30 juin 2017 > 2 juillet 2017

La Marlagne, Namur (Belgique)

5° Université d’été du CADTM Europe

Du 30 juin au 2 juillet 2017 se tiendra la cinquième université d’été du CADTM Europe près de Namur, en Belgique. Puisque le système ne tombera pas tout seul, ce sera l’occasion pour des militant-e-s de toute l’Europe de se retrouver, d’échanger et de débattre autour des luttes en cours et des stratégies à mettre en œuvre afin de porter un coup d’arrêt aux cycles d’endettement, au capitalisme et à ses mécanismes destructeurs. Ces discussions ne nous empêcheront pas de vous proposer également des spectacles et soirées musicales.

La 5e université d’été du CADTM, c’est quoi ? - (Cliquez sur le titre)

Du vendredi 30 juin au dimanche 2 juillet 2017 se tiendra la cinquième université d’été du CADTM Europe. La rencontre se déroulera au centre culturel La Marlagne de Wépion, à côté de Namur, en Belgique.

me ne tombera pas tout seul, il s’agira de le faire choir ! Notre université d’été sera l’occasion pour celles et ceux qui partagent cet objectif à travers l’Europe de se retrouver, d’échanger et de débattre autour des luttes en cours et des stratégies à mettre en œuvre afin de porter un coup d’arrêt aux cycles d’endettement, au capitalisme et à ses mécanismes destructeurs. Diktats des créanciers dans l’Union européenne, domination par la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
au Sud de la planète, comportements rapaces des « fonds vautours Fonds vautour
Fonds vautours
Fonds d’investissement qui achètent sur le marché secondaire (la brocante de la dette) des titres de dette de pays qui connaissent des difficultés financières. Ils les obtiennent à un montant très inférieur à leur valeur nominale, en les achetant à d’autres investisseurs qui préfèrent s’en débarrasser à moindre coût, quitte à essuyer une perte, de peur que le pays en question se place en défaut de paiement. Les fonds vautours réclament ensuite le paiement intégral de la dette qu’ils viennent d’acquérir, allant jusqu’à attaquer le pays débiteur devant des tribunaux qui privilégient les intérêts des investisseurs, typiquement les tribunaux américains et britanniques.
 », dettes privées illégitimes, oppression des femmes, destruction de l’environnement… Les terrains de lutte ne manquent pas !

Quel meilleur endroit pour discuter de cela que la Belgique, au cœur de l’Europe forteresse et des lieux de décision des politiques d’austérité ? Et tant pis si le ciel n’est pas d’un bleu azur, ce ne sera qu’une raison supplémentaire pour le prendre d’assaut !

Ces échanges ne sauraient nous faire oublier que c’est l’été et qu’il faut en profiter : nous vous préparons des soirées militantes et festives autour de représentations théâtrales, de performances de Slam, de DJ’s endiablé-e-s !

À moins d’un mois de l’événement, le programme est finalisé et les inscriptions sont désormais ouvertes. Les habitué-e-s le savent : le nombre de places est malheureusement limité et nous affichons complet lors de chaque édition. Ne tardez donc pas à vous inscrire et à faire passer le mot autour de vous ! Et si vous souhaitez vous impliquer au-delà du bouche à oreille et nous aider à communiquer autour de l’événement, n’hésitez pas à nous contacter à inscriptions chez cadtm.org.


--- PROGRAMME DÉTAILLÉ ---

Voir le programme détaillé, atelier par atelier (Cliquez sur le titre)

JEUDI 29 JUIN

À partir de 17h30 : Ouverture
De 20h à 22h : Projection du film « Capitaine Thomas Sankara »

Attention : aucun repas n’est prévu le jeudi soir, pensez à emmener votre pique nique !

VENDREDI 30 JUIN

À partir de 8h : Ouverture de l’accueil

PLÉNIÈRE D’OUVERTURE DE 10H À 12H30
« À bas les dettes illégitimes : ici et maintenant ! »
avec Éric Toussaint (CADTM International), Zoé Konstantopoulou (Grèce), Lucile Daumas (Attac Cadtm Maroc), Antoine Deltour (Luxleaks).
Modération : Christine Vanden Daelen (CADTM Belgique).
Interprétariat FR<->ESP, FR<->ENG
De 12h30 à 14h : Repas et projection du film « L’Audit - Enquête sur la dette grecque » de Maxime Kouvaras (ZinTV, 26 mn)
DE 14H À 16H : ATELIERS
« Dette au Sud, la ligne du temps » - ANIMATION
avec César Chantraine (CADTM Belgique) et Rémi Vilain (CADTM Belgique).

