21 août 2019 par Gilbert Achcar
Manifestation le 17 août à Khartoum
La révolution soudanaise a remporté d’importantes victoires. Mais elle doit encore lutter pour passer du contrôle par les forces militaires au contrôle par les forces populaires.
L’accord constitutionnel entre le mouvement populaire soudanais et les forces armées du pays a été signé le samedi 17 août. L’article qui suit apporte un éclairage sur les circonstances de cet accord. Il a été publié pour la première fois dans le quotidien arabe Al-Qods al-Arabi le 30 juillet et reproduit sur le site web du Parti communiste soudanais.
Le 5 juillet, des masses soudanaises exubérantes ont célébré la victoire qu’elles avaient remportée sous la direction des Forces de la Déclaration pour la liberté et le changement (FDFC) lorsque le Conseil militaire de transition (CMD) a dû faire marche arrière à la suite des grandes manifestations organisées le 30 juin. Les militaires ont dû abandonner leur tentative de réprimer le mouvement de masse, concéder son libre développement, y compris la restauration de l’Internet, principal moyen de communication du mouvement, et revenir à la voie de la négociation et du compromis après avoir échoué à imposer leur volonté par la force des armes.
La Révolution soudanaise est alors entrée dans une troisième phase, après une première phase marquée par la chute d’Omar al-Bachir le 11 avril et une deuxième par la retraite du CMD le 5 juillet. Le FDFC, en particulier sa principale composante, l’Association des professionnels soudanais (Sudanese Professionals Association-SPA), a démontré sa pleine conscience que chaque phase est plus difficile et dangereuse que la précédente en maintenant la mobilisation massive et en la renforçant en vue des confrontations en cours et à venir.
Les victoires obtenues jusqu’à présent n’ont été que partielles : il s’agit essentiellement de compromis entre l’ancien régime représenté par le CMD et la révolution menée par le FDFC.
Le compromis inaugurant la troisième phase a été formulé dans l’accord politique entre les deux forces le 17 juillet. Il reflète la dualité du pouvoir sur le terrain dans cette phase transitoire, entre, d’une part, une direction militaire qui insiste pour garder sous son contrôle les ministères de la Défense et de l’Intérieur (c’est-à-dire toutes les forces militaires et de sécurité), comme l’avait fait le Conseil suprême des Forces armées en Egypte après s’être débarrassé de l’ancien président Hosni Moubarak le 11 février 2011 et, d’autre part, une direction révolutionnaire qui mobilise les masses pour affronter les militaires et chercher à diriger le mouvement de masse dans une guerre de positions qui lui permettrait de contrôler progressivement le pays.
L’objectif du FDFC est de rallier la majorité des forces armées en faveur des objectifs civils et pacifiques du mouvement, afin d’isoler leur aile la plus réactionnaire. La principale figure de proue de ce dernier est le commandant des Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR), Muhammad Hamdan Dagalo (connu sous le nom de Hemedti), soutenu par l’axe réactionnaire régional constitué par le royaume saoudien, les Emirats arabes unis et le régime égyptien d’Abdel Fattah al-Sissi.
C’est dans ce contexte que le Parti communiste soudanais dirige les rangs des détracteurs de l’accord politique du 17 juillet et des concessions du FDFC qui en découlent, en s’engageant à poursuivre la lutte jusqu’à la réalisation complète des objectifs de la révolution tels que résumés dans la Déclaration pour la liberté et le changement adoptée le 1er janvier de cette année. Ceux qui considèrent cette position comme divisant le mouvement révolutionnaire et croient qu’elle l’affaiblit ont tort.
D’autres forces clés du mouvement, en particulier au sein du SPA, partagent le ressentiment des communistes face aux conditions que les militaires veulent imposer comme prix pour accepter de partager le pouvoir. Il est dans l’intérêt bien compris de la Révolution soudanaise qu’une partie du mouvement continue d’exercer des pressions révolutionnaires sans être liée par l’accord, cela afin d’alimenter la radicalisation du processus en cours et de contrebalancer la pression réactionnaire exercée par les forces intégristes islamiques, pression que le CMD invoque constamment pour consolider sa position.
