29 mars 2021 par Fátima Martín
En décembre 2020 la dette publique espagnole a atteint 117,1 % du PIB [1], chiffre jamais atteint depuis plus d’un siècle. La dette liée à l’impact de la Covid-19 est venue s’ajouter à celle du sauvetage public des banques en 2012. Des traites que les entités financières n’ont toujours pas payées, presque dix ans plus tard.
La dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
publique espagnole était à la fin de l’année 2020 de 1 311 milliards d’euros, soit 122.439 millions d’euros de plus que l’année précédente, 19,3 % de plus. La crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19 a frappé de plein fouet les finances publiques espagnoles générant un déséquilibre qui laissera un déficit public historique et une dette publique de 117,1% du PIB
PIB
Produit intérieur brut
Le PIB traduit la richesse totale produite sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées.
Le Produit intérieur brut est un agrégat économique qui mesure la production totale sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées. Cette mesure est notoirement incomplète ; elle ne tient pas compte, par exemple, de toutes les activités qui ne font pas l’objet d’un échange marchand. On appelle croissance économique la variation du PIB d’une période à l’autre.
, pourcentage jamais atteint depuis 1902.
Cela signifie que cette année, l’Espagne dépensera plus pour payer les intérêts de la dette que pour les allocations chômage : 31 675 millions d’euros pour les intérêts de la dette, contre 25 012 millions d’euros pour le chômage, selon le projet de budget général de l’État pour 2021 [2].
Quant au déficit public, les dernières données disponibles le situent autour de 8 %, mais les experts prévoient qu’il atteindra entre 11% et 12% du PIB d’ici la fin de l’année. Pour sa part, la Commission européenne prévoit que la dette continuera à augmenter jusqu’en 2031, pour atteindre 141 % [3].
Nous connaissons les conséquences d’une dette et d’un déficit public non maîtrisés. En 2012, le sauvetage avec de l’argent public que le ministre espagnol de l’économie de l’époque, Luis de Guindos, du Parti populaire, aujourd’hui vice-président de la Banque centrale européenne
BCE
Banque centrale européenne
La Banque centrale européenne est une institution européenne basée à Francfort, créée en 1998. Les pays de la zone euro lui ont transféré leurs compétences en matières monétaires et son rôle officiel est d’assurer la stabilité des prix (lutter contre l’inflation) dans la dite zone.
Ses trois organes de décision (le conseil des gouverneurs, le directoire et le conseil général) sont tous composés de gouverneurs de banques centrales des pays membres et/ou de spécialistes « reconnus ». Ses statuts la veulent « indépendante » politiquement mais elle est directement influencée par le monde financier.
(BCE), avait signé avec l’Eurogroupe pour un maximum de 100 000 millions d’euros [4], a fait explosé les niveaux de dette et de déficit à 85,7 % (16,2 points de base de plus [5]) et 10,6 % du PIB, les plus élevés de l’UE cette année-là [6]. Ce renflouement nous a coûté très cher en coupes dans les services publics et en dégradation des conditions de vie. Aujourd’hui, presque dix ans plus tard, ce renflouement n’a pas été remboursé.
Un sauvetage pour lequel l’État a versé à la seule Bankia la coquette somme de 22 424 millions d’euros publics, dont il n’a récupéré que 3 303 millions d’euros, selon l’entité elle-même, de sorte que le sauvetage de Bankia a coûté, au moins officiellement, 19 121 millions d’euros aux caisses publiques, sans que personne ne demande des comptes aux responsables, passés et présents, d’un tel pillage [7]. A combien d’expulsions cela correspond-il ?
De son côté, la SAREB, la bad bank
Bad bank
Une bad bank est une structure créée pour isoler et recueillir les actifs à haut risque d’une banque en difficulté.
, banque-poubelle, créée en 2012 par mandat du protocole d’accord que le gouvernement espagnol a signé en juillet 2012 avec ses partenaires européens comme l’une des conditions pour recevoir une aide financière, a pour objectif présumé de céder les actifs
Actif
Actifs
En général, le terme « actif » fait référence à un bien qui possède une valeur réalisable, ou qui peut générer des revenus. Dans le cas contraire, on parle de « passif », c’est-à-dire la partie du bilan composé des ressources dont dispose une entreprise (les capitaux propres apportés par les associés, les provisions pour risques et charges ainsi que les dettes).
