Étant le principal événement du CADTM Europe, cette Université est l’occasion de revenir sur les grands moments qui ont marqué l’actualité. Nous vous proposons pour cette nouvelle édition de faire un retour sur des mobilisations - toujours en cours - un peu partout dans le monde : le mouvement des gilets jaunes, le mouvement féministe international, le mouvement « Youth for Climate », ainsi que l’insurrection en Algérie ou ailleurs...
Nous constatons que le mouvement féministe est aujourd’hui particulièrement transversal et massif : partout dans le monde, les femmes se lèvent, dénoncent, réagissent au sexisme, à toutes les formes de violence patriarcale, aux discriminations qu’elles subissent et à la financiarisation de leurs vies. C’est en raison de cela que dans chaque parcours, une note particulière sera accordée à cette thématique, en incluant notamment un atelier non-mixte réservé aux femmes dans le programme [1] ! Nous n’en disons pas plus, vous découvrirez tout cela dans le programme final !
En lien avec toutes ces mobilisations et au travers de différents parcours, nous aborderons des thématiques chères au CADTM : la dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
grecque, les fonds vautours
Fonds vautour
Fonds vautours
Fonds d’investissement qui achètent sur le marché secondaire (la brocante de la dette) des titres de dette de pays qui connaissent des difficultés financières. Ils les obtiennent à un montant très inférieur à leur valeur nominale, en les achetant à d’autres investisseurs qui préfèrent s’en débarrasser à moindre coût, quitte à essuyer une perte, de peur que le pays en question se place en défaut de paiement. Les fonds vautours réclament ensuite le paiement intégral de la dette qu’ils viennent d’acquérir, allant jusqu’à attaquer le pays débiteur devant des tribunaux qui privilégient les intérêts des investisseurs, typiquement les tribunaux américains et britanniques.
en lien avec le droit au logement, la privatisation des banques en Europe, l’endettement au Sud, etc. Dans le même ordre d’idées, nous parlerons de la situation politique européenne (suite aux élections de cette année) et des pratiques d’audit citoyen de la dette.
Enfin, pour terminer ces journées en beauté, des spectacles & soirées musicales vous seront proposés. Et surtout n’oubliez pas, il y aura bien des animations pour enfants pour vous permettre d’assister à autant d’activité que vous le désirez. Il reste encore quelques lits pour les indécis.es !!! Inscrivez - vous ci-dessous !
Jeudi 5 septembre
20h -22h : Projection - débat autour du film J’veux du soleil de François Ruffin et Gilles Perret.
Vendredi 6 septembre
10h-12h15 : Plénière d’ouverture
Hommage aux mobilisations populaires à travers le monde avec Cindy Decampos, (protagoniste du film J’veux du soleil, Gilet jaune France), Ghaliya Djelloul (UCL, Belgique), Juliana Santos Wahlgren (European network against racism, Brésil), Chadia Arab (sociologue, France) - Modération : Jehosheba Bennett (CADTM Belgique) - INTERPRÉTARIAT : EN/ES/IT◄►FR
14h-15h55 :
- Animation interactive : Quels outils du CADTM pour comprendre la dette grecque ? avec Anouk Renaud, Eva Betavatzi (CADTM Belgique). À partir de supports vidéos, cet atelier sera un parfait récapitulatif pour ceux et celles qui n’ont pas tout pigé sur la dette publique grecque ! Une occasion aussi d’utiliser les outils et informations compilés dans la nouvelle brochure pédagogique du CADTM et Zin TV (atelier spécial débutant.e.s)
- Chantier collectif : Comment créer des outils communs, en Europe, pour sensibiliser contre la dette ? Cet atelier ouvert à tou·te·s sera l’occasion d’échanger des idées avec quelques contributeurs/trices internationaux/ales au « Cahier de revendications communes sur la dette et la nécessité d’un réel contrôle citoyen sur la finance » auquel ont pris part une quinzaine d’organisations. Il s’agira de voir ensemble comment développer, par delà les frontières, des outils de sensibilisations communs sur les enjeux et les alternatives soulevés dans ce document. Une version résumée du cahier de revendications sera disponible à l’accueil. Avec les militant·e·s d’ACiDe Bruxelles. INTERPRETARIAT EN◄►FR.
- De quoi la transition est-elle le nom avec Hervé Krief (écran total) ; Thierry Amougou (économiste UCL) - Modération : Robin Delobel (CADTM Belgique)
Comment le discours écologique se réduit très majoritairement à la question climatique et comment le décentrer. Colonisation du numérique et colonisation pour le numérique se font au nom de la transition. Nous verrons comment renverser les discours dominants sur le climat à travers une critique décoloniale et critique radicale du monde numérique.
