22 mars par Eric Toussaint , Dora Villanueva
Après trois ans de pandémie de covid-19, le monde fait face à “une véritable crise de la dette internationale (…) près de 80 pays du Sud sont au bord du défaut de paiement de leurs dettes”, et certains y sont déjà, déclare au quotidien mexicain La Jornada Éric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’abolition des dettes illégitimes. Pourtant, ajoute-t-il, ni le Fonds monétaire international (FMI), ni la Banque mondiale (BM) n’ont aidé les pays du Sud à se protéger d’un nouveau choc externe, après la pandémie et la guerre. “Le FMI a toujours fonctionné selon le principe du deux poids, deux mesures : il rationne les pays les plus pauvres, tandis qu’il récompense les plus riches en faisant la promotion de politiques financières expansives. Même si, de façon générale, au début de la crise économique provoquée par la pandémie, il parle d’une politique financière plus souple au niveau mondial : « Utilisez les dépenses publiques et augmentez-les ». Qui a les moyens de faire ça ? En vérité il y a peu de pays qui puissent utiliser leurs dépenses publiques à fond sans problème.”, explique Moritz Cruz, chercheur auprès de l’Institut de recherches économiques de l’ Université nationale autonome de México (UNAM).
“Les autres –c’est à dire pratiquement tous les pays du Sud : Afrique, Amérique latine, pays du Sud-est asiatique– ont des problèmes de recettes et de dépenses et la seule façon de financer ces dernières est de demander des prêts”, indique Cruz. Les deux chercheurs montrent que le changement de discours des organismes internationaux lors de la baisse d’activité la plus profonde depuis la Grande dépression n’a pas modifié leurs pratiques. Ils signalent que ces organismes imposent comme condition, le FMI
FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.
À ce jour, 190 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).
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surtout, pour que les pays aient accès à des devises, l’adoption d’un modèle économique où ni l’Etat ni les dépenses publiques ne jouent un rôle central dans le développement.
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Dans les premiers mois de la pandémie, le discours des organismes financiers internationaux s’est détraqué face à une crise qui, pour la première fois en près d’un siècle, n’était pas provoquée par la spéculation
Spéculation
Opération consistant à prendre position sur un marché, souvent à contre-courant, dans l’espoir de dégager un profit.
Activité consistant à rechercher des gains sous forme de plus-value en pariant sur la valeur future des biens et des actifs financiers ou monétaires. La spéculation génère un divorce entre la sphère financière et la sphère productive. Les marchés des changes constituent le principal lieu de spéculation.
du système financier mais qui éclatait dans le secteur réel de l’économie en raison de l’arrêt de la production ; elle ne correspondait pas à la discipline financière qui avait été un dogme au cours des trente dernières années.
Le Fonds monétaire international (FMI), comme en 2008, a de nouveau appelé au sauvetage financier et à l’intervention de l’État, mais désormais il a mis l’accent sur l’augmentation des dépenses publiques – auparavant stigmatisées au nom de l’assainissement budgétaire. Certains de ses économistes ont même préconisé des « politiques de guerre », des « actions invasives de la part des États pour garantir les approvisionnements essentiels », préférant les contrats publics pour les produits critiques, voire des « nationalisations sélectives » [1] ; tout en poussant à l’élargissement des aides sociales aux foyers et au financement de la recherche des vaccins qui aboutirait à la privatisation de l’industrie pharmaceutique.
Le FMI alerte bien sur les risques de défaut de paiement surtout de la part des pays les plus pauvres, mais il ne propose pas de conditions pour faciliter le paiement de certains pays aux revenus moyens, dont les dettes ont augmenté du fait de la hausse des taux d’intérêt
Taux d'intérêt
Quand A prête de l’argent à B, B rembourse le montant prêté par A (le capital), mais aussi une somme supplémentaire appelée intérêt, afin que A ait intérêt à effectuer cette opération financière. Le taux d’intérêt plus ou moins élevé sert à déterminer l’importance des intérêts.
Prenons un exemple très simple. Si A emprunte 100 millions de dollars sur 10 ans à un taux d’intérêt fixe de 5 %, il va rembourser la première année un dixième du capital emprunté initialement (10 millions de dollars) et 5 % du capital dû, soit 5 millions de dollars, donc en tout 15 millions de dollars. La seconde année, il rembourse encore un dixième du capital initial, mais les 5 % ne portent plus que sur 90 millions de dollars restants dus, soit 4,5 millions de dollars, donc en tout 14,5 millions de dollars. Et ainsi de suite jusqu’à la dixième année où il rembourse les derniers 10 millions de dollars, et 5 % de ces 10 millions de dollars restants, soit 0,5 millions de dollars, donc en tout 10,5 millions de dollars. Sur 10 ans, le remboursement total s’élèvera à 127,5 millions de dollars. En général, le remboursement du capital ne se fait pas en tranches égales. Les premières années, le remboursement porte surtout sur les intérêts, et la part du capital remboursé croît au fil des ans. Ainsi, en cas d’arrêt des remboursements, le capital restant dû est plus élevé…
Le taux d’intérêt nominal est le taux auquel l’emprunt est contracté. Le taux d’intérêt réel est le taux nominal diminué du taux d’inflation.