sauvés dans un délai de 15 ans. Son bilan est qu’après neuf ans, elle n’a pas contribué à résoudre les très graves déséquilibres immobiliers et financiers dont souffre ce pays, et qu’elle ne s’acquitte pas non plus du mandat qui lui a été confié : à plus de la moitié de l’échéance, la réduction de la dette garantie par l’État n’est que de 31 %, passant de 50 781 millions d’euros à 35 100 millions d’euros, selon les données de la Commission européenne [8]. Au cours de ces neuf années de coupes dans les services publics pour réduire la dette et le déficit provoqués par le renflouement, la SAREB a vendu 106 450 propriétés, la plupart à des fonds vautours
Fonds vautour
Fonds vautours
Fonds d’investissement qui achètent sur le marché secondaire (la brocante de la dette) des titres de dette de pays qui connaissent des difficultés financières. Ils les obtiennent à un montant très inférieur à leur valeur nominale, en les achetant à d’autres investisseurs qui préfèrent s’en débarrasser à moindre coût, quitte à essuyer une perte, de peur que le pays en question se place en défaut de paiement. Les fonds vautours réclament ensuite le paiement intégral de la dette qu’ils viennent d’acquérir, allant jusqu’à attaquer le pays débiteur devant des tribunaux qui privilégient les intérêts des investisseurs, typiquement les tribunaux américains et britanniques.
, et n’a alloué que 15 000 logements à des fins sociales [9]. La structure de défaisance elle-même, en distribuant les appartements des familles expulsées aux fonds vautours, fonctionne comme un autre vautour [10], gonflant la bulle locative par l’intermédiaire de sa propre SOCIMI (Société anonyme côtée d’investissement dans le marché immobilier), Témpore Properties, dont la mission est « d’offrir la rentabilité maximale à ses actionnaires » [11] ; et de sa propre société immobilière, Árqura Homes, qui n’hésite pas à permettre au fonds vautour VärdePartners de devenir actionnaire [12].
Comme nous l’avions signalé à l’époque, la banque-poubelle, au lieu de devenir le grand parc locatif public dont ce pays a besoin, se vide de son sang entre vautours et parasites : les membres du conseil d’administration et les cadres supérieurs de la SAREB empochent plus de cinq millions d’euros publics par an. Conséquence de ce renflouement, qui a imposé des coupes sombres, le marécage dans lequel se débat actuellement la santé publique contre le coronavirus [13]. Aujourd’hui, en pleine pandémie, la SAREB continue d’expulser des familles vulnérables [14], même avec des enfants, sur tout le territoire [15].
Non seulement les traites d’un milliard d’euros de ce sauvetage des banques n’ont pas été payées, mais les régulateurs ne semblent pas s’en soucier. C’est l’ancien secrétaire d’État Rato, ancien banquier d’affaires, directeur pour l’Espagne et le Portugal de Lehman Brothers, entité qui a donné le signal de départ de la crise des prêts hypothécaires (subprime), et actuel vice-président de la Banque centrale
Banque centrale
La banque centrale d’un pays gère la politique monétaire et détient le monopole de l’émission de la monnaie nationale. C’est auprès d’elle que les banques commerciales sont contraintes de s’approvisionner en monnaie, selon un prix d’approvisionnement déterminé par les taux directeurs de la banque centrale.
européenne (BCE), qui a demandé à l’Eurogroupe de renflouer les banques espagnoles, lorsqu’il était ministre de l’économie du gouvernement de Mariano Rajoy. Cette dette que nous continuons à payer comme d’habitude était non seulement truffée d’erreurs dans sa rédaction [16], mais elle nous a également été vendue avec une poignée d’affirmations qui se sont révélées avec le temps autant de mensonges : « Cela n’a rien à voir avec un renflouement » [17], « il n’y aura de conditions macroéconomiques ou fiscales d’aucune sorte » [18], « (...) une ligne de crédit que les institutions financières devront rembourser », « cela ne générera aucun coût pour la société tout au contraire ». Cela ne coûte rien aux contribuables espagnols"..., ont-ils déclaré alors [19]. Depuis lors et pendant des années, la surveillance de la Troïka (CE, BCE, FMI
FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.
À ce jour, 190 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).
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) sur la procédure de déficit excessif espagnole a été totale.
Et huit ans plus tard, le vice-président de la Banque centrale européenne, en plein processus de fusion entre Bankia et CaixaBank, Luis de Guindos, minimise la perte d’environ 20 000 millions d’euros qu’a représenté le sauvetage de Bankia [20]. Cette injection d’argent public a été faite pour « couvrir les pertes passées », a-t-il justifié récemment. Lorsqu’on lui demande combien d’argent sera récupéré, M. de Guindos s’excuse en disant que « le sauvetage de Bankia a sauvé les déposants et l’économie » [21]. Qu’en pensent les millions de personnes affectées par les expulsions, les clauses préférentielles et les clauses abusives...