FMI FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.

À ce jour, 190 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).

Cliquez pour plus de détails.
, Banque mondiale Banque mondiale
BM
La Banque mondiale regroupe deux organisations, la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) et l’AID (Association internationale de développement). La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies.

En 2022, 189 pays en sont membres.

Cliquez pour plus de détails.
, plans d’ajustement structurel, crise de la dette de 1980, initiative PPTE PPTE
Pays pauvres très endettés
L’initiative PPTE, mise en place en 1996 et renforcée en septembre 1999, est destinée à alléger la dette des pays très pauvres et très endettés, avec le modeste objectif de la rendre juste soutenable.

Elle se déroule en plusieurs étapes particulièrement exigeantes et complexes.

Tout d’abord, le pays doit mener pendant trois ans des politiques économiques approuvées par le FMI et la Banque mondiale, sous forme de programmes d’ajustement structurel. Il continue alors à recevoir l’aide classique de tous les bailleurs de fonds concernés. Pendant ce temps, il doit adopter un document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), parfois juste sous une forme intérimaire. À la fin de ces trois années, arrive le point de décision : le FMI analyse le caractère soutenable ou non de l’endettement du pays candidat. Si la valeur nette du ratio stock de la dette extérieure / exportations est supérieure à 150 % après application des mécanismes traditionnels d’allégement de la dette, le pays peut être déclaré éligible. Cependant, les pays à niveau d’exportations élevé (ratio exportations/PIB supérieur à 30 %) sont pénalisés par le choix de ce critère, et on privilégie alors leurs recettes budgétaires plutôt que leurs exportations. Donc si leur endettement est manifestement très élevé malgré un bon recouvrement de l’impôt (recettes budgétaires supérieures à 15 % du PIB, afin d’éviter tout laxisme dans ce domaine), l’objectif retenu est un ratio valeur nette du stock de la dette / recettes budgétaires supérieur à 250 %. Si le pays est déclaré admissible, il bénéficie de premiers allégements de son service de la dette et doit poursuivre avec les politiques agréées par le FMI et la Banque mondiale. La durée de cette période varie entre un et trois ans, selon la vitesse de mise en œuvre des réformes clés convenues au point de décision. À l’issue, arrive le point d’achèvement. L’allégement de la dette devient alors acquis pour le pays.

Le coût de cette initiative est estimé par le FMI en 2019 à 76,2 milliards de dollars, soit environ 2,54 % de la dette extérieure publique du Tiers Monde actuelle. Les PPTE sont au nombre de 39 seulement, dont 33 en Afrique subsaharienne, auxquels il convient d’ajouter l’Afghanistan, la Bolivie, le Guyana, Haïti, le Honduras et le Nicaragua. Au 31 mars 2006, 29 pays avaient atteint le point de décision, et seulement 18 étaient parvenus au point d’achèvement. Au 30 juin 2020, 36 pays ont atteint le point d’achèvement. La Somalie a atteint le point de décision en 2020. L’Érythrée et le Soudan n’ont pas encore atteint le point de décision.

Alors qu’elle devait régler définitivement le problème de la dette de ces 39 pays, cette initiative a tourné au fiasco : leur dette extérieure publique est passée de 126 à 133 milliards de dollars, soit une augmentation de 5,5 % entre 1996 et 2003.

