6 mars 2014 par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
Ce 5 mars 2014, la justice a encore repoussé au 2 avril sa décision sur l’identification des corps enterrés à Dagnoen. Jusqu’à quand les juges burkinabè saisis de cette affaire vont-ils tergiverser ? Il s’agit pourtant d’une demande du comité des droits de l’homme de l’ONU datant de 2006, faisant suite aux actions de la CIJS (Campagne internationale justice pour Sankara). Après avoir plusieurs fois débouté la famille sur d’autres procédures concernant l’assassinat de Thomas Sankara, la justice burkinabè cherche-t-elle à gagner du temps, et à persister dans son déni de justice ? Mais ces blocages ne seront pas éternels, car le peuple burkinabè a cette fois décidé de se lever pour mettre fin au régime décadent de Blaise Compaoré.
Forts des 13500 signatures déjà obtenues, du soutien des dizaines d’associations et de partis politiques de par le monde, nous continuons plus que jamais à exiger que justice soit rendue.
Présents à Ouagadougou ce triste jour du 15 octobre 1987, des compagnons de Charles Taylor, qui vient d’être condamné à 50 ans de prison par le tribunal spécial sur la Sierra Leone, ont clairement désigné la CIA et la France comme parties prenantes d’un complot à l’origine de l’assassinat du président Thomas Sankara.
C’est pourquoi, nous demandons :
Plusieurs courriers ont été envoyés à François Hollande, Christiane Taubira et Harlem Désir. Ils sont restés sans réponse. C’est indigne d’une démocratie !
Au Burkina Faso, plusieurs anciens proches de Blaise Compaoré, viennent de rejoindre l’opposition, se répandant en excuses pour leurs erreurs du passé et se déclarant disponibles pour répondre aux convocations de la justice.
Ces anciens ministres et dirigeants du CDP, le parti du pouvoir, ont soutenu ce régime pendant 27 ans. S’ils veulent regagner la confiance du peuple du Burkina, ces excuses ne pourront suffire. Nous les appelons donc à participer à la recherche de la vérité, en livrant tout ce qu’ils savent sur les martyrs du 15 octobre et plus généralement, sur toutes les victimes du régime du Front Populaire, eux qui ont été proches parmi les proches du président Blaise Compaoré.
Nous ne voulons plus attendre plus longtemps !
Nous appelons donc de nouveau les citoyens, les partis politiques et les organisations de la société civile à amplifier la campagne par de nouvelles initiatives publiques.
Pour qu’enfin la vérité éclate sur l’assassinat de Thomas Sankara, nous appelons de nouveau :
L’heure de la vérité et de la justice approche. Hâtons-la tous ensemble !
Le réseau international « Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique »
Le 5 mars 2014, à Ouagadougou, Abidjan, Dakar, Paris, New York, Washington, Bamako, Lomé, Nairobi, Berlin, Madrid, Bruxelles, Turin, Ajaccio, Toulouse,
Contact : contactjusticepoursankara chez gmail.com
7 juillet 2022, par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
9 avril 2022, par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
19 octobre 2021, par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
11 octobre 2021, par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
23 août 2021, par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
15 avril 2021, par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
19 mars 2021, par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
19 octobre 2020, par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
Affaire Sankara
La France doit accepter la levée du secret défense sans tarder !14 novembre 2016, par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
10 novembre 2016, par Réseau International « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
0 | 10