Maroc
4 mai 2014 par Christine Vanden Daelen
Séminaire du CADTM Afrique « Femmes, dette et microcrédit » - Acte II [1]
Comme tout au long du séminaire, les travaux reprirent sous la houlette de chants, danses et slogans invitant les participantes à se remettre à l’ouvrage.
D’entrée de jeu, Lucile Daumas attira notre attention sur l’aberration qui structure la logique de la microfinance : « Pour les institutions de microcrédits, la lutte contre la pauvreté se limite à promouvoir l’accès à la banque pour les plus pauvres : une fois qu’ils auront un compte bancaire, ils seront mieux armés pour s’en sortir et pourront mettre un terme à leur dénuement… ». Lucile précise que si les microcrédits sont chapeautés dans le monde par les Etats, les agences et banques de « développement », la Banque mondiale
Banque mondiale
BM
La Banque mondiale regroupe deux organisations, la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) et l’AID (Association internationale de développement). La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies.
En 2022, 189 pays en sont membres.
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et des fondations privées, les client-e-s de la microfinance n’ont, la plupart du temps, pas d’autre alternative pour rembourser leurs prêts que de puiser dans leur épargne personnelle (lorsqu’elle existe), de vendre leurs biens (lorsqu’il en ont) ou de contracter de nouveaux crédits. Maria Elena Saludas embraya en établissant le lien entre micro et macrocrédit, entre endettement des personnes et endettement des Etats. Qu’elle soit au niveau des individus ou des Etats, la dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
demeure est un instrument qui sert uniquement les intérêts du capitalisme. La dette publique est synonyme de fuite de capitaux et sert bien souvent à l’achat d’armes tandis que les microcrédits se développent sur le dos des pauvres. « S’ils n’ont pas beaucoup d’argent, ils sont du moins toujours plus nombreux et constituent de ce fait, un marché rentable ». Face à la complicité des Etats avec la microfinance et les IFI, Maria Elena affirme qu’il ne faut attendre d’eux aucune solution. « La seule alternative est l’éducation populaire tournée vers l’action
Action
Actions
Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l’actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales.
et l’organisation et le renforcement de la lutte. Il est impératif de réaliser un audit de la dette des Etats et des microcrédits pour savoir ce qui est odieux et illégal et dès lors, à ne pas rembourser ». Les débats permirent d’affiner la compréhension du fonctionnement du « système dette », de mieux identifier les institutions qui détiennent richesses et pouvoir ainsi que l’idéologie qui les soutient et enfin, de mieux cerner pourquoi IFI et microcrédits mettent un point d’honneur à exploiter les plus vulnérables, les plus pauvres et donc encore majoritairement les femmes.
L’animation par Pauline Imbach de la ligne du temps [2] a permis de retracer l’histoire de l’endettement, d’expliciter les mécanismes qui ont conduit à la crise la dette de 1982 suivie de l’imposition des PAS pour enfin constater qu’une très grande partie de cette dette sert non pas les intérêts du peuple mais bien ceux des dictateurs et des créanciers. Pauline clôtura son intervention par cette remarque pertinente : « La question de la dette est purement politique. On peut la déconnecter de l’économie. De fait, la somme qu’elle représente [3] est tout à fait dérisoire pour le Nord tout comme pour les IFIs ! »
En fin de journée, les participantes se répartirent en groupes de travail pour identifier, à partir de leurs vécus et savoirs, les impacts de la dette sur les femmes.
Contrairement à ce qui était initialement envisagé, les femmes de Ouarzazate se joignirent à ces sous-groupes ainsi qu’à la totalité des travaux, ce qui est assez unique car en dépit des différences de langues, de niveaux de connaissances et d’informations, les échanges d’expériences et les apports réciproques avec les militantes du CADTM purent ainsi avoir lieu tout au long de ces quatre journées. Etant responsables (contre contribution financière bien entendu) des repas, les femmes en lutte contre les microcrédits organisèrent une rotation dans leur travail leur permettant à toutes d’être successivement parties prenantes à la formation. Il va sans dire que leurs contributions d’activistes de la base ont donné une tonalité particulière et ont enrichit considérablement ce séminaire international.
