22 novembre 2021
Liège, Belgique
Le CADTM déménage, de lieu pour les LCDs, et de locaux ! Vous continuerez à nous trouver à Liège et à Bruxelles, et plusieurs lundis par an, à la Cafétéria Collective Kali pour nos Lundis contre la dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
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Nous vous proposons de venir nous rencontrer ce lundi 22 novembre à travers nos publications. Plusieurs auteur.es seront là pour parler de nos thématiques, vous pourrez découvrir tous nos ouvrages, et repartir avec ceux que vous voulez à prix libre ! Pensez à inviter vos proches, ou qui sait, peut être déjà à un cadeau de fin d’année... Un aperçu : https://www.cadtm.org/Publications
On pourra discuter de dette écologique
Dette écologique
La dette écologique est la dette contractée par les pays industrialisés envers les autres pays à cause des spoliations passées et présentes de leurs ressources naturelles, auxquelles s’ajoutent la délocalisation des dégradations et la libre disposition de la planète afin d’y déposer les déchets de l’industrialisation.
La dette écologique trouve son origine à l’époque coloniale et n’a cessé d’augmenter à travers diverses activités :
La « dette du carbone ». C’est la dette accumulée en raison de la pollution atmosphérique disproportionnée due aux grandes émissions de gaz de certains pays industriels, avec, à la clé, la détérioration de la couche d’ozone et l’augmentation de l’effet de serre.
La « biopiraterie ». C’est l’appropriation intellectuelle des connaissances ancestrales sur les semences et sur l’utilisation des plantes médicinales et d’autres végétaux par l’agro-industrie moderne et les laboratoires des pays industrialisés qui, comble de l’usurpation, perçoivent des royalties sur ces connaissances.
Les « passifs environnementaux ». C’est la dette due au titre de l’exploitation sous-rémunérée des ressources naturelles, grevant de surcroît les possibilités de développement des peuples lésés : pétrole, minéraux, ressources forestières, marines et génétiques.
L’exportation vers les pays les plus pauvres de produits dangereux fabriqués dans les pays industriels.
Dette écologique et dette extérieure sont indissociables. L’obligation de payer la dette extérieure et ses intérêts impose aux pays débiteurs de réaliser un excédent monétaire. Cet excédent provient pour une part d’une amélioration effective de la productivité et, pour une autre part, de l’appauvrissement des populations de ces pays et de l’abus de la nature. La détérioration des termes de l’échange accentue le processus : les pays les plus endettés exportent de plus en plus pour obtenir les mêmes maigres recettes tout en aggravant mécaniquement la pression sur les ressources naturelles.
, extractivisme
Extractivisme
Modèle de développement basé sur l’exploitation des ressources naturelles, humaines et financières, guidé par la croyance en une nécessaire croissance économique.
, féminismes, austérité, néocolonialisme, institutions financières internationales, mesures sanitaires, et aussi de résistances et d’alternatives !
Ce sera surtout l’occasion de se rencontrer de manière conviviale autour d’un verre ou d’une revue.
À bientôt !
Entrée gratuite
Ci-joint, vous trouverez également un fichier PDF listant les meubles à vendre et à donner.
Nouvelle crise bancaire internationale
Projection et débat autour du documentaire « Death over Humiliation »
Projection-débat : La dette odieuse règne sur la RDC
29/09 > 1er/10
Liège (Belgique)
Les rencontres d’automne du CADTM sont de retour !