La Chine en Afrique : histoire d’amour ou péril mortel ? Et si c’était plus compliqué que ça ?

Partie 1

14 juin 2023 par Pierre-François Grenson


Photo : Malediction_Wolf, Pixabay, CC, https://pixabay.com/es/illustrations/resumen-cuadro-arte-acr%C3%ADlico-7483719/

Peu avant les années 2010 la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique devant les États-Unis et l’Europe [1]. Depuis plusieurs années, cette progression chinoise en Afrique se poursuit et va en s’amplifiant [2]. Entre 2000 et 2020, les institutions financières chinoises ont signé 1 188 engagements de prêts d’une valeur de 160 milliards de dollars avec 49 gouvernements africains, leurs entreprises publiques et cinq organisations multilatérales régionales [3]. Les médias parlent de prêts sans concession faits à taux avantageux, car souvent garantis par des matières premières dont le continent africain ne manque pas. Désenchantés par des décennies de prêts du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) souvent conditionnés à des plans d’ajustement structurel et plus généralement à l’ingérence néocoloniale et impérialiste des pays du Nord global dans leurs économies, nombreux sont les pays du Sud global qui se tournent aujourd‘hui vers la Chine [4] pour leurs emprunts [5]. En effet, celle-ci promet des prêts plus avantageux et met surtout en avant une relation moins inégale et historiquement moins négative avec les pays africains que celle de l’Europe ou des États-Unis. Si sur le point historique, on ne peut lui donner tort, nous verrons plus loin que cette relation est pourtant fortement à l’avantage de la Chine et hautement critiquable.

Dans le premier numéro d’une série de trois articles, nous en appelons à la rigueur dans l’analyse de la stratégie chinoise en Afrique et déconstruisons le discours moralisateur de l’Occident par rapport à la présence chinoise sur le continent africain.



 On-dit et faux-semblant : quand le nord fait la morale à la Chine, démontage du mythe PAS à PAS

Si les critiques sur les prêts chinois en Afrique et les modalités de ces prêts sont, en effet, en partie fondées et défendables, il est intolérable qu’elles soient formulées avec des sous-entendus de respectabilité et de moralisme de la part d’institutions et d’États qui historiquement ont fait bien pire

Ces derniers temps, les médias occidentaux parlent de dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
dite « piégeuse » ou de piège de la dette [6] (debt-trap) dans la relation Chine/Afrique du fait que les prêts chinois sont accordés non dans le but d’être remboursés, mais bien de s’approprier les infrastructures qu’ils ont permis de construire. Ce genre de prêt, que l’on pourrait ironiquement nommer PAS (plan d’accaparement stratégique) est donc aliénant, le pays emprunteur devant soi-disant déléguer la gestion de ses matières premières et infrastructures à la Chine en guise de compensation pour non-paiement. On ne peut s’empêcher de constater l’ironie d’une telle appellation par les mêmes qui défendent ardemment les prêts accordés par le FMI FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.

À ce jour, 190 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).

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ou la BM Banque mondiale
BM
La Banque mondiale regroupe deux organisations, la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) et l’AID (Association internationale de développement). La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies.

En 2022, 189 pays en sont membres.

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. En effet, à défaut de récupérer les infrastructures africaines, les pays créanciers du nord organisent eux-mêmes depuis des décennies des dettes dites piégeuses : en cas de non-remboursement, une intervention dans l’économie (sous forme de PAS) est savamment organisée et alimente un rapport prédateur nord-sud au bénéfice du nord. En effet, la privatisation et la libéralisation présente dans les programmes d’ajustement structurel néolibéraux ont été et sont une organisation de l’« accaparement stratégique » des entreprises d’État, des marchés les plus lucratifs, le tout étant quasiment seulement favorable aux capitaux du Nord. Sans parler du fait que la récupération de marché africain par la Chine est décriée par le nord qui fait exactement pareil et depuis bien plus longtemps. Il est clair que la Chine n’est pas la première à entrer dans ce genre de rapport, c’est une sorte de variation sur le même thème des pratiques mise en place par l’occident depuis très longtemps. Soyons donc prudent dans cette analyse à ne pas tomber dans les travers et la diabolisation systématique de la présence chinoise en Afrique, trop souvent présente dans le discours ambiant [7]. L’appellation Chinafrique est d’ailleurs un exemple de cette exagération devenue une habitude.