Christine Vanden Daelen dans son exposé « La dette, les PAS : analyse des impacts sur la vie des femmes » repris bon nombre des constats élaborés la veille et les contextualisa en fonction des principales mesures macroéconomiques au menu de l’ajustement structurel [4]. En empêchant tout processus émancipatoire des femmes, la dette n’est pas neutre au niveau du genre. Elle approfondi la pauvreté des femmes, durci et aggrave les inégalités entre les sexes, renforce le patriarcat et la division sexuelle du travail, précarise la santé, l’éducation et l’emploi des femmes et génère une augmentation considérable de la charge de leur travail gratuit fourni pour amortir les effets dévastateurs des PAS tout comme un accroissement des violences à leur égard. Or, « alors qu’elles en supportent les pires conséquences, les femmes n’ont à payer aucune dette de quelque nature soit-elle. Ce sont elles les véritables créancières au niveau national et international. Elles sont titulaires d’une énorme dette sociale. Sans leur travail gratuit de production, de reproduction et de soins aux personnes, nos sociétés péricliteraient tout simplement ! ». Christine termina son exposé en rappelant que la participation des femmes à la lutte pour le non-paiement de la dette extérieure ne date pas d’hier. « Depuis son début dans les années 80’, les femmes sont les fers de lance d’un large mouvement de contestation au « système dette » et d’élaborations d’alternatives radicales à la mondialisation
Mondialisation
(voir aussi Globalisation)
(extrait de F. Chesnais, 1997a)
Jusqu’à une date récente, il paraissait possible d’aborder l’analyse de la mondialisation en considérant celle-ci comme une étape nouvelle du processus d’internationalisation du capital, dont le grand groupe industriel transnational a été à la fois l’expression et l’un des agents les plus actifs.
Aujourd’hui, il n’est manifestement plus possible de s’en tenir là. La « mondialisation de l’économie » (Adda, 1996) ou, plus précisément la « mondialisation du capital » (Chesnais, 1994), doit être comprise comme étant plus - ou même tout autre chose - qu’une phase supplémentaire dans le processus d’internationalisation du capital engagé depuis plus d’un siècle. C’est à un mode de fonctionnement spécifique - et à plusieurs égards important, nouveau - du capitalisme mondial que nous avons affaire, dont il faudrait chercher à comprendre les ressorts et l’orientation, de façon à en faire la caractérisation.
Les points d’inflexion par rapport aux évolutions des principales économies, internes ou externes à l’OCDE, exigent d’être abordés comme un tout, en partant de l’hypothèse que vraisemblablement, ils font « système ». Pour ma part, j’estime qu’ils traduisent le fait qu’il y a eu - en se référant à la théorie de l’impérialisme qui fut élaborée au sein de l’aile gauche de la Deuxième Internationale voici bientôt un siècle -, passage dans le cadre du stade impérialiste à une phase différant fortement de celle qui a prédominé entre la fin de Seconde Guerre mondiale et le début des années 80. Je désigne celui-ci pour l’instant (avec l’espoir qu’on m’aidera à en trouver un meilleur au travers de la discussion et au besoin de la polémique) du nom un peu compliqué de « régime d’accumulation mondial à dominante financière ».
La différenciation et la hiérarchisation de l’économie-monde contemporaine de dimension planétaire résultent tant des opérations du capital concentré que des rapports de domination et de dépendance politiques entre États, dont le rôle ne s’est nullement réduit, même si la configuration et les mécanismes de cette domination se sont modifiés. La genèse du régime d’accumulation mondialisé à dominante financière relève autant de la politique que de l’économie. Ce n’est que dans la vulgate néo-libérale que l’État est « extérieur » au « marché ». Le triomphe actuel du « marché » n’aurait pu se faire sans les interventions politiques répétées des instances politiques des États capitalistes les plus puissants (en premier lieu, les membres du G7). Cette liberté que le capital industriel et plus encore le capital financier se valorisant sous la forme argent, ont retrouvée pour se déployer mondialement comme ils n’avaient pu le faire depuis 1914, tient bien sûr aussi de la force qu’il a recouvrée grâce à la longue période d’accumulation ininterrompue des « trente glorieuses » (l’une sinon la plus longue de toute l’histoire du capitalisme). Mais le capital n’aurait pas pu parvenir à ses fins sans le succès de la « révolution conservatrice » de la fin de la décennie 1970.