La prochaine étape de la phase actuelle consiste à adopter le Document constitutionnel de transition [signé à Khartoum le 17 août], qui combine des principes très progressistes – plus avancés que ceux inscrits dans les constitutions de tous les Etats arabes, y compris dans la nouvelle Constitution tunisienne – avec la formalisation de l’équilibre actuel des forces et la dualité des pouvoirs en légalisant la participation du commandement militaire dans l’exercice du pouvoir politique, d’une manière qui est pire que dans la Constitution actuelle de l’Egypte.
Et pourtant, même ce compromis avec tous ses défauts est toujours menacé par un commandement militaire qui tente résolument de contourner les exigences du mouvement et de les pervertir dans la pratique, comme il l’a fait récemment avec la prétendue enquête dans le massacre perpétré par les FSR. L’aile la plus réactionnaire des forces armées continue d’ailleurs d’essayer de renverser le compromis et de pousser la situation vers un coup d’Etat militaire, comme l’illustre l’assassinat de manifestants à El-Obeid [ville au centre du Soudan, dans l’Etat du Nord-Kordofan] le 29 juillet.
« Le pouvoir politique est au bout du fusil », dit l’une des citations les plus connues du leader de la Révolution chinoise, Mao Zedong. Cette déclaration fait écho à une expérience révolutionnaire qui a été gagnée par la force des armes grâce à une guerre populaire prolongée. Elle véhicule néanmoins la vérité élémentaire que le pouvoir politique n’est jamais complet sans le contrôle de la force armée. Le défi majeur de la Révolution soudanaise consiste en effet à prendre le contrôle des forces armées en dirigeant à cette fin la force du mouvement populaire non armé.
Si la révolution parvient à entrer pacifiquement dans une quatrième phase avec une dualité du pouvoir politique incarnée dans les institutions gouvernementales où le mouvement populaire prédomine, la capacité de la direction révolutionnaire à satisfaire l’aspiration des masses à la paix et leurs revendications sociales et économiques deviendra cruciale pour lui permettre de prendre le contrôle des forces armées et de les démocratiser. Sans cela, la Révolution soudanaise sera embourbée à mi-chemin, et pourrait donc finir par creuser sa propre tombe comme ce fut le cas dans l’histoire du Soudan et dans l’histoire des mouvements populaires du monde entier. (Article publié sur le site Jacobin, en date du 18 août 2019 ; traduction rédaction A l’Encontre)
Gilbert Achcar est professeur à SOAS, Université de Londres
Source : A l’Encontre
Soudan : la révolution en marche
Entrevue avec Nuha Zain par Niall Reddy, extraits d’un texte paru dans Jacobin, 13 août 2019
Le 4 août 2019, le conseil militaire soudanais a signé un accord avec Freedom and Change, un organisme représentant le mouvement de protestation de masse du pays. L’accord établit les structures et les pouvoirs d’un gouvernement de transition qui mènera le pays après trois décennies de régime autoritaire, à des élections dans trois ans. Il a été salué comme une victoire majeure par les leaders des manifestants, qui ont fixé leurs termes sur trois points de blocage au cours de plusieurs mois de négociations : limiter la participation du conseil militaire aux structures de transition, priver les chefs militaires de l’immunité absolue de poursuites et subordonner la tristement célèbre milice Janjaweed au commandement général des forces armées.
Cet accord fait suite à plus de huit mois de manifestations, sit-in et grèves politiques dans tout le pays. L’Association des professionnels soudanais (ASP), une coalition regroupant dix-sept syndicats de cols blancs, officiellement interdite dans le pays depuis sa création, a été à l’avant-garde du soulèvement. Nuha Zein, militante de l’ASP et professeur de géophysique, a représenté le groupe au Congrès de DSA de 2019.
Au cours des soulèvements qui ont balayé le monde arabe il y a près de dix ans, le Soudan a connu une série de manifestations populaires, mais rien de comparable à l’ampleur des pays voisins. Qu’est-ce qui a mis les masses en mouvement maintenant ? Y avait-il un déclencheur particulier ?