- Atelier participatif : Autodéfense féministe en milieu militant (non mixte sans hommes cisgenre*) - Animation : Chiara Filoni - // * Une personne cisgenre est une personne qui se reconnaît dans le genre qui lui a été assigné à sa naissance // Le patriarcat ne s’arrête pas aux portes de nos organisations ou collectifs militants ! Partageons nos vécus et construisons ensemble des stratégies pour faire face aux violences sexistes.
16h20-18h15 :
- Dette coloniale et réparations avec Saïd Bouamama (FUIQP) ; Mireille-Tsheusi Robert (Bamko) - Modération : Robin Delobel (CADTM Belgique)
En quoi les réparations et les restitutions sont nécessaires afin de lutter contre le racisme. Ces problématiques sont d’actualité pour des enjeux de racisme et d’inégalités qui se développent en Belgique et en France. Enjeux et pistes de réflexion.
- Animation et chantier collectif : Comment la dette et l’austérité affectent spécifiquement les femmes ? avec Camille Bruneau (CADTM Belgique) Cet atelier interactif sera l’occasion de découvrir et de discuter de notre dernier outil pédagogique , « la dettingite », créée par une équipe de militant.e.s. Il explore l’impact genré des politiques d’austérité et de la dette publique. Encore en cours d’élaboration, nous profitons de l’université d’été pour former un groupe de travail autour de cette animation !
- Quels scénarios politiques après les élections européennes ? Quelles alternatives pour l’Europe ? ReCommons Europe avec Eric Toussaint (CADTM Belgique), Gonzalo Donaire (Podemos), Cristina Quintavalla (CADTM Italie) - Modération : Nathan Legrand (CADTM Belgique) - INTERPRETARIAT IT/EN◄►FR. Suite aux dernières élections européennes nous assistons à la droitisation du spectre politique européen. Dans ce contexte, quelles sont les perspectives pour ces prochaines années au sein de l’Union Européenne ? Nous pourrons en discuter à la lumière du Manifeste ReCommons Europe.
- Polarisations centre-périphérie : Capitalisme, endettement et migrations Parmi les millions de personnes qui fuient leurs conditions de vie indécentes, celles qui migrent pour des raisons économiques sont nombreuses. En Espagne, les femmes saisonnières marocaines qui travaillent dans les champs de fraises refusent la résignation face à un système migratoire les ayant laissées à la marge. En Belgique, la résistance s’organise dans un contexte de plus en plus hostile. Avec Chadia Arab (sociologue, France), France Arets (CRACPE, Belgique).
20h30-21h30 : Conférence gesticulée de Laure Clerjon : Autrices, lutteuses et poétesses remontent en selle ! Ou comment l’expérience de la non-mixité nous transforme…
21h45 à 22h30 : Stéphane (chanson à texte, acoustique)
22h30 : Dj Kitoko
Samedi 7 septembre
9h30-12h15 :
- Villes, spéculation immobilière, fonds vautours VS droit au logement
La spéculation immobilière porte atteinte au droit au logement. Le logement est soumis aux logiques des marchés financiers : les habitants se retrouvent dépossédés de leurs villes. Ainsi, alors qu’à Berlin la lutte continue pour l’expropriation des grands bailleurs de logements, à Barcelone les locataires s’organisent pour faire valoir leur droit au logement face à des entreprises prédatrices comme Airbnb. Nous pourrons discuter avec des militant.e.s et chercheu.r.se.s de ces mouvements qui donnent de nouvelles perspectives avec Margot Verdier (mouvement squat, Belgique), Sara Fernandes (Habita Portugal), Marta Ill (Sindicat de Llogaters, Barcelone), Renaud Duterme (CADTM Belgique) Modération : Eva Betavatzi (CADTM Belgique) - INTERPRÉTARIAT : ES◄►FR
- Quelle(s) radicalité(s) dans les luttes écologiques : Anti-nucléaire et Marches Climat Alors que les enjeux et luttes écologistes préoccupent de plus en plus, qu’en est-il des solutions proposées à travers les mobilisations ? Pourquoi certaines luttes « écologiques » sont soutenues publiquement alors que d’autres subissent une répression extrême ? Nous explorons ici quelques enjeux, pistes radicales et défis de luttes. Avec Joeskine Sabbe (Students for Climate), Amaury Ghijselings (Greenpeace Belgium), Isabelle Masson Loodts. Modération : Sébastien Kennes (Rencontre des Continents – Act for Climate Justice)
- Marchés financiers, spéculation et endettement : vers une prochaine crise globale ? avec Cristina Quintavalla (CADTM Italie), Eric Toussaint (CADTM Belgique), Sushovan Dhar (CADTM Inde) - INTERPRÉTARIAT : IT◄►FR. Plus de 10 après l’éclat de la crise économique la plus importante depuis des décennies, de plus en plus d’indicateurs et d’acteurs avertissent l’imminence d’une nouvelle crise financière. Quelles sont les clés pour comprendre les facteurs qui nous conduisent vers cette nouvelle crise ?