Devant ce constat, le sommet du G8 de 2005 a décidé un allégement supplémentaire, appelée IADM (Initiative d’allégement de la dette multilatérale), concernant une partie de la dette multilatérale des pays parvenus au point de décision, c’est-à-dire des pays ayant soumis leur économie aux volontés des créanciers. Les 43,3 milliards de dollars annulés via l’IADM pèsent bien peu au regard de la dette extérieure publique de 209,8 milliards de dollars ces 39 pays au 31 décembre 2018.
, front uni contre la dette, mais au fait c’est quoi tout ça ? D’où qu’elle vient la dette du tiers-monde ? Tu aimerais bien comprendre pourquoi on parle de « système-dette » ? Cet atelier est fait pour toi !
« Les États donnés en festin aux fonds vautours »
avec Renaud Vivien (CADTM Belgique), Olivier Stein (Progress Lawyers Network).
Modération : Jehosheba Bennett (CADTM Belgique).
Interprétariat FR<->ESP, FR<->ENG

Racheter la dette d’un État en crise à 10% de sa valeur pour ensuite se la faire rembourser à 100%, c’est la spécialité des fonds vautours. L’Argentine en a récemment fait les frais. Comment est-ce possible ? Comment lutter contre eux ? Pourquoi la loi belge adoptée en 2015 est aujourd’hui attaquée par l’un des plus puissants fonds vautours de la planète ? La réponse se trouve dans cet atelier avec l’avocat du CADTM engagé dans une bataille judiciaire et politique contre ces prédateurs financiers.
« Les microcrédits toxiques : à bas ! »
avec Lucile Daumas (ATTAC CADTM Maroc) et Broulaye Bagayogo (CAD Mali). Modération : Christine Vanden Daelen.

Les institutions de microcrédit, basées sur le profit, continuent d’exploiter la pauvreté faisant de terribles dégâts et enfonçant les victimes dans la misère et le désespoir. Mais des femmes se lèvent, résistent et remportent des victoires. De nouvelles alternatives se mettent en place.
« Éco-féminisme, quels apports faces aux multiples crises »
avec Marijke Colle (Climat Justice Sociale, Belgique), Marta Pascual (Acción Ecologista, Espagne).
Modération : Camille Bruneau (CADTM Belgique).
Interprétariat FR<->ESP
De 16h à 16h30 : Pause café
DE 16H30 À 18H30 : ATELIERS
« Kikafékoi de la dette au Nord » - ANIMATION
avec Anouk Renaud (CADTM Belgique) et Najla Mulhondi (CADTM Belgique)

Grèce, Irlande, Portugal, Chypre, etc. Cela ne vous a pas échappé, la crise de la dette au Nord s’est installée depuis quelques années. Le Kikafékoi de la dette au Nord propose d’apporter un éclairage pédagogique et animé sur les acteurs responsables de cette augmentation des dettes souveraines.
« Pourquoi la doctrine de la dette odieuse Dette odieuse Selon la doctrine, pour qu’une dette soit odieuse, et donc nulle, elle doit remplir deux conditions :
1) Elle doit avoir été contractée contre les intérêts de la Nation, ou contre les intérêts du Peuple, ou contre les intérêts de l’État.
2) Les créanciers ne peuvent pas démontrer qu’ils ne pouvaient pas savoir que la dette avait été contractée contre les intérêts de la Nation.

Il faut souligner que selon la doctrine de la dette odieuse, la nature du régime ou du gouvernement qui la contracte n’est pas particulièrement importante, puisque ce qui compte, c’est l’utilisation qui est faite de cette dette. Si un gouvernement démocratique s’endette contre l’intérêt de la population, cette dette peut être qualifiée d’odieuse, si elle remplit également la deuxième condition. Par conséquent, contrairement à une version erronée de cette doctrine, la dette odieuse ne concerne pas seulement les régimes dictatoriaux.
(voir : Eric Toussaint, « La Dette odieuse selon Alexander Sack et selon le CADTM » ).

Le père de la doctrine de la dette odieuse, Alexander Nahum Sack, dit clairement que les dettes odieuses peuvent être attribuées à un gouvernement régulier. Sack considère qu’une dette régulièrement contractée par un gouvernement régulier peut être considérée comme incontestablement odieuse... si les deux critères ci-dessus sont remplis.

Il ajoute : « Ces deux points établis, c’est aux créanciers que reviendrait la charge de prouver que les fonds produits par lesdits emprunts avaient été en fait utilisés non pour des besoins odieux, nuisibles à la population de tout ou partie de l’État, mais pour des besoins généraux ou spéciaux de cet État, qui n’offrent pas un caractère odieux ».

