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EN 2007-2008 a éclaté la crise financière internationale la plus importante depuis celle de 1929. Mais la crise n’est pas que financière et revêt de multiples visages.
CRISE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE.
Après l’effondrement des Bourses et la quasi-paralysie du marché du crédit, faillites d’entreprises et licenciements massifs se sont multipliés.
CRISE ALIMENTAIRE.
En 2007-2008, la forte hausse du prix des aliments a fortement accru le nombre de personnes souffrant de la faim, qui a franchi le cap du milliard en 2009.
CRISE CLIMATIQUE.
Le saccage de l’environnement est la faute mortelle du capitalisme productiviste qui privilégie les profits, quel qu’en soit le coût écologique.
CRISE MIGRATOIRE.
La dégradation des conditions de vie incite les habitants des pays en développement à partir en quête d’une vie meilleure. Les fonds qu’ils envoient sont essentiels à la survie de leurs familles restées sur place.
CRISE POLITIQUE INTERNATIONALE.
G8
G8
Ce groupe correspond au G7 plus la Fédération de Russie qui, présente officieusement depuis 1995, y siège à part entière depuis juin 2002.
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G20
G20 : Le Groupe des vingt (G20) est un groupe composé de dix-neuf pays et de l’Union européenne dont les ministres, les chefs de banques centrales et les chefs d’État se réunissent régulièrement. Il a été créé en 1999, après la succession de crises financières dans les années 1990. Il vise à favoriser la concertation internationale, en intégrant le principe d’un dialogue élargi compte tenu du poids économique croissant pris par un certain nombre de pays. Sont membres : Allemagne, Afrique du Sud, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie, Turquie, l’Union européenne (représentée par le Président du conseil et celui de la Banque centrale européenne).
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FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.
À ce jour, 188 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).
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, Banque mondiale
Banque mondiale
BM
La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies. En 2011, 187 pays en étaient membres.
Créée en 1944 à Bretton Woods dans le cadre du nouveau système monétaire international, la Banque possède un capital apporté par les pays membres et surtout emprunte sur les marchés internationaux de capitaux. La Banque finance des projets sectoriels, publics ou privés, à destination des pays du Tiers Monde et de l’ex-bloc soviétique. Elle se compose des cinq filiales suivantes :
La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD, 189 membres en 2017) octroie des prêts concernant de grands secteurs d’activité (agriculture et énergie), essentiellement aux pays à revenus intermédiaires.
L’Association internationale pour le développement (AID, ou IDA selon son appellation anglophone, 164 membres en 2003) s’est spécialisée dans l’octroi à très long terme (35 à 40 ans, dont 10 de grâce) de prêts à taux d’intérêt nuls ou très faibles à destination des pays les moins avancés (PMA).
La Société financière internationale (SFI) est la filiale de la Banque qui a en charge le financement d’entreprises ou d’institutions privées du Tiers Monde.
Enfin, le Centre international de règlements des différends relatifs aux investissements (CIRDI) gère les conflits d’intérêts tandis que l’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) cherche à favoriser l’investissement dans les PED. Avec l’accroissement de l’endettement, la Banque mondiale a, en accord avec le FMI, développé ses interventions dans une perspective macro-économique. Ainsi la Banque impose-t-elle de plus en plus la mise en place de politiques d’ajustement destinées à équilibrer la balance des paiements des pays lourdement endettés. La Banque ne se prive pas de « conseiller » les pays soumis à la thérapeutique du FMI sur la meilleure façon de réduire les déficits budgétaires, de mobiliser l’épargne interne, d’inciter les investisseurs étrangers à s’installer sur place, de libéraliser les changes et les prix. Enfin, la Banque participe financièrement à ces programmes en accordant aux pays qui suivent cette politique, des prêts d’ajustement structurel depuis 1982.
TYPES DE PRÊTS ACCORDÉS PAR LA BM :
1) Les prêts-projets : prêts classiques pour des centrales thermiques, le secteur pétrolier, les industries forestières, les projets agricoles, barrages, routes, distribution et assainissement de l’eau, etc.
2) Les prêts d’ajustement sectoriel qui s’adressent à un secteur entier d’une économie nationale : énergie, agriculture, industrie, etc.
3) Les prêts à des institutions qui servent à orienter les politiques de certaines institutions vers le commerce extérieur et à ouvrir la voie aux transnationales. Ils financent aussi la privatisation des services publics.
4) Les prêts d’ajustement structurel, censés atténuer la crise de la dette, qui favorisent invariablement une politique néo-libérale.
5) Les prêts pour lutter contre la pauvreté.
Site :
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OMC
Organisation mondiale du commerce
Née le 1er janvier 1995, elle remplace le forum permanent de négociation qu’était l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) où les États avaient seulement le statut de « parties contractuelles ». Un des objectifs de l’OMC est le démantèlement, lorsqu’ils existent encore, des monopoles nationaux constitués en vertu d’une décision publique. C’est déjà le cas pour les télécommunications dont la décision a été prise dans le cadre de l’OMC en février 97. Mais il en reste d’autres comme les chemins de fer qui attirent la convoitise des grands groupes financiers.
Un autre objectif est la libéralisation totale des investissements. L’instrument utilisé a été le projet d’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI). L’AMI dont l’élaboration avait été décidée lors de la réunion ministérielle de l’OCDE de mai 1995, vise l’ensemble des investissements : directs (industrie, services, ressources naturelles) et de portefeuille. Il prévoit des dispositifs de protection, notamment pour le rapatriement total des bénéfices. L’AMI a été comme tel abandonné en 1997 mais est réapparu sous la forme d’une multitude d’Accords bilatéraux sur l’investissement, ce sont les nouveaux « habits » de l’AMI.
