombie. De mars à juillet 2015, il a travaillé comme assistant de l’ancien ministre des finances grec, Yanis Varoufakis ; il le conseillait en matière de politique budgétaire et de soutenabilité de la dette.
Auparavant, il était conseiller au Ministère des Finances de Colombie. Il a également travaillé à la CNUCED.
C’est une des figures marquantes dans l’étude de la dette publique au niveau international. Il est chercheur à Eurodad.
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