C’était en quelque sorte une accumulation de raisons car, si vous y réfléchissez, dès l’installation du régime d’Al-Béchir au pouvoir le 30 juin 1989, il a renversé un gouvernement élu. Donc, en voici un. La deuxième chose est que les Soudanais, dans leur comportement, sont très pacifiques. Ils ont donc été très patients face aux mauvais traitements et à la brutalité que subissait le gouvernement au cours des premières années. Viennent ensuite ce type de terrorisme islamique et l’embargo imposé par l’administration américaine en 1993 au Soudan, lorsque la vie devient terrible pour le peuple. Et puis il y a eu la découverte du pétrole. La vie devenait un peu meilleure, mais vous voyez en même temps que votre argent quitte le pays. En même temps, les gens essayaient simplement de dire non et de faire entendre leur voix. Le régime brutal les détenait ou les tuait ; toutes sortes de réponses brutales. Nous avons également un problème dans le sud. Le Soudan du Sud, séparé du Soudan en 2011, pose également problème.
Ainsi, pendant trente ans, une foule de problèmes accumulés ont étouffé le mouvement de protestation. Nous avons essayé d’avoir une révolution en 2013. Ils ont tué beaucoup de gens. Peut-être que le peuple soudanais n’était pas très prêt pour cela. En 2016, nous avons poursuivi la désobéissance pendant trois jours. Cela a été un succès, mais cela ne suffisait pas non plus pour faire une révolution.
Le régime al-Bashir réservait 70% du budget de l’État à la sécurité, contre 1% pour les soins de santé et à 0,8% pour l’éducation. Les gens sont sortis dans les rues en décembre parce que le prix du pain était très élevé pour eux. Ils sortaient pour protester contre le besoin d’une vie meilleure. Les revendications étaient modestes. Mais lorsque la réaction du régime]a été très violente, tout a basculé.
Quels ont été les principaux points tournants dans le processus de soulèvement ?
La révolution a commencé le 13 décembre 2018. Et ce n’était pas à Khartoum, mais dans une très petite région du sud-est du Soudan, dans un endroit appelé Ad-Damazin. Et puis de là, elle est allée dans une autre ville du nord, près de la mer Rouge. Et puis, après, elle est arrivée à Khartoum. Sept jours après cela, mon association était déjà en phase avec la révolution. Et nous avons commencé à organiser des réunions. Et puis, chaque jour, nous organisions une procession. Nous avons une procession pour nettoyer le quartier, nous avons une procession pour aller au palais. Nous avons une autre procession pour rendre visite aux mères des manifestants tués dans leurs maisons. Des milliers de personnes iraient rendre visite à une mère et la soutiendraient car elle avait perdu son fils. C’était incroyable de voir combien de mécanismes pacifiques nous avons trouvés.
Et puis le 6 avril, il y a eu un événement important ?
Le 6 avril, c’est l’anniversaire de notre dernière révolution en 1985. Quatre ans plus tard, al-Bashir est arrivé au pouvoir. C’était donc notre dernière révolution pacifique dans laquelle nous avons eu un gouvernement élu. L’ASP a organisé ce que nous avons appelé « la procession du million ». Les gens se sont rendus au quartier général des forces armées soudanaises à Khartoum. Pour être honnête, les gens avaient peur de faire un sit-in devant le bâtiment des Forces armées soudanaises. Mais ça a réussi. Ce sit-in a duré deux mois. De nombreux diplomates sont allés rendre visite aux manifestants là-bas. C’était très paisible. Les chrétiens aidaient à couvrir les gens qui priaient du soleil parce qu’il faisait très chaud. Donc c’était vraiment paisible entre toutes sortes de religions.
Le sit-in a continué pendant des semaines ?
