13 avril 2020 par Eric Toussaint , Collectif , Esther Vivas , Catherine Samary , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Tijana Okić , Nathan Legrand , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Yayo Herrero
https://lasanteenlutte.org/
Nous publions séparément ce passage du chapitre 8 du Manifeste de ReCommonsEurope rédigé et publié en 2019 https://www.cadtm.org/Manifeste-pour-un-nouvel-internationalisme-des-peuples-en-Europe#chapitre. La rédaction de cette partie a été cordonnée par Tijana Okic (philosophe, militante politique, originaire de Bosnie-Herzégovine). Dans le contexte du coronavirus et de la crise sanitaire internationale qui touchent de plein fouet les pays de l’Union européenne, son contenu est d’une grande actualité et d’une grande utilité.
Texte collectif présenté par plus de 160 co-signataires provenant de 21 pays européens dont Eric Toussaint, Esther Vivas, Catherine Samary, Costas Lapavitsas, Stathis Kouvelakis, Tijana Okic, Nathan Legrand, Alexis Cukier, Jeanne Chevalier et Yayo Herrero.
« Partout en Europe, les pensionnés et les pauvres sont de plus en plus privés de traitements médicaux de base, de médicaments et de soins »
Tout comme pour l’éducation, il est tout aussi important d’investir dans nos systèmes de santé. Personne ne devrait être privé de l’accès aux services de santé et de soins parce qu’il-elle n’est pas riche. La santé et les soins ne sont pas un privilège mais un droit pour tous et toutes. Ce n’est pas quelque chose qu’on doit pouvoir se permettre mais quelque chose auquel tout le monde a droit dans des conditions égales et quel que soit son niveau de ressources. Partout en Europe, nous voyons comment les pensionnés et les pauvres sont de plus en plus laissés de côté, privés de traitements médicaux de base, de médicaments et de soins. Cela ne devrait pas être ainsi.
L’Union européenne fait face à de sérieux défis et problèmes en matière de questions de santé et de soins. D’une part, une population vieillissante et un plus grand nombre de personnes âgées dans le besoin, d’autre part une pénurie de force de travail tant qualifiée que peu qualifiée pour assurer les soins et l’aide à chacun-e. C’est pour cette raison que l’Union européenne est hautement dépendante de la force de travail des migrants qu’elle fait venir de l’ancien bloc soviétique ou des anciennes colonies alors que les politiciens populistes et conservateurs de l’idéologie dominante présentent les choses de manière biaisée en faisant croire que les migrants prendraient le travail des citoyens européens appauvris.
Le secteur des soins aux personnes où travaillent principalement des femmes dans des conditions échappant souvent aux régulations et à la surveillance : « de plus en plus en Europe, le travail domestique repose sur les femmes migrantes. En effet, les natives sont de moins en moins enclines à occuper ce secteur marginal du marché de l’emploi mais l’immigration croissante au cours des dernières décennies a fait grossir les rangs des femmes migrantes qui viennent dans l’Union européenne pour occuper des emplois de nettoyeuses ou d’aides à domicile » [1]. On observe le même schéma dans le recrutement de personnel médical très qualifié comme des docteur-e-s ou moins qualifié comme des infirmiers et infirmières.
Les inégalités existent et persistent dans toute l’Europe. L’Europe de l’Est et les Balkans en font particulièrement les frais au détriment de leurs systèmes éducatif et de santé. La tendance à exporter comme une marchandise une main d’œuvre à la fois hautement qualifiée et faiblement rémunérée (éduquée avec des fonds publics par des pays appauvris et endettés) vers des pays plus développés et riches de l’UE a déjà provoqué et continue de provoquer d’énormes problèmes en termes de remplacement actuellement mais également pour des générations de docteur-e-s, infirmier-ère-s, enseignant-e-s. Bientôt ces pays se trouveront confrontés à une pénurie en matière de formation de personnel médical et d’enseignement. Nous devons mettre fin à cette forme d’exploitation et lutter pour un système juste et égalitaire dans lequel tous les êtres humains bénéficieront d’une considération, d’un accès à l’éducation et aux soins égaux.