Sack a défini un gouvernement régulier comme suit :
« On doit considérer comme gouvernement régulier le pouvoir suprême qui existe effectivement dans les limites d’un territoire déterminé. Que ce pouvoir soit monarchique (absolu ou limité) ou républicain ; qu’il procède de la « grâce de Dieu » ou de la « volonté du peuple » ; qu’il exprime la « volonté du peuple » ou non, du peuple entier ou seulement d’une partie de celui-ci ; qu’il ait été établi légalement ou non, etc., tout cela n’a pas d’importance pour le problème qui nous occupe. »

Donc, il n’y a pas de doute à avoir sur la position de Sack, tous les gouvernements réguliers, qu’ils soient despotiques ou démocratiques, sous différentes variantes, sont susceptibles de contracter des dettes odieuses.
est-elle toujours d’actualité ? »

avec Éric Toussaint et Zoé Konstantopoulou. Modération : Emilie Paumard (CADTM France).
Interprétariat FR<->ENG

La doctrine de la dette odieuse, théorisée par le juriste russe Alexandre Sack en 1927, a été reprise par plusieurs décideurs politiques. La Commission pour la vérité sur la dette grecque l’a aussi récemment utilisée. Quelle est la bonne interprétation de cette doctrine ? Comment pouvons- nous aujourd’hui nous en servir pour abolir les dettes au Sud comme au Nord ?
« Dette et criminalité financière : lançons l’alerte ! »
avec Antoine Deltour, lanceur d’alerte de l’affaire LuxLeaks, Wilfried Maurin (attac France, faucher de chaises, Elise Gilliot (Attac Wallonie-Bruxelles).
« Dette et libre-commerce, enjeux et mobilisations »
avec Virginie de Romanet (CADTM Belgique), Monica Vargas (TNI), Bettina Müller (ATTAC/CADTM Argentine). Modération : César Chantraine (CADTM Belgique)
Interprétariat FR<->ESP
De 18h30 à 20h : Repas & Annonces
De 20h à 21h15 : Conférence Gesticulée d’Aline Fares
De 21h30 à 22h30 : Slams !
À partir de 22h30 : Dj Kitoko

SAMEDI 1er JUILLET

À partir de 8h : Ouverture de l’accueil

DE 9H30 À 12H30 : ATELIERS
« Comment fonctionnent les banques » - ANIMATION
avec Aline Fares (CADTM Belgique) et Roxane Zadvat (CADTM Belgique)

Les banques, souvent à l’origine des crises financières, sont quasi incontournables dans notre quotidien. Cela vaut bien un éclairage illustré, dynamique et animé par une ancienne employée de… Dexia !
« Amérique latine : la fin d’un cycle ? »
avec Bettina Müller (ATTAC/CADTM Argentine), Joaldo Dominguez (CADTM Belgique). Modération : Maud Bailly (CADTM Belgique).
Interprétariat FR<->ESP ; FR<->ENG
« Grands projets inutiles et imposés et dette écologique Dette écologique La dette écologique est la dette contractée par les pays industrialisés envers les autres pays à cause des spoliations passées et présentes de leurs ressources naturelles, auxquelles s’ajoutent la délocalisation des dégradations et la libre disposition de la planète afin d’y déposer les déchets de l’industrialisation.

La dette écologique trouve son origine à l’époque coloniale et n’a cessé d’augmenter à travers diverses activités :


- La « dette du carbone ». C’est la dette accumulée en raison de la pollution atmosphérique disproportionnée due aux grandes émissions de gaz de certains pays industriels, avec, à la clé, la détérioration de la couche d’ozone et l’augmentation de l’effet de serre.

- La « biopiraterie ». C’est l’appropriation intellectuelle des connaissances ancestrales sur les semences et sur l’utilisation des plantes médicinales et d’autres végétaux par l’agro-industrie moderne et les laboratoires des pays industrialisés qui, comble de l’usurpation, perçoivent des royalties sur ces connaissances.

- Les « passifs environnementaux ». C’est la dette due au titre de l’exploitation sous-rémunérée des ressources naturelles, grevant de surcroît les possibilités de développement des peuples lésés : pétrole, minéraux, ressources forestières, marines et génétiques.

- L’exportation vers les pays les plus pauvres de produits dangereux fabriqués dans les pays industriels.

