Retour sur le lundi contre la dette du 13 mars.
Suite à un petit problème technique, les 15 premières minutes de la présentation sont manquantes. Olivier Bonfond présentait notamment l’utilité des luttes sociales qui permettent, à l’image des leçons que nous devons tirer du passé, de renverser le rapport de force face aux dominants et d’obtenir de vraies avancées sociales. |
« TINA There Is No Alternative : il n’y a pas d’alternative. »
La célèbre expression de Margaret Thatcher est tout sauf vraie. Des alternatives au capitalisme et à la pensée unique néolibérale existent. Elles sont construites par des femmes et des hommes qui, partout dans le monde, se dressent contre l’injustice, les inégalités, l’oppression. Beaucoup de ces alternatives sont simples, cohérentes et, avec un peu de volonté politique, pourraient être mises en œuvre dès aujourd’hui.
Prétendre que l’être humain est fondamentalement égoïste ou que le capitalisme est notre seul horizon revient à forger notre impuissance : en jetant le discrédit sur celles et ceux qui veulent changer le monde, taxés de rêveurs, d’utopistes, TINA nourrit le fatalisme, la passivité et la résignation. En effet, comment penser l’alternative et pourquoi agir si l’on part du principe que, de toute façon, « c’est foutu » et qu’on n’y pourra rien changer ?
C’est le point de départ et l’objectif de ce livre : proposer un outil accessible, pratique, concret et rigoureux pour rompre avec le fatalisme ambiant et montrer que, dans tous les domaines (finance, économie, éducation, culture, démocratie, agriculture, etc.), des alternatives crédibles à la mondialisation capitaliste sont à notre portée.
Cet ouvrage s’adresse aux millions de personnes indignées par les injustices et les absurdités de ce monde. À celles et ceux qui veulent construire un autre modèle, fondé sur la satisfaction des droits humains fondamentaux, le respect de l’environnement et la construction d’une véritable démocratie.
L’Histoire a montré qu’il est vain d’attendre passivement que nos dirigeants servent les intérêts des populations. Ce ne sont pas le bon sens ou l’intérêt général qui mènent le monde, mais les rapports de force. Face à la puissance organisée des transnationales et de la finance, il est temps que les peuples s’organisent, prennent en main leur destin et, par l’action collective, relèvent le défi du changement. Si ce livre réussit à éveiller l’envie d’apprendre, de débattre et de passer à l’action, il aura pleinement joué son rôle.
Olivier Bonfond est économiste et conseiller au CEPAG (Centre d’Éducation populaire André Genot). Militant altermondialiste, membre du CADTM, de la plateforme d’audit citoyen de la dette en Belgique (ACiDe) et de la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque, il est l’auteur du livre Et si on arrêtait de payer ? 10 questions/réponses sur la dette publique belge et les alternatives à l’austérité (Aden, 2012). Il est également coordinateur du site www.bonnes-nouvelles.be
Éditions Le Cerisier
En collaboration avec le CEPAG et le CADTM
est économiste et conseiller au CEPAG (Centre d’Éducation populaire André Genot). Militant altermondialiste, membre du CADTM, de la plateforme d’audit citoyen de la dette en Belgique (ACiDe) et de la Commission pour la Vérité sur la dette publique de la Grèce créée le 4 avril 2015.
Il est l’auteur du livre Et si on arrêtait de payer ? 10 questions / réponses sur la dette publique belge et les alternatives à l’austérité (Aden, 2012) et Il faut tuer TINA. 200 propositions pour rompre avec le fatalisme et changer le monde (Le Cerisier, fev 2017).
Il est également coordinateur du site Bonnes nouvelles