- Atelier participatif : Lecture collective : « Féminisme pour les 99% » (en mixité) - Animation : Anouk Renaud (CADTM Belgique). Cet arpentage (lecture collective) se fera en français, mais il est possible d’organiser un groupe en langue étrangère (ESP et/ou ENG), sous réserve d’un nombre suffisant de demandes de participant.e.s. Venez nous plonger avec nous dans le livre Féminisme pour les 99 % de C. Arruzza, T. Bhattacharya et N. Fraser ! Cet arpentage nous permettra de découvrir une analyse féministe anticapitaliste, populaire, antiraciste, décoloniale et les théories de la reproduction sociale.
13h30-14h30
Cours de boxe pour débutante-e-s
14h30-17h15 :
- Micro-crédit et dettes privées Loin du discours officiel, le secteur de la micro finance contribue à accroître la pauvreté, particulièrement auprès des femmes. En Inde ou au Bengladesh, le microcrédit sévit avec des taux d’intérêt
Taux d'intérêt
Quand A prête de l’argent à B, B rembourse le montant prêté par A (le capital), mais aussi une somme supplémentaire appelée intérêt, afin que A ait intérêt à effectuer cette opération financière. Le taux d’intérêt plus ou moins élevé sert à déterminer l’importance des intérêts.
Prenons un exemple très simple. Si A emprunte 100 millions de dollars sur 10 ans à un taux d’intérêt fixe de 5 %, il va rembourser la première année un dixième du capital emprunté initialement (10 millions de dollars) et 5 % du capital dû, soit 5 millions de dollars, donc en tout 15 millions de dollars. La seconde année, il rembourse encore un dixième du capital initial, mais les 5 % ne portent plus que sur 90 millions de dollars restants dus, soit 4,5 millions de dollars, donc en tout 14,5 millions de dollars. Et ainsi de suite jusqu’à la dixième année où il rembourse les derniers 10 millions de dollars, et 5 % de ces 10 millions de dollars restants, soit 0,5 millions de dollars, donc en tout 10,5 millions de dollars. Sur 10 ans, le remboursement total s’élèvera à 127,5 millions de dollars. En général, le remboursement du capital ne se fait pas en tranches égales. Les premières années, le remboursement porte surtout sur les intérêts, et la part du capital remboursé croît au fil des ans. Ainsi, en cas d’arrêt des remboursements, le capital restant dû est plus élevé…
Le taux d’intérêt nominal est le taux auquel l’emprunt est contracté. Le taux d’intérêt réel est le taux nominal diminué du taux d’inflation.
prohibitifs. À Ouarzazate et toute la vallée du Dadès, dans le Sud du Maroc, des femmes mènent depuis 2011 une lutte exemplaire contre des institutions de micro-crédit pour abus de confiance et conditions de crédit insoutenables. Avec Samia Lakraker (Attac CADTM Maroc), Sushovan Dhar (CADTM Inde), Veronica Gago (journaliste, militante et chercheuse, Université de Buenos Aires, Argentine), Yvonne Ngoyi (UFDH RDC) - modération : Christine Vanden Daelen (CADTM Belgique). INTERPRÉTARIAT : ES◄►FR
- Vers un retour en force du Club de Paris
Club de Paris
Créé en 1956, il s’agit du groupement de 22 États créanciers chargé de gérer les difficultés de remboursement de la dette bilatérale par les PED. Depuis sa création, la présidence est traditionnellement assurée par un·e Français·e. Les États membres du Club de Paris ont rééchelonné la dette de plus de 90 pays en développement. Après avoir détenu jusqu’à 30 % du stock de la dette du Tiers Monde, les membres du Club de Paris en sont aujourd’hui créanciers à hauteur de 10 %. La forte représentation des États membres du Club au sein d’institutions financières (FMI, Banque mondiale, etc.) et groupes informels internationaux (G7, G20, etc.) leur garantit néanmoins une influence considérable lors des négociations.