« Depuis 2008, l’Union Européenne a été témoin d’un accroissement des privatisations de son système de santé »Depuis le début des années 2000 et en particulier depuis 2008, l’Union Européenne tant en son centre qu’à sa périphérie a été témoin d’un accroissement des privatisations de son système de santé que ça soit totalement ou partiellement. Généralement on distingue deux types de privatisations. Le premier est indirect et doit être compris comme un premier pas vers une privatisation complète. On peut le définir ainsi : « La décentralisation (déconcentration, délégation et transfert de compétences aux collectivités locales ou territoriales – mais sans les moyens qui devraient aller de pair), l’autonomisation, la mise sur le marché, la compétition régulée (des mesures de marchandisation ou libéralisation), la gestion de la mise en compétition » [2].
Le second groupe est compris comme une forme directe de privatisation des soins de santé et est définie comme : « la liquidation des services publics de santé, la sous-traitance, la mise en place de partenariats publics-privés (privatisation de l’investissement et de la gestion), privatisation du financement des soins de santé » [3].
Un autre aspect crucial de la marchandisation est l’émergence de partenariats publics-privés (PPP). Cela implique des contrats commerciaux entre les autorités publiques et des entreprises privées dans l’élaboration, le développement, le financement et le fonctionnement de l’infrastructure publique de santé ainsi que des services traditionnellement assurés par le service public. Le Royaume Uni a été le premier pays suivi de l’Espagne et de la Hongrie avec le reste de l’Europe qui s’y est mis au cours de la dernière décennie. Les PPP avec leurs frais et concessions multiples sur une période pouvant aller jusqu’à 25 ans ont été extrêmement lucratifs pour les entreprises multinationales. Pour la population, ils ont signifié un gaspillage qui se maintient et un endettement massif qui donne lieu à des coupes dans les services publics et plus d’endettement pour répondre aux nouveaux coûts – en raison du transfert de tout le risque sur le secteur public et de tous les bénéfices au secteur privé.
« Les fonds publics, bloqués quand il s’agit d’investir dans les services publics, sont toujours disponibles pour payer les dettes du secteur privé »Au Royaume-Uni entre 1997 et 2010, 147 PPP ont été signés dans le secteur de la santé pour construire de nouveaux hôpitaux ou rénover les hôpitaux existants ainsi que pour la fourniture de services variés tels que les repas, la blanchisserie ou la maintenance technique. En 2010, pour des projets représentant un coût de 14 milliards d’euros, la santé publique britannique (National Health Service) devait le montant incroyable de 80,7 milliards d’euros sur la durée des contrats, y compris également les contrats de service. Les coûts qui augmentent d’année en année – passant de 1,5 milliard d’euros en 2010 pour atteindre 2,85 milliards d’euros en 2030 – sont un fardeau beaucoup trop lourd pour un service qui a fait l’objet d’un sous-financement chronique. Suivant la logique néolibérale, la fourniture de soins de santé a été sacrifiée pour le paiement des dettes, les hôpitaux étant forcés à des améliorations « d’efficience ». En conséquence, la capacité hospitalière britannique avait diminué de 33 % en 2009-2010, tandis que le taux d’occupation atteignait des niveaux dangereux et du personnel médical était licencié. Pendant ce temps les fonds publics, généralement bloqués quand il s’agit d’investir dans les services publics, sont toujours disponibles quand il s’agit de payer les dettes du secteur privé comme c’est le cas pour les hôpitaux mis quasiment en faillite par le paiement des dettes des PPP [4].
Sous le prétexte d’offrir un plus large choix et un meilleur accès, l’UE pousse en fait vers une plus grande libéralisation, c’est-à-dire la privatisation des services de santé [5] avec des effets dévastateurs [6]. De nombreuses études ont mis en garde contre les tentatives incessantes de l’Union européenne de privatiser les services de santé au détriment de celles et ceux qui sont déjà socialement et politiquement privés de l’accès à ces services [7].