néolibérale ». Durant le débat, les échanges abordèrent de nombreuses thématiques telles que la corrélation entre taux d’endettement des Etats élevé et bas taux de scolarisation des filles ou encore les liens entre dette et migrations, les résultats des luttes émancipatrices des femmes africaines, la part de la contribution des hommes dans la lutte féminine, le recul des droits et des libertés des femmes en Europe, la dévaluation
Dévaluation
Modification à la baisse du taux de change d’une monnaie par rapport aux autres.
de la monnaie locale, l’audit de la dette, les acteurs du libre-échange dans le secteur du textile et des usines d’assemblage et enfin, le travail dévalué et extrêmement non protégé des ouvriers et ouvrières dans les usines en Asie. La relation intrinsèque entre exploitation sans cesse renforcée des femmes et patriarcat a également été mise en relief. Il fut admis que les PAS profitent de cette idéologie pour accentuer la charge du travail gratuit des femmes. Le tout permet de faire des économies sur leur dos pour notamment dégager des devises en vue du remboursement de la dette.
Les participantes se répartirent en sous-groupes de travail afin d’affiner leurs stratégies face à la dette illégitime.
Elles identifièrent une série d’actions à mener. Comme les organisations existantes sont la plupart du temps achetées et/ou infiltrées par l’Etat, les syndicats souvent sourds aux revendications et analyses des femmes et les associations militantes reproduisent en leur sein la domination masculine, les participantes proposent de constituer des collectifs autonomes de femmes. Elles estiment qu’il leur faut simultanément occuper l’espace public au maximum sans se laisser intimider par les menaces et la répression policière pour faire entendre la voix des femmes. Afin de créer un rapport de force conséquent, elles proposent d’accroitre sans cesse la sensibilisation, la mobilisation et les connaissances des femmes sur les thèmes de la dette et des alternatives à la mondialisation néolibérale. Puisque les femmes sont partout surchargées de travail, pour atteindre celles qui ne sont pas encore conscientisées, les militantes du CADTM Afrique proposent de les rencontrer sur leurs lieux de travail (publiques ou privés), d’aller dans les écoles, dans les universités, etc., afin d’impliquer le plus de femmes possibles qu’elles soient alphabétisées ou non. Des actions concertées le même jour, avec un scénario commun, dans tous les pays où sont présentes les associations du CADTM Afrique permettraient de renforcer la visibilité des luttes des femmes contre la dette et les microcrédits. L’élaboration d’un document identifiant les impacts spécifiques de la dette sur les femmes dans leurs pays respectifs a aussi été identifiée. Enfin, les participantes soulignèrent l’importance de la solidarité internationale : « Il faut l’alimenter et s’appuyer sur elle pour faire avancer les luttes locales, nationales et continentales ».
En ce qui concerne les interlocuteurs à interpeller pour faire avancer les luttes, les participantes au séminaire s’accordèrent sur le fait, qu’au vu de l’orientation néolibérale généralisée des gouvernements, le lobbying politique non ciblé était une perte de temps. Il faut privilégier une action visant des femmes et hommes politiques réellement à l’écoute des mobilisations populaires afin de construire avec eux alliances et travail collectif. Il est également important et judicieux de s’adresser aux médias et de préférence aux médias alternatifs, aux leadeurs/euses d’opinions, aux étudiant-e-s, aux universitaires, aux instituts de recherches, aux juristes et enfin, aux autres mouvements sociaux afin qu’ils comprennent et s’approprient les revendications des femmes en lutte contre la dette et les microcrédits.
