Ou ? Au Steki, Rue Gustave Defnet 6, 1060 Saint-Gilles
Quand ? Le mardi 22 avril, 18h30-21h
Évènement facebook ici.
🔴 Rejoignez-nous pour découvrir ensemble le livre ͟« D͟é͟c͟o͟l͟o͟n͟i͟s͟e͟r͟ ͟l͟’͟e͟s͟p͟r͟i͟t͟ » de Ngugi wa Thiong’o publié aux éditions La Fabrique (2011) et échanger sur son contenu 😉
Un second arpentage sera organisé sur le livre « R͟e͟s͟t͟e͟r͟ ͟b͟a͟r͟b͟a͟r͟e͟ » de Louisa Yousfi également publié aux éditions La Fabrique (2022) afin de tenter de tisser des liens entre les deux livres. La date de ce second arpentage est encore à confirmer.
⚠️ 𝗔𝘁𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗶𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗻𝗲𝗰𝗲𝘀𝘀𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗺𝗮𝗶𝗹 —> 𝗽𝗮𝗯𝗹𝗼@𝗰𝗮𝗱𝘁𝗺.𝗼𝗿𝗴
🧆 𝗡’𝗵𝗲𝘀𝗶𝘁𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗮 𝗮𝗺𝗲𝗻𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁 𝗰𝗮𝘀𝘀𝗲-𝗰𝗿𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗮 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗲 𝘀𝘂𝘀𝘁𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 😁
🔴 Q͟u͟’͟e͟s͟t͟ ͟c͟e͟ ͟q͟u͟e͟ ͟l͟’͟a͟r͟p͟e͟n͟t͟a͟g͟e͟ ?
L’arpentage est une méthode de lecture collective d’un livre, issue de l’éducation populaire. Les participant.e.s se partagent un document écrit et chacun lit individuellement une courte partie de ce document. Les impressions, ressentis, informations essentielles sont ensuite partagées en groupe.
🔴 P̲r̲és̲e̲n̲t̲a̲t̲i̲o̲n̲ d̲u̲ l̲i̲v̲r̲e̲ ̲d̲e̲ ̲N̲g̲u̲g̲i̲ ̲w̲a̲ ̲T̲h̲i̲o̲n̲g̲’̲o̲ 👇
« Ce livre est mon adieu à l’anglais » : Ngugi wa Thiong’o, romancier kényan, n’y va pas par quatre chemins, il décide que désormais, il n’écrira plus qu’en kikuyu. Pour un auteur dont les œuvres sont largement diffusées dans le monde anglophone, c’est une lourde décision, dont Décoloniser l’esprit, écrit en 1986, explique les raisons.
L’origine remonte à une « Conférence des écrivains africains de langue anglaise », organisée en 1962, en Ouganda : elle excluait les auteurs écrivant dans l’une ou l’autre des langues africaines, et le jeune Ngugi se posait alors la question : « Comment a-t-il été possible que nous, écrivains africains, fassions preuve de tant de faiblesse dans la défense de nos propres langues et de tant d’avidité dans la revendication de langues étrangères, à commencer par celles de nos colonisateurs ? » À travers son parcours personnel de romancier et d’homme de théâtre, Ngugi wa Thiong’o montre que le rôle donné aux littératures orales africaines, la vision de l’Afrique comme un tout et non comme un découpage issu de la colonisation, la référence aux traditions de résistance populaire, tout cela qui passe par la langue est la condition nécessaire pour décoloniser l’esprit.
🔴 P̲r̲és̲e̲n̲t̲a̲t̲i̲o̲n̲ d̲u̲ l̲i̲v̲r̲e̲ ̲d̲e̲ ̲L̲o̲u̲i̲s̲a̲ ̲Y̲o̲u̲s̲f̲i̲👇
« Je sens que j’ai tellement de choses à dire qu’il vaut mieux que je ne sois pas trop cultivé. Il faut que je garde une espèce de barbarie, il faut que je reste barbare. » avouait Kateb Yacine. Louisa Yousfi l’entend comme un mot d’ordre, autant esthétique que politique, et convoque quelques « ensauvagés » à l’assaut de « l’Empire », de Toni Morrison au rappeur Booba, de Chester Himes au groupe PNL.
(...)
Armé de son précieux sésame : « rester barbare », cette « formule magique » dénichée chez Kateb Yacine, Louisa Yousfi traque les effets du colonialisme chez les descendants des victimes (collatérales) de celui-ci et identifie ceux qui résistent encore. Un manifeste redoutable, doublé d’une fort intéressante analyse du rap français, comme puissant levier dans ce retournement de stigmate.
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21/11
St-Félix de Pallières (30140), France
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