Les liens entre le Club de Paris et le FMI sont extrêmement étroits ; ils se matérialisent par le statut d’observateur dont jouit le FMI dans les réunions – confidentielles – du Club de Paris. Le FMI joue un rôle clé dans la stratégie de la dette mise en œuvre par le Club de Paris, qui s’en remet à son expertise et son jugement macroéconomiques pour mettre en pratique l’un des principes essentiels du Club de Paris : la conditionnalité. Réciproquement, l’action du Club de Paris préserve le statut de créancier privilégié du FMI et la conduite de ses stratégies d’ajustement dans les pays en voie de développement.
Site officiel : https://www.clubdeparis.fr/
? Après une relative période d’accalmie, une nouvelle crise de la dette sévit pour nombre de pays du Sud. Jusque-là moins sollicité, le Club de Paris pourrait faire son grand retour dans les opérations de restructurations des dettes bilatérales. Pour s’extirper des mains de ce cartel de créanciers, se définissant comme une « non-institution », de quels outils disposent les Etats débiteurs et les mouvements sociaux ? Avec Rémi Vilain (CADTM France) ; Bodo Elmers (Eurodad), Modération : Claude Quemar (ATTAC CADTM Maroc) - INTERPRETARIAT EN◄►FR
- La finance pour sauver le climat : Greenwashing ou solution ? avec Brigitte Gloire (Climat et Justice Sociale), Lora Verheecke (Les Amis de la Terre Europe), Michel Cermak (Collectif Roosevelt). Modération : Amaury Ghijselings (Greenpeace Belgique). Quels sont les carrefours où le climat rencontre la finance ? Ils sont nombreux lorsqu’on regarde dans le rétroviseur de la lutte contre le réchauffement climatique mais aussi en observant les négociations actuelles. Faisons le bilan des outils et mécanismes financiers mis en place jusqu’à ce jour tel que les marchés du carbone, étudions les nouvelles propositions tel le pacte finance-climat et questionnons ensemble la possibilité de mettre la finance, non pas au service du climat, mais tout simplement de la mettre au pas.
- Atelier participatif : Gilets jaunes : quelles revendications et comment les financer ? avec Cindy Decampos, (Gilet jaune France) et gilets jaunes de Belgique - Animation : Noëmie Cravatte et Jérémie Cravatte (CADTM Belgique). Le mouvement des gilets jaune a émergé en France (mais aussi en Belgique) à l’automne 2018. Inédit par sa forme et son contenu, il a pris au dépourvu les gouvernements, les médias, mais aussi les chercheur.e.s et le reste du mouvement social. Cet atelier sera l’occasion d’échanger et de débattre sur leurs revendications (justice sociale, fiscale et écologique) et les moyens de les financer.
17h30-18h15 : Rencontre des groupes locaux & nationaux CADTM
20h30-21h30 : Les Sorties de Chaudron présentent Häxan (Reloaded)
22h00 : Dj Miss Sirocco
Dimanche 8 septembre
9h30-12h15 :
- L’ecoféminisme pour s’attaquer aux racines de l’exploitation avec Miriam Garcia Torres (Ecologista en Acción), Ariel Salleh (chercheuse activiste, Australie) - Modération : Camille Bruneau (CADTM Belgique) - INTERPRÉTARIAT : ES/EN◄►FR. L’ecoféminisme est l’un des mouvement théorique et social qui apporte le plus de critiques et surtout d’alternatives radicales à l’ordre social actuel. Nous explorons avec trois militantes et chercheuses les bases de l’écoféminisme, comment il revisite les questions d’endettement, et de l’imbrication des enjeux de classe, de race, de genre et environnementaux dans les luttes contre l’offensive néolibérale. Une bonne façon de se préparer au cycle écoféministe en perspective ce premier semestre 2019 !
- Quel internationalisme en Europe envers les peuples du sud ? (ReCommons Europe) En même temps que les représentants politiques européens se félicitent de la signature d’accords de libre-échange comme le CETA ou l’UE-Mercosur
Mercosur
Le Mercosur est une zone régionale de coopération économique du Cône Sud (marché du Cône Sud) qui rassemble le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay, en plus de deux pays associés, le Chili et la Bolivie.