On ne manquera pas non plus de se rappeler le temps maudit des colonies et des emprunts fait par les états coloniaux au nom des États colonisés et des protectorats ainsi que de la dette coloniale qui s’en est suivie (passation de dette lors des indépendances qui encore aujourd’hui pèsent sur les finances des états indépendants). Si on continue sur le même registre, la prétendue « aide » au développement est également largement critiquable [8] en ce qu’elle profite bien souvent plus aux pays du nord qu’au pays auxquelles elle est censée bénéficier. D’ailleurs contrairement à ce que les anciennes puissances coloniales voudraient faire croire, elles sont encore très présentes en Afrique, y compris en ce qui concerne les créances Créances Créances : Somme d’argent qu’une personne (le créancier) a le droit d’exiger d’une autre personne (le débiteur).  [9]. En bref, si les critiques sur les prêts chinois en Afrique et les modalités de ces prêts sont, en effet, en partie fondées et défendables, il est cependant intolérable qu’elles soient formulées avec des sous-entendus de respectabilité et de moralisme de la part d’institutions et d’États qui historiquement ont fait bien pire.

La différence entre prêt du nord global et de la Chine se fait donc plutôt par la nature du prêt qui ressemble au prêt par hypothèque qu’on peut voir dans le privé. Ici ce ne sont pas des maisons ou des voitures qui servent de garanties Garanties Acte procurant à un créancier une sûreté en complément de l’engagement du débiteur. On distingue les garanties réelles (droit de rétention, nantissement, gage, hypothèque, privilège) et les garanties personnelles (cautionnement, aval, lettre d’intention, garantie autonome). , mais bien du cobalt, du pétrole, des ports ou autres. On parle souvent de prêts collatéralisés (le collatéral étant la chose physique « mise en gage » contre un prêt). Cette comparaison a cependant ses limites, car ce n’est pas exactement le titre de propriété qui est transféré à la Chine contrairement à ce que l’on peut lire dans la plupart des gros titres traitant du sujet. Nous nous attèlerons plus loin à clarifier la nature de ces prêts et de leurs modalités qui ont souvent été exagérées dans les médias.

 La véritable nature des prêts et investissements chinois, la stratégie de la Chine et les chiffres