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Trois agences de notation Agences de notation Les agences de notation (Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch en tête) sont des agences privées qui évaluent la solvabilité et la crédibilité d’un émetteur d’obligations (État, entreprise). Jusqu’aux années 1970 elle étaient payées par les acheteurs potentiels d’obligations, depuis la libéralisation financière la situation s’est inversée : ce sont les émetteurs d’obligations qui rémunèrent les agences pour qu’elles les évaluent... Reconnaissons leur qualité de travail : c’est ainsi que Lehman Brothers se voyait attribuer la meilleure note juste avant de faire faillite. des plus importantes –Standard & Poor’s, Fitch et Moody’s– sont à l’origine de la pression sur les dettes publiques : elles se sont empressées de baisser les notes d’évaluation du risque de non paiement de la part de pays émetteurs. Même s’ils voulaient s’endetter pour augmenter les dépenses et accroitre les aides à la population, des dizaines de pays n’ont pas eu accès au crédit, et s’ils y sont parvenus, c’était à des taux très élevés. Ainsi, la seule Fitch Ratings a baissé 33 notations souveraines pour ce qui est de la première moitié de 2020, celle du Mexique notamment, plus qu’à aucun autre moment.
« Le FMI et la BM ont une très grande responsabilité dans la fragilité des pays pour faire face aux chocs extérieurs, à la hausse des prix des aliments et de l’énergie. »
“Le modèle (impulsé par le FMI et la BM
Banque mondiale
BM
La Banque mondiale regroupe deux organisations, la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) et l’AID (Association internationale de développement). La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies.
En 2022, 189 pays en sont membres.
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) a une énorme responsabilité dans la fragilité des pays pour faire face aux chocs extérieurs, à la hausse des prix des aliments et de l’énergie (…) (…). L’immense majorité des pays, y compris le Mexique, n’étaient pas en condition de faire face à la pandémie”, souligne Éric Toussaint. Une partie du problème, ce sont les conditions imposées par ces organismes pour approuver un crédit, notamment l’ouverture maximale de l’économie aux importations, leurs exportations, l’extraction des matières premières… Un “colonialisme masqué” qui consiste à obtenir des ressources d’autres nations pour financer la richesse de quelques unes, affirme Moritz Cruz.
Un des effets de cette ouverture, développe Toussaint, est l’abandon de l’industrie pharmaceutique locale, de la production de génériques, à l’exception de l’Inde et de Cuba – cette dernière ne faisant partie ni du FMI ni de la BM et disposant d’“une industrie pharmaceutique de haut niveau”. Ces organismes expliquaient que “les États n’ont pas la capacité de produire” et ont favorisé le désinvestissement des gouvernements de l’industrie pharmaceutique locale et l’octroi du monopole au secteur privé, précise-t-il.
Des personnes sont mortes alors qu’elles auraient survécu, s’il n’y avait pas eu la politique imposée par le FMI et la Banque mondiale
“Le nombre de mort est dû non seulement à l’absence de vaccins, mais aussi à la fragilisation des hôpitaux publics, à 30 ans de réduction des dépenses publiques dans le domaine de la santé (…) Des personnes sont mortes qui auraient survécu sans la politique imposée par le FMI, le modèle néolibéral, et la Banque mondiale,” explique Toussaint. Ils ont soutenu une “prophétie auto réalisatrice”, ils sont intervenus pour démanteler les industries publiques et le service public de la santé, puis il ont dit que seule l’initiative privée avaient les conditions permettant la préparation des vaccins, souligne-t-il.
Des fonds publics, surtout aux Etats-Unis, ont été utilisés pour développer les vaccins, tandis que le business des nouveaux brevets augmentait de 275 milliards de dollars la valeur des six entreprises pharmaceutiques les plus importantes dans ce domaine : AstraZeneca, Johnson & Johnson, Pfizer, Moderna, BioNTech et Novavax, qui valaient à la fin de l’année dernière 947,538 milliards de dollars sur les marchés financiers.
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Moritz Cruz souligne qu’aujourd’hui les organismes internationaux sont revenus à leurs vieilles habitudes : promouvoir des politiques d’austérité financière qui freinent la croissance, sans négocier au préalable une large annulation de dettes publiques, “ce qui serait fondamental” pour accélérer la reprise. Et il précise : “c’est comme tomber dans un cercle vicieux : tu freines la croissance avec ces politiques, tu aggraves la pauvreté, les inégalités, le chômage et ensuite tu dois payer à nouveau et demander de nouveaux crédits. C’est un problème sans solution, la seule chose que tu ne puisses pas faire, c’est cesser de payer.”.
