✴️ La campagne internationale Debt for Climat réclame aujourd’hui l’annulation des dettes des pays du Sud afin de leur permettre d’entamer la transition face aux défis climatiques et écologiques. Des actions
Action
Actions
Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l’actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales.
concrètes sont entreprises afin de mettre en lumière cet enjeu crucial mais trop peu perçu.
✴️ Si l’endettement public doit servir au financement de politiques ambitieuses par les États, il impacte et conditionne profondément les décisions et les marges de manœuvre de ces derniers. D’autant plus que certaines dettes, par les projets qu’elles financent ou par les conditions de leurs remboursements, enfreignent les droits humains et représentent un cout social et écologique exorbitant. Une réflexion sur les dettes d’hier et d’aujourd’hui est dès lors un préalable à toute action ambitieuse visant à contrer les effets du changement climatique et de la dégradation de l’environnement.
🔸 D’où viennent les dettes publiques ?
🔸 Quel est le rôle du système dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
et quelles sont les conséquences de la logique économique qu’il engendre ?
🔸 Quels impacts sur les enjeux climatiques et écologiques ?
🔸 Quelles perspectives pour des actions concrètes ?
👀 ejoignez-nous ce jeudi 27 octobre à l’espace Buen Vivir à 18h30 pour échanger ensemble sur ce sujet méconnu d’une importance capitale et discuter d’actions possibles à entreprendre. Les échanges s’articuleront autour de témoignages d’habitants et militants des pays du Sud, notamment, de la République Démocratique du Congo (RDC), de la Cote d’Ivoire, d’Afrique du Sud et du Maroc. Pour alimenter les discussions et répondre à vos questions, nous avons le plaisir d’accueillir Renaud Duterme.
Renaud Duterme enseigne la géographie et collabore régulièrement avec le CADTM. Il est l’auteur de plusieurs livres tels que : De quoi l’effondrement est-il le nom ?, Petit manuel pour une géographie de combat, ou encore La dette cachée de l’économie.
🔍 Pour plus d’information sur le sujet, nous vous invitons à consulter l’AVP Dette écologique
Dette écologique
La dette écologique est la dette contractée par les pays industrialisés envers les autres pays à cause des spoliations passées et présentes de leurs ressources naturelles, auxquelles s’ajoutent la délocalisation des dégradations et la libre disposition de la planète afin d’y déposer les déchets de l’industrialisation.
La dette écologique trouve son origine à l’époque coloniale et n’a cessé d’augmenter à travers diverses activités :
La « dette du carbone ». C’est la dette accumulée en raison de la pollution atmosphérique disproportionnée due aux grandes émissions de gaz de certains pays industriels, avec, à la clé, la détérioration de la couche d’ozone et l’augmentation de l’effet de serre.
La « biopiraterie ». C’est l’appropriation intellectuelle des connaissances ancestrales sur les semences et sur l’utilisation des plantes médicinales et d’autres végétaux par l’agro-industrie moderne et les laboratoires des pays industrialisés qui, comble de l’usurpation, perçoivent des royalties sur ces connaissances.
Les « passifs environnementaux ». C’est la dette due au titre de l’exploitation sous-rémunérée des ressources naturelles, grevant de surcroît les possibilités de développement des peuples lésés : pétrole, minéraux, ressources forestières, marines et génétiques.
L’exportation vers les pays les plus pauvres de produits dangereux fabriqués dans les pays industriels.
Dette écologique et dette extérieure sont indissociables. L’obligation de payer la dette extérieure et ses intérêts impose aux pays débiteurs de réaliser un excédent monétaire. Cet excédent provient pour une part d’une amélioration effective de la productivité et, pour une autre part, de l’appauvrissement des populations de ces pays et de l’abus de la nature. La détérioration des termes de l’échange accentue le processus : les pays les plus endettés exportent de plus en plus pour obtenir les mêmes maigres recettes tout en aggravant mécaniquement la pression sur les ressources naturelles.
, disponible en ligne : https://www.cadtm.org/Dette-ecologique-Extractivisme
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Marrakech (Maroc)
Assemblées de la Banque mondiale/FMI :Contre-sommet des mouvements sociaux Marrakech, du 12 au 15 octobre 2023
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World Bank/IMF meetings: Counter-summit of social movements Marrakech, 12-15 October 2023
12/10 > 15/10
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Reuniones Banco Mundial/FMI :Contracumbre de los movimientos sociales Marrakech, 12-15 de octubre de 2023
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