L’OMC fonctionne selon le mode « un pays - une voix » mais les délégués des pays du Sud ne font pas le poids face aux tonnes de documents à étudier, à l’armée de fonctionnaires, avocats, etc. des pays du Nord. Les décisions se prennent entre puissants dans les « green rooms ». Toutefois, dans la lancée de l’épisode de Seattle en novembre 1999, la conférence de Cancun (Mexique) en septembre 2003 a été marquée par la résistance d’un groupe de 22 pays émergents du Sud, qui se sont alliés en la circonstance pour mener la conférence à l’échec, face à l’intransigeance des pays du Nord.
Site :
maintiennent clairement leur orientation néolibérale, mais l’onde de choc de la crise les a secoués.
Ce livre analyse l’interconnexion entre toutes ces crises. Il accorde une attention particulière au Sud de la planète, même s’il étudie en détail la situation au Nord où la crise s’est déclenchée.
Les auteurs ne se contentent pas d’analyser la crise, ils détaillent les résistances actuelles en Amérique latine et font des propositions alternatives. Pour eux, il n’y a pas d’autre possibilité que de s’attaquer directement à la racine du mal : le système capitaliste productiviste.
« Les pages sont brillantes, érudites. »
JEAN ZIEGLER, ex-rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation
« Ce livre fourmille de faits passionnants. »
JEAN-MARIE HARRIBEY, co-président d’Attac France
editions★Aden-CADTM-Cetim
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docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, porte-parole du CADTM international et membre du Conseil scientifique d’ATTAC France.
Il est l’auteur des livres Le Système Dette. Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation,Les liens qui libèrent, 2017 ; Bancocratie, ADEN, Bruxelles, 2014 ; Procès d’un homme exemplaire, Éditions Al Dante, Marseille, 2013 ; Un coup d’œil dans le rétroviseur. L’idéologie néolibérale des origines jusqu’à aujourd’hui, Le Cerisier, Mons, 2010. Il est coauteur avec Damien Millet des livres AAA, Audit, Annulation, Autre politique, Le Seuil, Paris, 2012 ; La dette ou la vie, Aden/CADTM, Bruxelles, 2011. Ce dernier livre a reçu le Prix du livre politique octroyé par la Foire du livre politique de Liège.
Il a coordonné les travaux de la Commission pour la Vérité sur la dette publique de la Grèce créée le 4 avril 2015 par la présidente du Parlement grec. Cette commission a fonctionné sous les auspices du parlement entre avril et octobre 2015. Suite à sa dissolution annoncée le 12 novembre 2015 par le nouveau président du parlement grec, l’ex-Commission poursuit ses travaux et s’est dotée d’un statut légal d’association sans but lucratif.
23 avril, par Eric Toussaint , Amra Ismail
18 avril, par Eric Toussaint , Nathan Legrand
11 avril, par Eric Toussaint
26 mars, par Eric Toussaint
16 mars, par Eric Toussaint , Samy Archimède
14 mars, par Eric Toussaint
13 mars, par Eric Toussaint , Brigitte Ponet , Nathan Legrand
12 mars, par Eric Toussaint
26 février, par Eric Toussaint , Damien Millet
16 février, par CADTM , Eric Toussaint
11 février, par Eric Toussaint
5 février, par Eric Toussaint , Cyprien Boganda , Lucie Fougeron
3 février, par Eric Toussaint , Nathan Legrand
24 janvier, par Eric Toussaint
19 janvier, par Eric Toussaint , Commission pour la vérité sur la dette grecque
18 janvier, par Eric Toussaint
12 janvier, par Eric Toussaint
10 janvier, par Eric Toussaint , Chris Den Hond
9 janvier, par Eric Toussaint
2 janvier, par Eric Toussaint , Stefan Slavković
professeur de mathématiques en classes préparatoires scientifiques à Orléans, porte-parole du CADTM France (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde), auteur de L’Afrique sans dette (CADTM-Syllepse, 2005), co-auteur avec Frédéric Chauvreau des bandes dessinées Dette odieuse (CADTM-Syllepse, 2006) et Le système Dette (CADTM-Syllepse, 2009), co-auteur avec Eric Toussaint du livre Les tsunamis de la dette (CADTM-Syllepse, 2005), co-auteur avec François Mauger de La Jamaïque dans l’étau du FMI (L’esprit frappeur, 2004).
26 février, par Eric Toussaint , Damien Millet
29 septembre 2016, par Eric Toussaint , Damien Millet
4 avril 2016, par Eric Toussaint , Damien Millet , Renaud Lambert
7 juin 2015, par Eric Toussaint , Damien Millet , Rémi Vilain
23 juin 2014, par Damien Millet , Marie Duhamel
19 septembre 2012, par Eric Toussaint , Damien Millet
15 juillet 2012, par Damien Millet , Patrick Saurin
5 juillet 2012, par Damien Millet , Angélique Schaller
15 juin 2012, par Eric Toussaint , Damien Millet
10 juin 2012, par Eric Toussaint , Damien Millet
31 mai 2012, par Eric Toussaint , Damien Millet
15 mai 2012, par Eric Toussaint , Damien Millet
21 avril 2012, par Damien Millet , Vadim Kamenka
20 avril 2012, par Damien Millet
17 avril 2012, par Damien Millet
3 avril 2012, par Damien Millet
3 avril 2012, par Eric Toussaint , Damien Millet
1er avril 2012, par Damien Millet , Simon Vézina
13 mars 2012, par Damien Millet
10 mars 2012, par Damien Millet
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