Parmi les outils susceptibles de faire progresser le combat en vue de l’audit et de l’annulation des microcrédits et de la dette publique illégitimes, les femmes membres de l’association contre la microfinance de la région de Ouarzazate et les militantes du CADTM Afrique mentionnèrent : la réalisation de boites à outils en destination d’un public analphabète, l’élaboration de brochures pédagogiques, de banderoles, d’affiches, l’écriture de communiqués de presse, la réalisation de sketches, de chants et de slogans faisant passer au plus grand nombre leurs revendications. Le renforcement et l’élargissement de la liste électronique Luttes féministes internationales du CADTM (luttefemint chez cadtm.org) permettra de coordonner les actions des militantes et de faire circuler l’information sur leurs luttes et évènements qui structurent politiquement leur quotidien.
Après ce travail intense d’élaboration collective, Emilie Atchaka de la CADD Bénin partagea son expérience d’alternative concrète au microcrédit : la création d’une mutuelle d’épargne-crédit solidaire et autogérée par les femmes. Elle a synthétisé très concrètement, documents à l’appui, le fonctionnement de l’association qui regroupe plus de 4.500 membres. Pour éviter les travers de la microfinance qui accorde des crédits a tout va sans se soucier ni des capacités de remboursement des « client-e-s » ni de la rentabilité du projet à l’origine de la demande de crédit, au CADD existent des Comités qui étudient la faisabilité et la rentabilité de l’activité présentée pour obtenir un prêt tout en en assurant son suivi. De plus, si une femme rencontre quelques difficultés avec son projet, la CADD lui propose des alternatives afin de prévenir tout surendettement. L’épargne constituée par les membres de la CADD leur servira, entre autres, à assurer leurs vieux jours. Emilie précise qu’il n’y a pas de garantie exigée en contrepartie de l’octroi du crédit. Le taux d’intérêt
Taux d'intérêt
Quand A prête de l’argent à B, B rembourse le montant prêté par A (le capital), mais aussi une somme supplémentaire appelée intérêt, afin que A ait intérêt à effectuer cette opération financière. Le taux d’intérêt plus ou moins élevé sert à déterminer l’importance des intérêts.
Prenons un exemple très simple. Si A emprunte 100 millions de dollars sur 10 ans à un taux d’intérêt fixe de 5 %, il va rembourser la première année un dixième du capital emprunté initialement (10 millions de dollars) et 5 % du capital dû, soit 5 millions de dollars, donc en tout 15 millions de dollars. La seconde année, il rembourse encore un dixième du capital initial, mais les 5 % ne portent plus que sur 90 millions de dollars restants dus, soit 4,5 millions de dollars, donc en tout 14,5 millions de dollars. Et ainsi de suite jusqu’à la dixième année où il rembourse les derniers 10 millions de dollars, et 5 % de ces 10 millions de dollars restants, soit 0,5 millions de dollars, donc en tout 10,5 millions de dollars. Sur 10 ans, le remboursement total s’élèvera à 127,5 millions de dollars. En général, le remboursement du capital ne se fait pas en tranches égales. Les premières années, le remboursement porte surtout sur les intérêts, et la part du capital remboursé croît au fil des ans. Ainsi, en cas d’arrêt des remboursements, le capital restant dû est plus élevé…
Le taux d’intérêt nominal est le taux auquel l’emprunt est contracté. Le taux d’intérêt réel est le taux nominal diminué du taux d’inflation.
est de 2% dégressif et ce sont les femmes qui décident de l’échelonnement des remboursements. La CADD, pour assurer son indépendance, son autonomie, fonctionne à partir de ses fonds propres
Fonds propres
Capitaux apportés ou laissés par les associés à la disposition d’une entreprise. Une distinction doit être faite entre les fonds propres au sens strict appelés aussi capitaux propres (ou capital dur) et les fonds propres au sens élargi qui comprennent aussi des dettes subordonnées à durée illimitée.