D’une part, avec le progrès technologique, près de 30% des travailleurs latino-américains ont pu travailler à domicile et d’autre part, la crise des containers et le goulot d’étranglement lié à la réouverture partielle de la Chine ont provoqué une augmentation de 400% du prix du transport maritime de ce pays vers l’Amérique du Nord, et de 600% vers l’Europe, ce qui a entrainé la hausse des prix de certains produits.
La nécessité de relocaliser les chaînes de production, rendue évidente par la pandémie, ce que l’on appelle le nearshoring ou reshoring, a fissuré la forme qu’avait prise jusqu’à maintenant la mondialisation
Mondialisation
(voir aussi Globalisation)
(extrait de F. Chesnais, 1997a)
Jusqu’à une date récente, il paraissait possible d’aborder l’analyse de la mondialisation en considérant celle-ci comme une étape nouvelle du processus d’internationalisation du capital, dont le grand groupe industriel transnational a été à la fois l’expression et l’un des agents les plus actifs.
Aujourd’hui, il n’est manifestement plus possible de s’en tenir là. La « mondialisation de l’économie » (Adda, 1996) ou, plus précisément la « mondialisation du capital » (Chesnais, 1994), doit être comprise comme étant plus - ou même tout autre chose - qu’une phase supplémentaire dans le processus d’internationalisation du capital engagé depuis plus d’un siècle. C’est à un mode de fonctionnement spécifique - et à plusieurs égards important, nouveau - du capitalisme mondial que nous avons affaire, dont il faudrait chercher à comprendre les ressorts et l’orientation, de façon à en faire la caractérisation.
Les points d’inflexion par rapport aux évolutions des principales économies, internes ou externes à l’OCDE, exigent d’être abordés comme un tout, en partant de l’hypothèse que vraisemblablement, ils font « système ». Pour ma part, j’estime qu’ils traduisent le fait qu’il y a eu - en se référant à la théorie de l’impérialisme qui fut élaborée au sein de l’aile gauche de la Deuxième Internationale voici bientôt un siècle -, passage dans le cadre du stade impérialiste à une phase différant fortement de celle qui a prédominé entre la fin de Seconde Guerre mondiale et le début des années 80. Je désigne celui-ci pour l’instant (avec l’espoir qu’on m’aidera à en trouver un meilleur au travers de la discussion et au besoin de la polémique) du nom un peu compliqué de « régime d’accumulation mondial à dominante financière ».
La différenciation et la hiérarchisation de l’économie-monde contemporaine de dimension planétaire résultent tant des opérations du capital concentré que des rapports de domination et de dépendance politiques entre États, dont le rôle ne s’est nullement réduit, même si la configuration et les mécanismes de cette domination se sont modifiés. La genèse du régime d’accumulation mondialisé à dominante financière relève autant de la politique que de l’économie. Ce n’est que dans la vulgate néo-libérale que l’État est « extérieur » au « marché ». Le triomphe actuel du « marché » n’aurait pu se faire sans les interventions politiques répétées des instances politiques des États capitalistes les plus puissants (en premier lieu, les membres du G7). Cette liberté que le capital industriel et plus encore le capital financier se valorisant sous la forme argent, ont retrouvée pour se déployer mondialement comme ils n’avaient pu le faire depuis 1914, tient bien sûr aussi de la force qu’il a recouvrée grâce à la longue période d’accumulation ininterrompue des « trente glorieuses » (l’une sinon la plus longue de toute l’histoire du capitalisme). Mais le capital n’aurait pas pu parvenir à ses fins sans le succès de la « révolution conservatrice » de la fin de la décennie 1970.
– caractérisée par le FMI comme “la libre circulation des idées, des personnes, des biens, des services et du capital à travers les frontières nationales, qui conduit à une plus grande intégration économique”–, et a laissé la place à “la fragmentation géoéconomique” et la concentration de la production dans des blocs de pays proches.
Le FMI a publié plusieurs articles contre cette tendance. Harold James, historien de l’organisme, a souligné que certes on attribue cette interdépendance à l’augmentation des prix, alors “qu’il existe un modèle historique de mondialisation qui pousse à la désinflation.(…) Historiquement, la première réponse à une volatilité menaçante, c’est de courir en sens opposé et de chercher une plus grande autosuffisance. Mais elle est rarement couronnée de succès. Elle augmente les coûts et alimente l’inflation Inflation Hausse cumulative de l’ensemble des prix (par exemple, une hausse du prix du pétrole, entraînant à terme un réajustement des salaires à la hausse, puis la hausse d’autres prix, etc.). L’inflation implique une perte de valeur de l’argent puisqu’au fil du temps, il faut un montant supérieur pour se procurer une marchandise donnée. Les politiques néolibérales cherchent en priorité à combattre l’inflation pour cette raison. . (…), la mondialisation constitue la vraie loi de réduction de l’inflation”.