Si le poids de la Chine dans la part de la dette des pays africains augmente indéniablement les dernières années, il faut cependant modérer certains chiffres qui sont utilisés à des fins politiques. Ainsi, plusieurs médias occidentaux ont relayé le fait que la Chine posséderait 40 à 60% de la dette du continent africain [10]. Déjà, on peut constater le manque de précision d’une telle affirmation puisqu’elle fait de la Chine et de l’Afrique des blocs monolithiques mais que ce chiffre ne permet également pas de différencier les prêts déjà remboursés ou non, à quoi ils ont servi , les taux d’intérêt Taux d'intérêt Quand A prête de l’argent à B, B rembourse le montant prêté par A (le capital), mais aussi une somme supplémentaire appelée intérêt, afin que A ait intérêt à effectuer cette opération financière. Le taux d’intérêt plus ou moins élevé sert à déterminer l’importance des intérêts.
Prenons un exemple très simple. Si A emprunte 100 millions de dollars sur 10 ans à un taux d’intérêt fixe de 5 %, il va rembourser la première année un dixième du capital emprunté initialement (10 millions de dollars) et 5 % du capital dû, soit 5 millions de dollars, donc en tout 15 millions de dollars. La seconde année, il rembourse encore un dixième du capital initial, mais les 5 % ne portent plus que sur 90 millions de dollars restants dus, soit 4,5 millions de dollars, donc en tout 14,5 millions de dollars. Et ainsi de suite jusqu’à la dixième année où il rembourse les derniers 10 millions de dollars, et 5 % de ces 10 millions de dollars restants, soit 0,5 millions de dollars, donc en tout 10,5 millions de dollars. Sur 10 ans, le remboursement total s’élèvera à 127,5 millions de dollars. En général, le remboursement du capital ne se fait pas en tranches égales. Les premières années, le remboursement porte surtout sur les intérêts, et la part du capital remboursé croît au fil des ans. Ainsi, en cas d’arrêt des remboursements, le capital restant dû est plus élevé…
Le taux d’intérêt nominal est le taux auquel l’emprunt est contracté. Le taux d’intérêt réel est le taux nominal diminué du taux d’inflation.
appliqués ou encore s’ils ont été octroyés par le secteur privé ou par l’État chinois. Ce chiffre reprend également la moyenne du continent africain sans tenir compte du fait que certains pays sont bien plus endettés auprès de créanciers chinois (étatique ou privé) que d’autres. À noter que ce chiffre souvent repris ne concerne généralement que l’Afrique subsaharienne. Ce genre de chiffre est donc à prendre avec des pincettes et son analyse demande une certaine objectivité dont manquent souvent les responsables politiques ou analystes financiers aux propos motivés par une certaine vision politique.

Ainsi la part de la dette possédée par la Chine en Afrique a-t-elle servi de reproche dans la responsabilité de la Chine dans la crise de la dette africaine lors du Coronavirus [11]. On a par exemple pu entendre Christine Lagarde (ex-présidente du FMI et actuelle présidente de la BCE BCE
Banque centrale européenne
La Banque centrale européenne est une institution européenne basée à Francfort, créée en 1998. Les pays de la zone euro lui ont transféré leurs compétences en matières monétaires et son rôle officiel est d’assurer la stabilité des prix (lutter contre l’inflation) dans la dite zone.
Ses trois organes de décision (le conseil des gouverneurs, le directoire et le conseil général) sont tous composés de gouverneurs de banques centrales des pays membres et/ou de spécialistes « reconnus ». Ses statuts la veulent « indépendante » politiquement mais elle est directement influencée par le monde financier.
) dire que si les prêts (elle parlait des prêts à taux zéro) concédés par la Chine au continent africain étaient globalement une bonne chose ce n’était pas pour autant « un repas gratuit ». De tels propos même s’ils sont vrais ne manquent pas d’ironie quand on sait que le FMI ne « rince pas gratis » puisque ses prêts en plus de générer des bénéfices sont assortis de PAS. Sans oublier la confusion que l’institution entretient volontairement dans son vocabulaire par exemple en parlant d’annulation lors de restructuration de dette ou encore la répugnance que le FMI éprouve à l’égard de l’annulation de dettes insoutenables. On se rappellera à juste titre le fiasco de l’initiative PPTE PPTE
Pays pauvres très endettés
L’initiative PPTE, mise en place en 1996 et renforcée en septembre 1999, est destinée à alléger la dette des pays très pauvres et très endettés, avec le modeste objectif de la rendre juste soutenable.

Elle se déroule en plusieurs étapes particulièrement exigeantes et complexes.

