29 mars 2005 par CADTM
Le 14 mars 2005, conformément aux exigences aveugles du FMI
FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.
À ce jour, 188 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).
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et de la Banque mondiale
Banque mondiale
BM
La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies. En 2011, 187 pays en étaient membres.
Créée en 1944 à Bretton Woods dans le cadre du nouveau système monétaire international, la Banque possède un capital apporté par les pays membres et surtout emprunte sur les marchés internationaux de capitaux. La Banque finance des projets sectoriels, publics ou privés, à destination des pays du Tiers Monde et de l’ex-bloc soviétique. Elle se compose des cinq filiales suivantes :
La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD, 189 membres en 2017) octroie des prêts concernant de grands secteurs d’activité (agriculture et énergie), essentiellement aux pays à revenus intermédiaires.
L’Association internationale pour le développement (AID, ou IDA selon son appellation anglophone, 164 membres en 2003) s’est spécialisée dans l’octroi à très long terme (35 à 40 ans, dont 10 de grâce) de prêts à taux d’intérêt nuls ou très faibles à destination des pays les moins avancés (PMA).
La Société financière internationale (SFI) est la filiale de la Banque qui a en charge le financement d’entreprises ou d’institutions privées du Tiers Monde.
Enfin, le Centre international de règlements des différends relatifs aux investissements (CIRDI) gère les conflits d’intérêts tandis que l’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) cherche à favoriser l’investissement dans les PED. Avec l’accroissement de l’endettement, la Banque mondiale a, en accord avec le FMI, développé ses interventions dans une perspective macro-économique. Ainsi la Banque impose-t-elle de plus en plus la mise en place de politiques d’ajustement destinées à équilibrer la balance des paiements des pays lourdement endettés. La Banque ne se prive pas de « conseiller » les pays soumis à la thérapeutique du FMI sur la meilleure façon de réduire les déficits budgétaires, de mobiliser l’épargne interne, d’inciter les investisseurs étrangers à s’installer sur place, de libéraliser les changes et les prix. Enfin, la Banque participe financièrement à ces programmes en accordant aux pays qui suivent cette politique, des prêts d’ajustement structurel depuis 1982.
TYPES DE PRÊTS ACCORDÉS PAR LA BM :
1) Les prêts-projets : prêts classiques pour des centrales thermiques, le secteur pétrolier, les industries forestières, les projets agricoles, barrages, routes, distribution et assainissement de l’eau, etc.
2) Les prêts d’ajustement sectoriel qui s’adressent à un secteur entier d’une économie nationale : énergie, agriculture, industrie, etc.
3) Les prêts à des institutions qui servent à orienter les politiques de certaines institutions vers le commerce extérieur et à ouvrir la voie aux transnationales. Ils financent aussi la privatisation des services publics.
4) Les prêts d’ajustement structurel, censés atténuer la crise de la dette, qui favorisent invariablement une politique néo-libérale.
5) Les prêts pour lutter contre la pauvreté.
Site :
, le gouvernement nigérien a décidé d’augmenter la TVA sur les produits de première nécessité.
En réaction à cette nouvelle attaque néolibérale, la population nigérienne, soutenue par les mouvements sociaux, a exprimé de manière claire son mécontentement : manifestation de 150 000 personnes dans les rues de Niamey le 15 mars, opération « villes mortes » dans les grandes villes le 22, grand meeting prévu le 31...
Face à cette mobilisation historique associant toutes les couches de la population, le gouvernement est en crise. Il n’a trouvé d’autre réponse que d’arrêter les responsables des mouvements sociaux.
Ces arrestations se sont faites sans le moindre mandat et au détriment des principes démocratiques élémentaires.
Morou Amadou, Nouhou Arzika, Kassoum Issa, Moustafa Kadi, responsables de la Coalition Equité contre la vie chère, et Moussa Tchangari, responsable d’Alternatives Espace Citoyen, sont déjà sous les verrous. Les autres responsables de la coalition ainsi que le Secrétaire Général de la plus grosse centrale syndicale du Niger, la CDTN (Confédération démocratique des travailleurs du Niger) sont à l’heure actuelle recherchés par les forces de l’ordre.
Le gouvernement a choisit son camp : il préfère s’aligner sur les politiques néolibérales préconisées par les gouvernements et les institutions du Nord, plutôt que d’écouter les revendications légitimes de sa population.
Cela est inacceptable.
Le réseau international CADTM (Comité pour l’Annulation de la dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
du Tiers Monde) manifeste sa solidarité envers les mouvements sociaux nigériens. Il exige la libération immédiate des personnes interpellées et l’arrêt des poursuites. Il exige également l’annulation de la dette extérieure publique du Niger et l’abandon des politiques d’ajustement structurel qu’elle implique, sous la férule des créanciers qui ne voient que leur propre intérêt.
Claude Quemar, secrétaire général du CADTM France
Olivier Bonfond, membre du CADTM Belgique
Malam Harou Hamza, membre du réseau CADTM International,
RNDD Niger (Réseau National Dette et Développement)
(actuellement présents au Niger)
Pour tout contact :
Au Niger : association Alternative : 00 227 74 24 39
Responsable du RNDD Niger (membre du CADTM) : Ibrahim Yacouba : 00 227 96 95 98
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