Dans un excellent article universitaire, Thomas Gerlinger et Hans Jürgen Urban démontrent que toute la rhétorique européenne sur l’amélioration des systèmes de santé visant à permettre l’accès et à offrir le choix est en fait un choix fallacieux et inexistant :
« L’objectif d’assurer un haut niveau de protection sociale et un accès aux services de soins de santé implique un haut niveau de dépenses publiques qui entrerait en contradiction avec les coupes nécessaires pour assurer les critères de stabilité de Maastricht et affaiblirait ainsi l’UE. De manière concomitante, des politiques compétitives et de restriction des coûts peuvent encourager la privatisation des traitements médicaux mettant à mal l’objectif d’assurer un haut niveau de protection sociale et un accès facilité aux services de soins de santé » [8].
Il en découle que bien que la rhétorique européenne officielle soit liée à un vocabulaire technique où la vie des populations est liée à des critères « rationnels » de rentabilité, et bien qu’elle prétende que l’amélioration de la santé de la population soutient la croissance économique, une participation accrue à la force de travail et une plus grande productivité, nous devons nous opposer fermement à cette approche. La santé et l’éducation doivent être considérés comme des biens communs en tant que tels et de ce fait être exclus de la logique capitaliste des pertes et profits.
De plus, et c’est important, nous voulons mettre l’accent sur le fait que les recherches pertinentes prouvent l’existence d’une relation de cause à effet entre le fait d’avoir ou non bénéficié d’une éducation et une bonne ou mauvaise santé. En d’autres termes, les personnes qui disposent d’un faible bagage éducatif sont plus susceptibles d’avoir également des problèmes de santé [9].
Nos propositions visent tant les mouvements que les gouvernements populaires. Nous pensons que la lutte pour une santé et une éducation publique gratuite et accessible est la seule alternative viable aux privatisations croissantes ainsi qu’à la ségrégation de race et de classe présente dans les deux sphères conséquence des politiques d’état et les intérêts des personnes soumises aux intérêts du capital.
Propositions immédiates pour les mouvements
Les propositions immédiates pour un gouvernement populaire
Programme à moyen terme des gouvernements populaires
Le développement, la préservation et le renforcement de systèmes d’éducation, de santé et de soins financés par des fonds publics et accessibles gratuitement ne semble pas possible dans le cadre de l’Union européenne et de l’euro. Les possibilités de réaliser un tel programme sont inexistantes si l’on ne s’attaque pas à l’économie de la dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
et de l’austérité.
[1] (Traduit de l’anglais) Anna Triandafyllidou, « Irregular Migration and Domestic Work in Europe : Who Cares ? », in Irregular Migrant Domestic Workers in Europe : Who Cares ?, Aldershot, Ashgate, 2013. URL : https://www.eui.eu/Documents/RSCAS/Research/MWG/201314/13Nov-Triandafyllidou-Chapter1.pdf.
[2] (Traduit de l’anglais) Elias Kondilis, « Privatization of healthcare in Europe », Cours donné à Queen Mary, University of London, sur base de Hans Maarse, « The Privatization of Health Care in Europe : An Eight-Country Analysis », Journal of Health Politics, Policy and Law, Vol. 31, No. 5, octobre 2006.
[3] Ibid.
[4] Voir (en anglais) Bankwatch Network, « The Hidden Costs of Public-Private Partnerships – Case Study : UK Hospitals PPP ». URL : https://bankwatch.org/public-private-partnerships/case-studies/uk-hospital-ppps.
[5] Voir (en anglais) European Commission – Expert Panel on effective ways of investing in Health, « Best practices and potential pitfalls in public health sector commissioning from private providers ». URL : https://ec.europa.eu/health/expert_panel/sites/expertpanel/files/docsdir/014_publichealthsector_privateproviders_en.pdf ; (en anglais) Christoph Hermann, « The marketisation of health care in Europe », Socialist Register 2010.