Tout d’abord, le pays doit mener pendant trois ans des politiques économiques approuvées par le FMI et la Banque mondiale, sous forme de programmes d’ajustement structurel. Il continue alors à recevoir l’aide classique de tous les bailleurs de fonds concernés. Pendant ce temps, il doit adopter un document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), parfois juste sous une forme intérimaire. À la fin de ces trois années, arrive le point de décision : le FMI analyse le caractère soutenable ou non de l’endettement du pays candidat. Si la valeur nette du ratio stock de la dette extérieure / exportations est supérieure à 150 % après application des mécanismes traditionnels d’allégement de la dette, le pays peut être déclaré éligible. Cependant, les pays à niveau d’exportations élevé (ratio exportations/PIB supérieur à 30 %) sont pénalisés par le choix de ce critère, et on privilégie alors leurs recettes budgétaires plutôt que leurs exportations. Donc si leur endettement est manifestement très élevé malgré un bon recouvrement de l’impôt (recettes budgétaires supérieures à 15 % du PIB, afin d’éviter tout laxisme dans ce domaine), l’objectif retenu est un ratio valeur nette du stock de la dette / recettes budgétaires supérieur à 250 %. Si le pays est déclaré admissible, il bénéficie de premiers allégements de son service de la dette et doit poursuivre avec les politiques agréées par le FMI et la Banque mondiale. La durée de cette période varie entre un et trois ans, selon la vitesse de mise en œuvre des réformes clés convenues au point de décision. À l’issue, arrive le point d’achèvement. L’allégement de la dette devient alors acquis pour le pays.

Le coût de cette initiative est estimé par le FMI en 2019 à 76,2 milliards de dollars, soit environ 2,54 % de la dette extérieure publique du Tiers Monde actuelle. Les PPTE sont au nombre de 39 seulement, dont 33 en Afrique subsaharienne, auxquels il convient d’ajouter l’Afghanistan, la Bolivie, le Guyana, Haïti, le Honduras et le Nicaragua. Au 31 mars 2006, 29 pays avaient atteint le point de décision, et seulement 18 étaient parvenus au point d’achèvement. Au 30 juin 2020, 36 pays ont atteint le point d’achèvement. La Somalie a atteint le point de décision en 2020. L’Érythrée et le Soudan n’ont pas encore atteint le point de décision.

Alors qu’elle devait régler définitivement le problème de la dette de ces 39 pays, cette initiative a tourné au fiasco : leur dette extérieure publique est passée de 126 à 133 milliards de dollars, soit une augmentation de 5,5 % entre 1996 et 2003.

Devant ce constat, le sommet du G8 de 2005 a décidé un allégement supplémentaire, appelée IADM (Initiative d’allégement de la dette multilatérale), concernant une partie de la dette multilatérale des pays parvenus au point de décision, c’est-à-dire des pays ayant soumis leur économie aux volontés des créanciers. Les 43,3 milliards de dollars annulés via l’IADM pèsent bien peu au regard de la dette extérieure publique de 209,8 milliards de dollars ces 39 pays au 31 décembre 2018.
qui outre ses grands effets d’annonce n’a produit que peu de résultats pour peu de pays.

Il est donc important de rester rigoureux·ses et de ne pas tomber dans le piège de narratif qui servent uniquement les propos des puissances financières quelles qu’elles soient, mais ne servent en revanche absolument pas un propos critique sur la dette et l’assujettissement des pays et des peuples à celle-ci. Pour ce qui est des chiffres plus plausibles et que nous déciderons de retenir ici, on peut citer ceux du Jubilee debt campaign [12] qui estimait en 2018, que 20% de la dette publique extérieure africaine était détenue par la Chine tandis que le pays possède également 17% du service de la dette Service de la dette Remboursements des intérêts et du capital emprunté. africaine. On notera surtout que le même rapport établi que 55% du service de la dette du continent est dû à des créanciers issus du secteur privé non chinois. Là encore, c’est un troisième problème qui se pose puisque si l’on sait que les prêts privés sont rarement assortis de conditions comme ceux accordés par la Chine ou le FMI, on sait en revanche que les taux d’intérêt demandés sont souvent exorbitants. On sait également que c’est généralement le secteur privé qui est le plus reluctant à accepter un moratoire Moratoire Situation dans laquelle une dette est gelée par le créancier, qui renonce à en exiger le paiement dans les délais convenus. Cependant, généralement durant la période de moratoire, les intérêts continuent de courir.

