Bruxelles, Belgique
24 novembre 2012 par CADTM
Partout en Europe, le remboursement de la dette est le prétexte utilisé par les gouvernants pour mettre en œuvre le plus grand recul social depuis la seconde guerre mondiale. Partout les droits des citoyen-ne-s et les conquêtes sociales sont mis à mal.
Le CADTM propose des alternatives à cette logique injuste et mortifère. Certaines ont été concrètement mises en place dans les pays du Sud et méritent qu’on s’y attarde, d’autres sont en cours et méritent qu’on les renforce. De nouvelles sont à venir et méritent qu’on les construise ensemble.
Mardi 20 novembre, le Séminaire international sur la dette et les droits humains portait sur l’audit citoyen de la dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
et les circonstances dans lesquelles une dette publique peut être annulée, notamment lorsqu’elle est odieuse, illégale ou illégitime.
Lire la Synthèse de ce 11e séminaire international du Réseau CADTM
Les 21 et 22 novembre, le CADTM avait invité les personnes engagées dans l’audit citoyen de la dette, ou qui veulent s’y investir, à échanger sur les expériences acquises et les problèmes rencontrés. Étaient présents des délégués d’Espagne, du Portugal, de France, d’Italie, de Grèce, d’Irlande, du Royaume-Uni, de Belgique, de Tunisie, d’Égypte, du Brésil, d’Argentine, de Colombie…
Samedi 24 novembre, nous avons analysé les abus et les délits commis par les banques avec la complicité des responsables publics en charge de leur contrôle. Nous avons présenté différentes actions
Action
Actions
Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l’actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales.
entreprises par des citoyen-ne-s, des collectifs et des élu-e-s qui ne veulent plus banquer. L’objectif de cette conférence était à la fois d’échanger sur les alternatives et les résistances mais aussi de renforcer la solidarité entre les pays et la convergence entre les différentes organisations.
Pour terminer, Désiré Prunier nous a présenté sa Conférence gesticulée sur la dette ou comment, en 2032 le dett’système a été définitivement enterré et remplacé par le Service Public Monétaire Mondial !
Bruxelles, 24 novembre : Réussite de la conférence « Et si on arrêtait de Banquer ? » La semaine d’action contre la dette organisée par le CADTM en collaboration avec d’autres mouvements s’est clôturée samedi 24 novembre avec une conférence dont l’objectif était de présenter les alternatives à l’acceptation résignée des recapitalisations bancaires et des politiques d’austérité qui s’ensuivent. L’événement se déroulait dans le cœur historique de Bruxelles et environ 170 personnes se sont déplacées de Belgique, de France, d’Espagne, du Portugal, de Grèce, du Royaume-Uni, d’Irlande, de Suisse, du Maroc pour y participer. La conférence a commencé avec une très bonne nouvelle quant à l’impact du message porté par le CADTM (avec la FGTB et le CEPAG) en faveur d’un audit de la dette : le dessin animé A qui profite la dette ? a été vu par plus de 50 000 en un peu plus de 3 jours. C’est un record pour ce genre de message à l’échelle de la Belgique qui compte environ 5 millions de francophones (à la date du 26 novembre au moment où ces lignes sont écrites on dépasse 70 000 téléchargements, voir A-qui-profite-la-dette ). Après la projection du dessin animé, les discussions se sont ouvertes avec un récit clair et pédagogique sur les origines de la crise bancaire par Aline Fares du CADTM Bruxelles. Elle nous a notamment montré comment la déréglementation systématique lancée depuis une trentaine d’années a permis aux banques et autres institutions financières de croitre dans des proportions démesurées et de prendre des risques insensés sans en assumer les conséquences, mais en les faisant porter aux pouvoirs publics. Olivier Bonfond, économiste et conseiller au CEPAG nous a ensuite présenté une analyse des grandes causes de l’endettement public belge.
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Cycle de formation du CADTM
Dette et féminisme8 mars, par CADTM , Camille Bruneau
8 mars, par CADTM , Attac France
Cycle de formation du CADTM
FMI : Fonctionnement et action en Argentine, au Sri Lanka et en Zambie22 février, par CADTM , Eric Toussaint , Pablo Laixhay , Pierre-François Grenson , Maxime Perriot
Cycle de formation du CADTM
Thomas Sankara et Fidel Castro pour un non-paiement de la dette22 février, par CADTM , Eric Toussaint , Pierre-François Grenson , Maxime Perriot
Cycle de formation du CADTM
Histoire critique de la Banque mondiale21 février, par CADTM , Eric Toussaint , Dominique Waroquiez , Mathieu Lambert
13 février, par CADTM
Cycle de formation du CADTM
Audits de la dette en Équateur et en Grèce10 février, par CADTM , Eric Toussaint , Maxime Perriot , Mathieu Lambert
Cycle de formation du CADTM
S’orienter dans les bases de données sur la dette30 janvier, par CADTM
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Grands conflits autour des dettes souveraines durant les XIXe et XXe siècles23 janvier, par CADTM , Eric Toussaint , Dominique Waroquiez , Pablo Laixhay , Maxime Perriot , Mathieu Lambert
Cycle de formation du CADTM
La doctrine de la dette odieuse16 janvier, par CADTM , Eric Toussaint