Dans le contexte actuel de pandémie, le président du gouvernement, Pedro Sanchez (PSOE), confie toute la récupération à quelques fonds européens qui, de la façon dont ils conçoivent les choses, nous asservissent à la dette jusqu’à la prochaine génération [22]. Comme nous l’avons déjà analysé ici, les 140 milliards qui reviennent à l’Espagne du produit financier appelé Next Generation EU, sont conditionnés à la présentation d’un plan de réforme obéissant aux recommandations spécifiques de la Commission européenne pour chaque pays, entre autres critères. En d’autres termes, l’austérité pure et dure bien connue : contenir les dépenses publiques, préserver la viabilité des retraites ou affecter les recettes extraordinaires à l’accélération de la réduction de la dette publique, comme le stipule, entre autres conditionnalités Conditionnalités Ensemble des mesures néolibérales imposées par le FMI et la Banque mondiale aux pays qui signent un accord, notamment pour obtenir un aménagement du remboursement de leur dette. Ces mesures sont censées favoriser l’« attractivité » du pays pour les investisseurs internationaux mais pénalisent durement les populations. Par extension, ce terme désigne toute condition imposée en vue de l’octroi d’une aide ou d’un prêt. , la recommandation du Conseil sur le programme national de réforme 2019 de l’Espagne [23] et le rapport Espagne de février 2020 [24].
Dans son rapport de suivi post-programme de l’automne 2020 sur l’Espagne, la Commission européenne note que « la SAREB a enregistré des pertes tout au long de son existence s’élevant à 947 millions d’euros en 2019 et à 396 millions d’euros au premier semestre 2020 ». (...) La crise pandémique actuelle pourrait exercer une pression supplémentaire sur le marché immobilier et donc sur les opérations de la SAREB. Par conséquent, les parties prenantes pourraient être contraintes de reconsidérer le rôle et la stratégie de la SAREB en 2021" [25].
D’ores et déjà, avant même que la manne des fonds européens n’arrive, l’Ibex 35 veut déjà se la partager, répondant à l’appel du Président du Gouvernement. Pedro Sánchez a lancé un appel à l’indescriptible communauté d’affaires espagnole à manifestation d’intérêt pour le plan européen Next Generation, dont les propositions dépassent les 100 000 millions d’euros. Un chiffre qui pourrait plus que doubler si l’on tient compte des projets de construction et de transport émanant d’entreprises publiques comme Adif ou Renfe ou de ceux qui sont canalisés par des associations comme Seopan ou Confebus, comme l’a publié « Cinco Días » [26].
Dans le même ordre d’idées, l’inénarrable ministre de l’inclusion, de la sécurité sociale et de la migration, José Luis Escrivá, l’homme responsable du fiasco du Revenu minimum vital, a encouragé les vautours à investir en Espagne en janvier dernier lors du forum Investors Day, déclarant sans sourciller que son Revenu minimum vital, pourtant raté, « contribue à créer une société plus unie et inclusive » et « joue un rôle très significatif pour faire de l’Espagne un pays plus attractif pour les investissements » [27].
Traduction : Lucile Daumas
[1] La dette des administrations publiques atteignait 1311 milliards d’euros, soit 117,1% du PIB, en décembre 2020. Banco de España, 17/02/2021. Voir : https://www.bde.es/bde/es/secciones/prensa/Agenda/deuda-de-las-administraciones-publicas-segun-el-protocolo-de-deficit-excesivo—avance-mensual—diciembre-de-2020-.html
[2] Proyecto de Presupuestos Generales del Estado para 2021, Informe Económico y Financiero, Ministerio de Hacienda. Voir : https://www.sepg.pap.hacienda.gob.es/Presup/PGE2021Proyecto/MaestroTomos/PGE-ROM/doc/L_21_A_A1.PDF
[3] La deuda pública de España se dispara en 122.439 millones en 2020 y alcanza el 117,1% del PIB, máximos de 118 años, El Economista.es, 17/02/2021. Ver :https://www.eleconomista.es/economia/noticias/11054695/02/21/La-deuda-publica-de-Espana-se-disparo-en-122439-millones-en-2020-y-alcanza-el-1171-del-PIB-maximos-de-118-anos.html
[4] La carta de De Guindos pidiendo el rescate, con errores, Público.es, 25/06/2012. Voir :https://www.publico.es/espana/carta-guindos-pidiendo-rescate-errores.html
[5] Deuda pública de España, Expansión. Voir : https://datosmacro.expansion.com/deuda/espana
[6] España cerró 2012 con el déficit público más abultado de toda la UE, Expansión, 22/04/2013. Voir : https://www.expansion.com/2013/04/22/economia/1366622266.html
[7] Bankia ha devuelto un total de 3.303 millones de euros de los 10.620 que recibió del Estado en mayo de 2013, Bankia.com (consulté le 03/03/21) Voir : https://www.bankia.com/es/quienes-somos/modelo-negocio/devolucion-de-ayudas/
