Quand une entreprise privée du Nord obtient un marché dans un pays en développement, il existe un risque que des difficultés économiques ou politiques empêchent le paiement de la facture. Pour se prémunir, elle peut s’assurer auprès d’une agence de crédit à l’exportation, comme la COFACE en France ou le Ducroire en Belgique. En cas de problème, cette agence paie à la place du client défaillant, et l’entreprise du Nord est assurée de récupérer son dû.
L’une des principales critiques formulées à leur encontre est qu’elles sont peu regardantes sur la nature des contrats assurés (armement, mégaprojets d’infrastructure et d’énergie) ni sur leurs conséquences sociales et environnementales, apportant bien souvent leur soutien à des régimes répressifs et corrompus.