[6] Voir Jan Willem Goudriaan, « The rising wave of privatisation damages healthcare in Europe », Euractiv, 7 avril 2016. URL : https://www.euractiv.com/section/health-consumers/opinion/the-rising-wave-of-privatisation-damages-healthcare-in-europe/.
[7] Voir par exemple (en anglais) Rachel Tansey, « The creeping privatisation of healthcare. Problematic EU policies and the corporate lobby push », Corporate Europe Observatory, 2 juin 2017. URL : https://corporateeurope.org/power-lobbies/2017/06/creeping-privatisation-healthcare.
[8] (Traduit de l’anglais) Thomas Gerlinger, Hans-Jürgen Urban, « From heterogeneity to harmonization ? : recent trends in European health policy », Cadernos de saúde pública, Rio de Janeiro, 23 Sup 2:S133-S142, 2007. URL : http://publikationen.ub.uni-frankfurt.de/opus4/frontdoor/index/index/year/2009/docId/7142.
[9] Voir (en anglais) Barry Weiss, Gregory Hart, Ronald Pust, « The Relationship Between Literacy and Health », Journal of Health Care for the Poor and Underserved, Volume 1, Number 4, printemps 1991. URL : http://muse.jhu.edu/article/267725 ; (en anglais) Jane Corrarino, « Health literacy and women’s health : challenges and opportunities ». URL : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/jmwh.12018.
Docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, porte-parole du CADTM international et membre du Conseil scientifique d’ATTAC France.
Il est l’auteur des livres, Banque mondiale - Une histoire critique, Syllepse, 2022, Capitulation entre adultes : Grèce 2015, une alternative était possible, Syllepse, 2020, Le Système Dette. Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation, Les liens qui libèrent, 2017 ; Bancocratie, ADEN, Bruxelles, 2014 ; Procès d’un homme exemplaire, Éditions Al Dante, Marseille, 2013 ; Un coup d’œil dans le rétroviseur. L’idéologie néolibérale des origines jusqu’à aujourd’hui, Le Cerisier, Mons, 2010. Il est coauteur avec Damien Millet des livres AAA, Audit, Annulation, Autre politique, Le Seuil, Paris, 2012 ; La dette ou la vie, Aden/CADTM, Bruxelles, 2011. Ce dernier livre a reçu le Prix du livre politique octroyé par la Foire du livre politique de Liège.
Il a coordonné les travaux de la Commission pour la Vérité sur la dette publique de la Grèce créée le 4 avril 2015 par la présidente du Parlement grec. Cette commission a fonctionné sous les auspices du parlement entre avril et octobre 2015.
Série : 1944-2020, 76 ans d’intervention de la Banque mondiale et du FMI (Partie 23)
Les comptes de la Banque mondiale7 septembre 2020, par Eric Toussaint
Série : 1944-2020, 76 ans d’intervention de la Banque mondiale et du FMI (Partie 22)
La Commission Meltzer sur les IFI au Congrès des États-Unis en 20001er septembre 2020, par Eric Toussaint
31 août 2020, par Eric Toussaint , Philippe Poutou
Série : 1944-2020, 76 ans d’intervention de la Banque mondiale et du FMI (Partie 21)
L’opération de séduction de James Wolfensohn (1995-2005)26 août 2020, par Eric Toussaint
22 août 2020, par Eric Toussaint , Isabelle Mauzat , Bernard Dantec , Véronique Danet , Alexis Corbière
20 août 2020, par Eric Toussaint
Série : 1944-2020, 76 ans d’intervention de la Banque mondiale et du FMI (Partie 20)
Les présidents Barber Conable et Lewis Preston (1986-1995)20 août 2020, par Eric Toussaint
Série : 1944-2020, 76 ans d’intervention de la Banque mondiale et du FMI (Partie 19)
Banque mondiale et FMI : huissiers des créanciers14 août 2020, par Eric Toussaint
Série : 1944-2020, 76 ans d’intervention de la Banque mondiale et du FMI (partie 18)
La crise de la dette mexicaine et la Banque mondiale4 août 2020, par Eric Toussaint
Equateur
Nous dénonçons la renégociation de la dette par le gouvernement de Lenín Moreno1er août 2020, par Eric Toussaint , Maria Lucia Fattorelli , Alejandro Olmos Gaona , Hugo Arias Palacios , Piedad Mancero , Ricardo Patiño , Ricardo Ulcuango
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Forum Social Européen, Paris, novembre 2003.