Dette écologique et dette extérieure sont indissociables. L’obligation de payer la dette extérieure et ses intérêts impose aux pays débiteurs de réaliser un excédent monétaire. Cet excédent provient pour une part d’une amélioration effective de la productivité et, pour une autre part, de l’appauvrissement des populations de ces pays et de l’abus de la nature. La détérioration des termes de l’échange accentue le processus : les pays les plus endettés exportent de plus en plus pour obtenir les mêmes maigres recettes tout en aggravant mécaniquement la pression sur les ressources naturelles.
 »

avec Lucile Daumas (Attac Cadtm Maroc) et Jérôme Pelenc (chercheur sur questions de luttes de territoire). Modération : Sébastien Kennes.
« Échanges de pratiques sur l’audit citoyen de la dette » - ATELIER PARTICIPATIF
avec Yago Alvarez Barba (PACD Madrid), Marie Claude Carrel (CAC Grenoble) et Virginie de Romanet (ACiDe Bruxelles). Modération : Chiara Filoni et Jérémie Cravatte (CADTM Belgique).
Interprétariat FR<->ESP

Depuis 2011 des audits citoyens de la dette, inspirés par les luttes menées au Sud, ont commencé à apparaître en Europe. Souvent, ils s’attaquent à la dette nationale mais, encore plus souvent, à la dette locale ou aux dettes illégitimes de certains secteurs (comme celui de la santé). Venez partagez vos expériences, ou tout simplement posez vos questions, avec des auditeurs et auditrices citoyenNEs de Belgique, Espagne, France et Italie.
De 12h30 à 14h : Repas et projection du film « L’Audit - Enquête sur la dette grecque » de Maxime Kouvaras (ZinTV, 26 mn) en présence du réalisateur.
DE 14H30 À 17H30 : ATELIERS
« Femmes VS Austérité, la dette au tapis » - ANIMATION
avec Magali Verdier (Vie Féminine) et Christine Vanden Daelen (CADTM Belgique)

La dette, cheval de Troie d’une guerre sociale sans précédent contre les peuples d’Europe, n’est nullement neutre du point de vue du genre. Alors qu’elles subissent les pires régressions sociales imposées par l’austérité, les femmes sont les véritables créancières de la dette.
« Belfius est et restera publique ! »
avec Michael Verbauwede (PTB), Georges Gilkinet (Ecolo), Micheline Bruyninckx (SETCa FGTB). Modération : Aline Fares

Belfius a été acquise par l’État belge en 2011 suite à la deuxième faillite de Dexia. Aujourd’hui elle est la première banque du secteur public dans le pays et elle est entièrement détenue par l’État. La campagne « Belfius est à nous » se bat pour contrarier le projet de privatisation de la banque voulu par le gouvernement actuel et pour ouvrir un débat sur son contrôle citoyen pour qu’elle puisse véritablement remplir des missions d’intérêt général.
« Les dettes paysannes oppressantes : à bas ! »
avec Vanessa Martin (FUGEA), Olivier Chantry (CADTM Espagne). Modération : Giulia Simula (Via Campesina Bruxelles).
Interprétariat FR<->ESP

Au nord comme au Sud, la dette et les politiques publiques sont été utilisées comme des armes politiques pour orienter tout le système agricole vers l’extractivisme Extractivisme Modèle de développement basé sur l’exploitation des ressources naturelles, humaines et financières, guidé par la croyance en une nécessaire croissance économique. et l’agro-industrie. Au détriment des paysan-ne-s pris dans l’étau.
« Quels défis pour la gauche dans la zone euro ? »
avec Eric Toussaint (CADTM International), Angela Klein (SOZ/Marches européennes contre le chômage), Zoé Konstantopoulou (ex-présidente du Parlement grec), Miguel Urban (eurodéputé GUE/Podemos).Modération Nathan Legrand.
Interprétariat FR<->ESP ; FR<->ENG ; ESP<->ENG
De 17h30 à 18h30 : Rencontre des groupes locaux et nationaux du CADTM
De 18h30 à 20h : Repas & Annonces
De 20h à 21h15 : Théâtre : « Sans », par la Voix des Sans Papiers
À partir de 22h30 : Dj Miss Sirocco

