Comité pour l'abolition des dettes illégitimes

Samedi 28 août / 9h30-11h45

La pandémie du Covid-19 marque la crise multidimensionnelle du système capitaliste mondial et les conséquences des politiques néolibérales, y compris aux niveaux sanitaire, social, économique, démocratique ou écologique. Grâce à l’apport massif d’argent public, des vaccins ont été développés en moins d’un an. En produire assez pour protéger toute l’humanité nécessite la levée des brevets réclamée par nombre de pays et d’instances internationales. Face aux blocages des multinationales de la pharmacie, au nom de leurs profits faramineux, il faut rappeler que l’accès à la santé est un droit humain universel et qu’en conséquence les vaccins et le médicament doivent être des biens communs mondiaux.

Plus largement, la lutte contre la pandémie, dans toutes ses dimensions, doit passer par un renouveau du mouvement altermondialiste, dans toutes ses composantes, dans l’esprit de celui de Seattle, en 1999, dont le mot d’ordre était que « le monde (comme la santé) n’est pas une marchandise ».

Intervenant⋅e⋅s

Eliane Mandine, collectif Médicament Bien Commun
Bernard Dubois, collectif Médicament Bien Commun
Eric Toussaint, CADTM
Francis Sitel, revue Contretemps

Atelier co-organisé avec le Collectif « Médicament Bien Commun » et la revue Contretemps, dans le cadre de l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités, à Nantes

Pour en savoir plus :

https://ue2021.org/spip.php?page=module&id_module=146