[8] Post-Programme Surveillance Report, Spain Automn 2020, European Commission. Voir :https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/economy-finance/ip140_en.pdf
[9] SAREB acuerda con el Gobierno movilizar hasta 15.000 viviendas sociales, SAREB, 17/02/202. Voir : https://www.sareb.es/es_ES/actualidad/noticias/sareb-acuerda-con-el-gobierno-movilizar-hasta-15.000-viviendas-sociales
[10] El banco malo quiere ser un buitre, CADTM, 11/02/2018. Voir : https://www.cadtm.org/El-banco-malo-quiere-ser-un-buitre
[11] Sobre Témpore Properties, Tempore properties (consulté le 04/03/2021). Voir : https://temporeproperties.es/tempore-properties/#sobre-tempore-properties
[12] Árqura Homes, un proyecto de SAREB, Arqura homes (consulté le 04/03/2021). Voir : https://www.arqurahomes.es/
[13] El banco malo, entre buitres yparásitos : Consejeros y altos directivos de la SAREB se embolsan más de 5 millones de euros públicos al año, CADTM, 22/05/2020. Voir : https://www.cadtm.org/El-banco-malo-entre-buitres-y-parasitos-Consejeros-y-altos-directivos-de-la
[14] El ’banco malo’ Sareb fuerza el desahucio de familias con menores a pesar de ser vulnerables : « Estamos destrozados », El Diario, 23/10/2020. Voir : https://www.eldiario.es/murcia/sociedad/banco-malo-sareb-fuerza-desahucio-familias-menores-pesar-vulnerables-destrozados_1_6310531.html
[15] Desahuciada una familia con cuatro menores en pleno estado de alarma, Cadena Ser, 27/10/2020. Voir : https://cadenaser.com/emisora/2020/10/27/radio_madrid/1603822672_594500.amp.html
[16] La carta de De Guindos pidiendo el rescate, con errores () Público, 25/06/2012. Voir : https://www.publico.es/espana/carta-guindos-pidiendo-rescate-errores.html
[17] De Guindos : “Esto no tiene nada que ver con un rescate, es apoyo financiero”, RTVE, 09/06/2012. Voir : https://www.rtve.es/noticias/20120609/guindos-rescate-banca/534242.shtml
[18] España pide un rescate de hasta 100.000 millones para la banca, El País, 10/06/2020. Voir : https://elpais.com/economia/2012/06/09/actualidad/1339230670_176850.html
[19] De Guindos, En 2012 sobre el rescate bancario : “No hay coste para los contribuyentes”, El Objetivo de la Sexta, 28/06/2015. Voir : https://www.youtube.com/watch?v=XTh9cSa708g
[20] Rato, De la burbuja inmobiliaria a la fusión Bankia-CaixaBank : veinte años de expolio bajo la supervisión de la Troika, CADTM, 02/11/2020. Voir : https://cadtm.org/Rato-de-la-burbuja-inmobiliaria-a-la-fusion-Bankia-CaixaBank-Veinte-anos-de
[21] De Guindos minimiza las pérdidas de dinero público por el rescate de Bankia en plena fusión con CaixaBank, RTVE, 17/09/2020. Voir : https://www.rtve.es/noticias/20200917/guindos-minimiza-perdidas-dinero-publico-rescate-bankia-plena-fusion-caixabank/2042373.shtml
[22] El fondo de recuperación europeo nos esclaviza a la deuda hasta la próxima generación, CADTM, 21/08/2020. Voir : https://www.cadtm.org/El-fondo-de-recuperacion-europeo-nos-esclaviza-a-la-deuda-hasta-la-proxima
[23] Recomendación del Consejo relativa al Programa Nacional de Reformas de 2019 de España y por la que se emite un dictamen del Consejo sobre el Programa de Estabilidad de 2019 de España, Comisión Europea, 05/06/2019. Voir : https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/2019-european-semester-country-specific-recommendation-commission-recommendation-spain_es.pdf
[24] Documento de trabajo de los servicios de la Comisión. Informe sobre España 2020, Comisión Europea, 26/02/2020. Voir : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/ES/TXT/PDF/?uri=CELEX:52020SC0508&from=EN
[25] Post-Programme Surveillance Report. Spain Automn 2020,European Commission. Voir : https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/economy-finance/ip140_en.pdf
[26] El Ibex se lanza a por fondos de la UE con planes por más de 100.000 millones, Cinco Días, 15/02/2021 Voir : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2021/02/12/companias/1613160756_792884.html
[27] Escrivá : “El IMV crea una sociedad más cohesionada e inclusiva y hace de España un país más atractivo para invertir, La Moncloa, 13/01/2021. Voir : https://www.lamoncloa.gob.es/serviciosdeprensa/notasprensa/inclusion/Paginas/2021/130121-escriva_spain_investor_day.aspx
est journaliste, membre du CADTM en Espagne. Elle est l’auteure, avec Jérôme Duval, du livre Construcción europea al servicio de los mercados financieros, Icaria editorial 2016. Elle développe le journal en ligne FemeninoRural.com.
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