DIMANCHE 2 JUILLET

À partir de 8h : Ouverture de l’accueil

DE 9H30 À 12H30 : ATELIERS
« Néocolonialisme à bas ! »
avec Nicolas Sersiron (CADTM France), Broulaye Bagayogo (CAD Mali), Rémi Vilain (CADTM Belgique)

La domination des puissances du Nord sur l’Afrique ne s’est pas arrêtée avec la fin de la colonisation. De nouveaux outils, surtout dans le domaine de l’économie, sont en place et empêchent l’émancipation des peuples comme le Franc CFA et les conversions de dettes en investissements. Venez les découvrir avec nous.
« Construis une action Action
Actions
Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l’actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales.
directe contre les Fonds vautours »
- ATELIER PARTICIPATIF
avec Alexandre Liesenborghs (Barricade), Camille Fleury ; personnes-ressources : Renaud Vivien (CADTM Belgique), Olivier Stein (Progress Lawyers Network).
« Les banques qui nous expulsent de nos maisons : à bas ! »
avec Eva Betavatzi (CADTM Belgique), Fátima Martín (CADTM Espagne). Modération : Pierre Gottiniaux (CADTM Belgique).
Interprétation FR<->ESP ; FR<->ANG

Aux États-Unis, 14 millions de familles ont été dépossédées de leurs logements par les banques. En Espagne, il s’agit de plus de 300 000 familles, abusées par une législation qui date de l’époque de Franco. En Grèce, les banques commencent à avoir les mains libres pour expulser les familles incapables de payer leurs dettes hypothécaires. Mais un nouveau type de mouvement et de mobilisations est né afin de résister à cette politique d’expulsion.
« Dette sociale : à bas ! »
avec Hélène Crouzillat (Matermittentes), Bernadette Schaeck (ADAS – Défense des allocataires sociaux), Vicente Losada (Audit Santé Madrid, PACD). Modération : Pascal Franchet (CADTM France)
Interprétariat FR<->ESP
De 12h30 à 14h : Repas et projection du film « L’Audit - Enquête sur la dette grecque » de Maxime Kouvaras (ZinTV, 26 mn)
PLÉNIÈRE DE CLÔTURE DE 14H À 16H
« Nous n’avons plus le luxe d’obéir… Témoignages et expériences de résistances »
avec Bettina Müller (ATTAC/CADTM Argentine), Renaud Vivien (CADTM Belgique). Modération : Christine Vanden Daelen.
Interprétariat FR<->ESP ; FR<->ANG ; ES<->ENG

--- TARIFS ---

Prix pour les 3 jours en pension complète : 75€ / étudiant.e.s et petits revenus : 40€

Prix pour les 3 jours en pension complète en camping : 60 € / petits revenus : 30 €

Les inscriptions au camping sont désormais closes.
Les réservations de repas ne sont plus garanties.



Vous pouvez toujours vous inscrire à l’université d’été, sans repas, sans hébergement, en vous présentant à l’accueil entre 8h et 10h du matin.

Prix conseillé pour une journée sans repas, sans hébergement : 18€


Prix pour les 3 jours avec repas sans hébergement ni petit-déj’ : 55 € / petits revenus : 25 €

Tarif de soutien à 90 euros - ce tarif nous permet de proposer des prix réduits aux personnes qui ont moins de moyens.

Paiement : effectuez un virement avec la mention « Université d’été » sur le compte bancaire du CADTM (IBAN) : BE06 0012 3183 4322 / Code Swift BIC : GEBA BE BB.

Si vous n’avez pas les moyens de payer l’inscription, n’hésitez pas à nous contacter, nous trouverons une solution !


CO-VOITURAGE

Pensez au co-voiturage pour venir aux rencontres d’été !

Avec votre nom, précisez la ville et l’heure de départ, le nombre de places disponibles et votre contact. Il vous suffit de suivre ce lien, d’écrire, et cela s’enregistre tout seul.

NE REMPLISSEZ LE LIEN QUE SI VOUS PROPOSEZ UNE VOITURE
si vous cherchez une voiture, consultez et contactez les personnes qui ont rempli le lien

Les détails pratiques seront envoyés aux personnes inscrit.e.s avant les rencontres


À venir