. Ses responsables sont des militantes. Notons qu’une partie des capitaux générés par les faibles intérêts perçus par la CADD servent en partie à renforcer les capacités des femmes via des formations sur la gestion d’un commerce et l’alphabétisation. Il apparait très clairement, via les explications d’Emilie, que cette initiative d’épargne-crédit solidaire et autogérée en favorisant l’autonomie financière des femmes leur ouvre la porte vers une réappropriation de leur futur, une reprise de confiance en leurs capacités masquées par une pauvreté brisant toute confiance en soi. De plus, en permettant aux femmes de se dégager de la survivance, « la CADD favorise leur engagement politique et le développement d’une réflexion critique plus globale ». Le débat fut structuré par des demandes précises qui témoignent de l’intérêt très fort des participantes pour cette alternative à la microfinance. Si ATTAC Burkina Faso manifesta sa volonté de stimuler la création d’une mutuelle d’épargne-crédit semblable à celle mise sur pied par la CADD, les femmes de Ouarzazate déclarèrent que les contenus du séminaire les ont motivées à s’engager dans des alternatives très concrètes telles que la création de Coopératives de fabrication de tissus.
La nécessité unanimement partagée de mettre en pratique des alternatives sans pour autant servir de substitut aux responsabilités fondamentales de l’Etat ni d’abandonner la lutte pour une justice sociale garantie par des services publics gratuits et de qualité constitua une excellente conclusion à cette troisième journée de formation. La soirée fit place à la danse, aux rires et aux chants. Les femmes de l’association de lutte contre les microcrédits de Ouarzazate, désireuses de partager quelques aspects de leur culture, vêtirent les militantes du CADTM de l’habit traditionnel amazigh. Aux sons des tambourins et darboukas, des pieds qui frappent la terre et des mains qui claquent en rythme, la fête battit son plein jusqu’à étonner les habitant-e-s du quartier peu habitué-e-s à tel tumulte nocturne...
Lors de la matinée précédant le lancement de la caravane, les participantes élaborèrent le plan d’action de la Coordination internationale des luttes féministes du CADTM :
En fin de parcours, l’évaluation collective, à chaud, du séminaire amena à une conclusion unanimement partagée : Il faut continuer ! Il faut renouveler ce type de formation ! Les militantes du CADTM Afrique ont encore besoin de se renforcer afin de devenir des relais sur la question de la dette, des microcrédits et de l’audit. Un CADTM Afrique comptant parmi ses membres des femmes s’étant appropriées ses thématiques prioritaires de travail sera un CADTM Afrique renforcé et encore plus représentatif des populations pour lesquelles il se bat.
[1] Cet article a été rédigé en s’aidant des comptes-rendus journaliers écrits par Agnès Adélaïde Metougou de la Plateforme d’information et d’action sur la dette (PFIAD – Cameroun), Lina Doua du FNDP Côte d’Ivoire, RABIA El Houari et Majdouline Benkharab d’ATTAC/CADTM Maroc, Salamata Sidibe d’ATTAC Burkina Faso et Béni Kiangebeni de NAD UNIKIN en RDC
[2] Cet outil est disponible sur le site du CADTM : http://cadtm.org/La-ligne-du-temps,8628
[3] La dette extérieure publique des PED est estimée en 2011 à 1.532 Milliards de dollars. Celle de l’Afrique Sub-saharienne se monte à 180 Mds $…A titre de comparaison, les dépenses militaires annuelles au niveau mondial atteignent (en 2011) 1. 740 Mds $, tandis que les dépôts des riches des PED dans les banques du Nord en 2007 sont de 2.380 Mds $. Cf. « Les Chiffres de la dette 2014 », CADTM.
[4] Son exposé est disponible ci-dessous.
[5] Ils seront accessibles sur le site du CADTM
[6] Idem
[9] Cette pétition est disponible sur le lien : http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_ministre_de_la_justice_Au_Maroc_soutien_aux_victimes_des_microcredits_de_Ouarzazate//?launch
[10] Des Coordinations féministes existent au sein d’ATTAC Togo, de la plateforme CADTM Sénégal et de la CADD Bénin. Elles ont déjà réalisé une série d’actions concrètes et identifié des perspectives et projets futurs. Pour plus d’informations à ce sujet, voir les comptes-rendus journaliers du séminaire qui seront disponibles sur le site du CADTM.
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