, ils insistent aussi sur l’importance de développer une politique d’externalisation des frontières, causant la mort et le désespoir de milliers de personnes migrantes. Ceux-ci figurent parmi les éléments structurants d’un rapport colonial que l’UE entretient vis-à-vis des pays du Sud. Quel devrait être la politique internationale d’un gouvernement populaire en Europe pour finir avec ces rapports néocoloniaux ? Nous pourrons en discuter dans cet atelier qui s’inscrit dans le cadre du projet de ReCommons Europe pour un nouvel internationalisme en Europe. Avec : Sergi Cutillas (Erensep, ReCommons Espagne), Maria Elena Saludas (ATTAC CADTM Argentine), Tijana Okic (Bosnie), Mats Lucia Bayer (CADTM Belgique)
- Fin de cycle en Amérique latine : Offensive néolibérale et montée des courants réactionnaires -Tandis que le gouvernement des États-Unis annonce un blocage commercial du Venezuela, Bolsonaro, nostalgique de la dictature brésilienne, nous rappelle les moments les plus sombres de l’histoire ce pays. L’un comme l’autre témoigne du changement de cycle en Amérique Latine, où les forces réactionnaires prennent le pas dans de nombreux pays. Nous aurons l’occasion de débattre du bilan des gouvernements néolibéraux et autoritaires au Brésil ou en Argentine, ainsi que des perspectives de résistance qui peuvent s’ouvrir avec les mobilisations sociales, en particulier avec la croissance du mouvement féministe. Avec Joaldo Dominguez (CADTM Belgique), Franck Gaudichaud (France Amérique Latine) Juliana Santos Wahlgren (European network against racism, Brésil), modération : Maud Bailly (CADTM Belgique) - INTERPRÉTARIAT : EN►FR
10h30-12h : L’AVP en radio : enregistrement d’une première émission autour du numéro Dette coloniale. Émission spéciale avec Radio Panik autour du dernier numéro de la revue Les Autres Voix de la Planète consacrée à la dette coloniale.
14h-16h : Plénière de clôture
Désobéissances face aux créanciers, une nécessité ! avec Pascal Franchet (CADTM France), Lucia Cavallero (chercheuse, Argentine), Yvonne Ngoyi (UFDH RDC)
INTERPRÉTARIAT : EN/ES/IT◄►FR
Où et quand ?
Nous vous donnons rendez-vous dès le jeudi 5 septembre 2019 au Centre Culturel Marcel Hicter - La Marlagne (Wépion/Namur - Belgique) à partir de 17h30. L’Université touchera à sa fin le dimanche 8 septembre 2019 à 16h.
Covoiturage
Pour les personnes souhaitant organiser des covoiturages depuis Bruxelles, Paris ou toutes autres villes à destination de l’Université d’été, nous mettons ce Framapad totalement autogéré à votre disposition : https://mensuel.framapad.org/p/aUgl3W1kRm
Comment s’inscrire ? Tarifs ?
Le formulaire d’inscription à remplir pour l’inscription se trouve ci-dessous.
Modalités de paiement : un virement au compte bancaire suivant, avec la mention « Université d’été » : CADTM (IBAN) : BE06 0012 3183 4322 / Code Swift BIC : GEBA BE BB.
En ce qui concerne les prix, ils peuvent varier suivant la formule adoptée :
Pour la participation en pension complète :
Tarif normal - 1 jour : 25€, 2 jours : 50€, 3 jours : 75€
Tarif réduit (étudiant.e.s, petit revenus) - 1 jour : 15€, 2 jours : 30€, 3 jours : 40€
Prix pour la participation avec repas sans hébergement ni petit-déjeuner :
Tarif normal - 1 jour : 20€, 2 jours : 35€, 3 jours : 55 €
Tarif réduit (étudiant.e.s, petit revenus) - 1 jour : 10€, 2 jours : 17,5€, 3 jours : 25€
Un tarif de soutien de 90€ est proposé afin de permettre de proposer des prix réduits aux personnes qui ont moins de moyens.
Bien entendu, il est toujours possible de vous inscrire à l’Université d’été, sans repas, sans hébergement, en vous présentant à l’accueil.
Si vous n’avez pas les moyens de payer l’inscription, n’hésitez pas à nous contacter, nous trouverons une solution !
Les inscriptions sur notre site sont closes. Il nous reste néanmoins quelques places pour vous accueillir. Vous pourrez vous inscrire sur place en venant pendant l’Université d’été.

En espérant vous y voir nombreu.ses.x,
À bientôt,
L’équipe CADTM.