Appel de l’Assemblée des acteurs et mouvements sociaux18 novembre 2003, par Collectif
Tribunal virtuel de la dette
Procès des femmes & des peuples du Sud contre la dette12 mai 2001, par Collectif
10 mai 2000, par Collectif
28 avril 1999, par Collectif
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est née en 1975 à Sabadell (Etat espagnol). Elle est auteure de plusieurs livres et de publications sur les mouvements sociaux, la consommation responsable et le développement durable. Elle a publié en français En campagne contre la dette (Syllepse, 2008) et est coauteure des livres en espagnol Planeta indignado. Ocupando el futuro (2012), Resistencias globales. De Seattle a la crisis de Wall Street (2009) est coordinatrice des livres Supermarchés, non merci et Où va le commerce équitable ?, entre autres.
Elle a activement participé au mouvement anti-globalisation et anti-guerre à Barcelone, de même qu’elle a contribué à plusieurs éditions du Forum Social Mondial, du Forum Social Européen et du Forum Social Catalan. Elle travaille actuellement sur des questions comme la souveraineté alimentaire et le commerce équitable.
Elle est membre de la rédaction de la revue Viento Sur et elle collabore fréquemment avec des médias conventionnels tels que Público et avec des médias alternatifs comme El Viejo Topo, The Ecologist, Ecología Política, Diagonal, La Directa, entre autres.
Elle est également membre du Centre d’Études sur les Mouvements Sociaux (CEMS) à l’Université Pompeu Fabra.
@esthervivas | facebook.com/esthervivas | www.esthervivas.com
21 décembre 2009, par Esther Vivas , Josep Maria Antentas
26 novembre 2009, par Esther Vivas
13 novembre 2009, par Esther Vivas
16 octobre 2009, par Esther Vivas
9 octobre 2008, par Esther Vivas , Josep Maria Antentas
25 septembre 2008, par Esther Vivas
28 février 2007, par Esther Vivas
Union européenne
Points de repères : L’Union européenne et la mondialisation12 janvier 2014, par Catherine Samary , Pascal Morsu
27 juillet 2013, par Catherine Samary
8 mai 2013, par Catherine Samary
13 novembre 2012, par Catherine Samary
1er juillet 2009, par Catherine Samary
is a member of Popular Unity, Professor of Economics at SOAS and former member of the Greek Parliament.
6 août 2020, par Costas Lapavitsas
16 juin 2020, par Costas Lapavitsas
2 avril 2020, par Eric Toussaint , Esther Vivas , Catherine Samary , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Tijana Okić , Nathan Legrand , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Yayo Herrero
13 mai 2019, par Eric Toussaint , Esther Vivas , Catherine Samary , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Tijana Okić , Nathan Legrand , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Yayo Herrero , ReCommons Europe
8 octobre 2018, par Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis
18 avril 2017, par Eric Toussaint , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Zoe Konstantopoulou , Miguel Urbán Crespo , Marina Albiol , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Christine Poupin
9 février 2017, par Eric Toussaint , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Zoe Konstantopoulou , Miguel Urbán Crespo , Marina Albiol , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Christine Poupin
7 décembre 2011, par Costas Lapavitsas
14 décembre 2010, par Costas Lapavitsas
26 juillet 2010, par Costas Lapavitsas , Cédric Durand
enseigne la philosophie politique au King’s College de l’université de Londres.