Un moratoire peut également être décidé par le débiteur, comme ce fut le cas de la Russie en 1998, de l’Argentine entre 2001 et 2005, de l’Équateur en 2008-2009. Dans certains cas, le pays obtient grâce au moratoire une réduction du stock de sa dette et une baisse des intérêts à payer.
, une restructuration ou « pire » une annulation des créances en sa possession. N’oublions pas non plus que le secteur privé des créances est largement occidentalisé et défendu par les gouvernements occidentaux ce qui, lorsque l’on reprend l’argument de la collusion entre État et banques faite au chinois, ne manque pas de faire grincer des dents.


Notes

[1Le détail pays par pays est consultable ici Strategy (UK), Department for International Trade / Department for Business, Energy and Industrial. « International Trade in Goods and Services Based on UN Comtrade Data ». Consulté le 6 juin 2023. http://comtrade.un.org/labs/BIS-trade-in-goods.

[2Le Temps. « Comment la Chine alimente la dette africaine ». 25 juillet 2018. https://www.letemps.ch/economie/chine-alimente-dette-africaine.

[3« Chinese Loans to Africa During the Covid-19 Pandemic | Global Development Policy Center ». Consulté le 6 juin 2023. https://www.bu.edu/gdp/2022/04/22/chinese-loans-to-africa-during-the-covid-19-pandemic/.

[4Données globale ou par pays disponible ici « Chinese Loans to Africa Database ». Consulté le 6 juin 2023. https://www.bu.edu/gdp/chinese-loans-to-africa-database/.

[5Précisons ici que les emprunts aux IFI continuent tout de même, les plans d’ajustement structurel également, les prêts de la Chine étant « supplémentaire » aux débiteurs traditionnels.

[6Le Monde.fr. « Avec les «  nouvelles routes de la soie  », les pays pauvres pris dans le «  piège de la dette  » ». 17 janvier 2021. https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/01/17/avec-les-nouvelles-routes-de-la-soie-les-pays-pauvres-pris-dans-le-piege-de-la-dette_6066576_3234.html ou France Culture. « Afrique - Chine  : un “piège de la dette”  ? », 6 septembre 2018. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/afrique-chine-un-piege-de-la-dette-6744516.

[7Sautman, Barry, et Yan Hairong. « Friends and Interests : China’s Distinctive Links with Africa ». African Studies Review 50, no 3 (2007) : 75 114. https://doi.org/10.1353/arw.2008.0014.

[8Massiah, Gustave. « Analyse  : Repenser le développement pour repenser la solidarité internationale Douze pistes de réflexion - Europe Solidaire Sans Frontières ». europe-solidaire.org, mai 2019. http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article49710.

[9Pairault, Thierry. « Annuler la dette de l’Afrique de Paris à Pékin - AOC media ». AOC media - Analyse Opinion Critique, 22 octobre 2020. https://aoc.media/opinion/2020/10/22/annuler-la-dette-de-lafrique-de-paris-a-pekin/.

[10Pairault, Thierry. « Dette africaine  : la part chinoise à 40 %, mythe ou réalité  ? » Le Point, 4 mai 2020. https://www.lepoint.fr/afrique/dette-africaine-la-part-chinoise-a-40-mythe-ou-realite-04-05-2020-2374031_3826.php.
ou encore Le Monde.fr. « La Chine face au problème de dettes africaines insoutenables ». 28 novembre 2021. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/11/28/la-chine-face-au-probleme-de-dettes-africaines-insoutenables_6103914_3212.html.

[11Pairault, Thierry. « L’Afrique et sa dette «  chinoise  » au temps de la covid-19 ». Revue de la régulation. Capitalisme, institutions, pouvoirs, no 29 (10 février 2021). https://doi.org/10.4000/regulation.17645.

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