La mondialisation a favorisé l’émergence de la Chine comme puissance économique, mais c’est aussi un processus dans lequel les grandes transnationales occidentales, nord-américaines, européennes, ont profité du coût très bas de la sous-traitance dans le pays asiatique, comme cela se passe aussi au Mexique, pour faire baisser leurs coûts de production et essayer d’augmenter leur taux de profit, précise Éric Toussaint. Pour ces entreprises, le plus grand risque de fragmentation ce sont les salaires, car dans les pays du Nord, elles doivent garantir de meilleures conditions de travail. C’est pourquoi le FMI, la BM et l’Organisation mondiale du commerce
OMC
Organisation mondiale du commerce
Créée le 1er janvier 1995 en remplacement du GATT. Son rôle est d’assurer qu’aucun de ses membres ne se livre à un quelconque protectionnisme, afin d’accélérer la libéralisation mondiale des échanges commerciaux et favoriser les stratégies des multinationales. Elle est dotée d’un tribunal international (l’Organe de règlement des différends) jugeant les éventuelles violations de son texte fondateur de Marrakech.
L’OMC fonctionne selon le mode « un pays – une voix » mais les délégués des pays du Sud ne font pas le poids face aux tonnes de documents à étudier, à l’armée de fonctionnaires, avocats, etc. des pays du Nord. Les décisions se prennent entre puissants dans les « green rooms ».
Site : www.wto.org
, “institutions internationales totalement inféodées aux intérêts des grandes transnationales du Nord”, s’y opposent.
Lire aussi : Le CADTM dénonce la nomination d’Ajay Banga comme futur Président de la Banque mondiale et appelle au remplacement de cette institution |
Dans le secteur financier, Moritz Cruz indique que le résultat des politiques de mondialisation qui impulsent les prêts internationaux “a été mis en évidence avec la crise ; il a bénéficié à peu de gens : les grands pays du Nord, les grandes puissances, où la richesse augmente, tandis que le reste souffre de graves problèmes.”.
Le chercheur de l’UNAM conclut que le FMI ne changera pas de comportement, tant qu’il est dirigé par les États-Unis, que l’hégémonie du dollar dans le commerce international et la dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
publique se maintient et que les pays en développement ne disposent pas des flux de divises leur permettant de faire face à leurs problèmes avec la balance des paiement et d’éviter de frapper à la porte d’un organisme qui dans ce contexte se présente comme “le sauveur suprême”.
Lire aussi : Appel à un contre-sommet mondial des mouvements sociaux aux Assemblées annuelles du FMI-BM qui se tiendront à Marrakech du 9 au 15 octobre |
Traduit de l’espagnol par Lucile Daumas.
Source : La Jornada
Docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, porte-parole du CADTM international et membre du Conseil scientifique d’ATTAC France.
Il est l’auteur des livres, Banque mondiale - Une histoire critique, Syllepse, 2022, Capitulation entre adultes : Grèce 2015, une alternative était possible, Syllepse, 2020, Le Système Dette. Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation, Les liens qui libèrent, 2017 ; Bancocratie, ADEN, Bruxelles, 2014 ; Procès d’un homme exemplaire, Éditions Al Dante, Marseille, 2013 ; Un coup d’œil dans le rétroviseur. L’idéologie néolibérale des origines jusqu’à aujourd’hui, Le Cerisier, Mons, 2010. Il est coauteur avec Damien Millet des livres AAA, Audit, Annulation, Autre politique, Le Seuil, Paris, 2012 ; La dette ou la vie, Aden/CADTM, Bruxelles, 2011. Ce dernier livre a reçu le Prix du livre politique octroyé par la Foire du livre politique de Liège.
Il a coordonné les travaux de la Commission pour la Vérité sur la dette publique de la Grèce créée le 4 avril 2015 par la présidente du Parlement grec. Cette commission a fonctionné sous les auspices du parlement entre avril et octobre 2015.
Quand le président Joe Biden affirme que les États-Unis n’ont jamais dénoncé aucune dette, c’est un mensonge destiné à convaincre les gens qu’il n’y a pas d’alternative à un mauvais accord bi-partisan.
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Interview, Video, Mediakritiek - Lode Vanoost
Eric Toussaint : “Les crises font partie du métabolisme du système. Transformer les banques en services publics”14 avril, par Eric Toussaint , Lode Vanoost
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3 avril, par Eric Toussaint , Collectif , Olivier Bonfond , Christine Pagnoulle , Paul Jorion , Jean-François Tamellini , Zoé Rongé , Économistes FGTB , Nadine Gouzée
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