Membre de la rédaction de la revue Contretemps, il a dirigé l’ouvrage Y a t il une vie après le capitalisme ? (Le Temps des Cerises, 2008) et il est l’auteur de La France en révolte : Luttes sociales et cycles politiques (Textuel, 2007) et de Philosophie et révolution, De Kant à Marx (PUF, 2003). Il a été membre du comité central de SYRIZA jusqu’à l’été 2015 qu’il a quitté suite à la capitulation du gouvernement de Tsipras. Il a contribué à créer Unité Populaire.
5 juillet 2015, par Stathis Kouvelakis
Grèce
L’opinion de Stathis Kouvelakis par rapport à la tribune d’Alexis Tsipras2 juin 2015, par Stathis Kouvelakis
27 mai 2015, par Stathis Kouvelakis
2 mai 2015, par Stathis Kouvelakis
2 mars 2015, par Stathis Kouvelakis
27 juin 2013, par Stathis Kouvelakis
24 novembre 2011, par Stathis Kouvelakis
13 juillet 2021, par Tijana Okić
9 décembre 2020, par CADTM , Eric Toussaint , Camille Chalmers , Maria Elena Saludas , Mireille Fanon-Mendès France , Omar Aziki , Stathis Kouvelakis , Tijana Okić , Rémi Vilain , Miguel Urbán Crespo , Eva Betavatzi , Gilles Grégoire , Mats Lucia Bayer , ReCommons Europe , Véronique Clette-Gakuba , Sara Prestianni
2 avril 2020, par Eric Toussaint , Esther Vivas , Catherine Samary , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Tijana Okić , Nathan Legrand , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Yayo Herrero
13 mai 2019, par Eric Toussaint , Esther Vivas , Catherine Samary , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Tijana Okić , Nathan Legrand , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Yayo Herrero , ReCommons Europe
29 septembre 2015, par Andreja Živković , Tijana Okić
18 septembre 2014, par Henri Wilno , Tijana Okić
11 février 2016, par Nathan Legrand
1er février 2016, par Fathi Chamkhi , Nathan Legrand
25 janvier 2016, par Nathan Legrand
membre d’Ensemble ! et du réseau ERENSEP (European Research Network on Social and Economic Policies)
22 septembre 2016, par Patrick Saurin , Alexis Cukier
est cadre du secteur public bancaire, militante associative dans le domaine de la culture et responsable de la rédaction du livret programmatique « Banques » de la France Insoumise.
2 avril 2020, par Eric Toussaint , Esther Vivas , Catherine Samary , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Tijana Okić , Nathan Legrand , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Yayo Herrero
13 mai 2019, par Eric Toussaint , Esther Vivas , Catherine Samary , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Tijana Okić , Nathan Legrand , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Yayo Herrero , ReCommons Europe
9 juillet 2018, par CADTM , Eric Toussaint , Jeanne Chevalier
30 mai 2018, par Eric Toussaint , Patrick Saurin , Jeanne Chevalier
18 avril 2017, par Eric Toussaint , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Zoe Konstantopoulou , Miguel Urbán Crespo , Marina Albiol , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Christine Poupin
9 février 2017, par Eric Toussaint , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Zoe Konstantopoulou , Miguel Urbán Crespo , Marina Albiol , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Christine Poupin
professeure à l’Université Nationale d’Education à distance de Madrid et co-coordinatrice des Ecologistes en Action (Espagne).
2 avril 2020, par Eric Toussaint , Esther Vivas , Catherine Samary , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Tijana Okić , Nathan Legrand , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Yayo Herrero
18 juin 2019, par Yayo Herrero
13 mai 2019, par Eric Toussaint , Esther Vivas , Catherine Samary , Costas Lapavitsas , Stathis Kouvelakis , Tijana Okić , Nathan Legrand , Alexis Cukier , Jeanne Chevalier , Yayo Herrero , ReCommons Europe
7 mars 2019, par Yayo Herrero
Qu’est-ce que l’écoféminisme ? Partie 2 sur 2
Pistes pour un écoféminisme anti-système15 mai 2017, par Yayo Herrero