Le sit-in s’est incroyablement bien passé. Vous n’aviez pas à vous soucier de quoi manger ou de quoi boire, parce que tout vous est parvenu. Nous avions une tente pour les soins médicaux, pour les urgences, le tout gratuitement. Nous avions beaucoup de gens qui venaient d’installer des tentes contre le mur autour du quartier général des forces armées soudanaises. Mais le 3 mai, sont arrivés les Janjaweed (une milice connue pour sa férocité). Ils ont tenté de tuer beaucoup de manifestants pacifiques. Les gens étaient très en colère, mais nous avons continué notre sit-in. Le gouvernement s’est rendu en Égypte pour obtenir des conseils du service de sécurité des renseignements, car en Égypte, ils avaient tué deux mille personnes au massacre de Rabaa en 2013]. Et une semaine plus tard, ils l’ont fait. C’était le dernier jour du Ramadan, les gens jeûnaient. Ils sont venus à 5 heures du matin, quand tout le monde était endormi, les Janjaweed ont tué 180 personnes en deux heures. Et jeté des dizaines d’entre eux vivants dans le Nil. Les gens ont trouvé les corps avec des blocs de ciment attachés aux pieds. Ils ont violé des filles, des médecins, des femmes et aussi des hommes. Pendant une semaine, il y a eu beaucoup de colère, beaucoup de tristesse. Mais avec mon association et d’autres forces, nous avons repris nos actions
Action
Actions
Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l’actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales.
et choisi de désobéir.
Quel genre de désobéissance ?
Les gens sont restés à la maison. Cela nécessitait une bonne préparation. Nous avions donc des comités de résistance dans tous les quartiers pour s’occuper des pauvres, pendant la semaine précédente. Ils les ont préparés pour les trois jours en leur apportant toutes sortes de nourriture, d’argent et tout le reste. C’était un soutien incroyable. Et ce fut très réussi pendant trois jours.
Et ensuite, le conseil militaire a demandé aux partisans de Freedom and Change de revenir à la table de négociation. Les gens étaient divisés sur l’opportunité de négocier parce qu’ils étaient très en colère après le massacre. Mais nous adoptions deux lignes. Nous avons la ligne de pression publique, mais nous avons également la ligne de négociation. Ils se produisent en même temps. Pression publique très pacifique et, en même temps, experts dans les négociations.
Quand al-Bashir a-t-il été chassé ?
Les forces militaires et le régime brutal ont immédiatement retiré Bashir et ont fait venir un autre type, le général Ahmed Awad Ibn Auf. Il est resté trente heures. Les gens l’ont rejeté parce que nous savons qu’il appartient à ce régime. Donc, après trente heures, ils l’ont également démissionné et nous ont amené un autre général, Abdel Fattah al Burhan, qui est toujours là. À partir de ce moment-là, ils nous ont demandé d’entamer des négociations. Ils ont reconnu que nous sommes les représentants du peuple. Et nous avons nos conditions. Nous voulons un gouvernement civil. Pas plus, pas moins. Aucun d’entre eux ne participera à la prochaine transition du gouvernement. Ils peuvent participer aux élections après trois ans, mais pas maintenant. Et il y aura des procès pour les auteurs qui ont tué nos manifestants en mai et juin. En juillet, les militaires ont accepté l’accord constitutionnel. C’est à propos de tout. De l’égalité, de la justice. À propos des trois conseils du gouvernement en transition. Le souverain, le législatif et le conseil exécutif. Les droits des femmes, les droits des jeunes. Comment amener la justice, tout. La majorité de ce conseil souverain est civile. Nous avons des représentants du conseil militaire, mais la majorité sont des civils.
Le principal groupe à la tête de la révolution est l’ASP, l’association des professionnels soudanais. Pouvez-vous nous en dire plus sur les origines de ce groupe ?
Nous avons un long héritage historique depuis 1947, lorsque les syndicats luttaient pour leurs droits dans le cadre de la colonisation britannique. Après cela, les choses se sont améliorées jusqu’en 1989, lorsque al-Bashir est arrivé. À cette époque, al-Bashir a gelé les activités des syndicats. Nous avons donc essayé de les remettre en selle en 2012. Cela a échoué parce qu’ils ont arrêté et mis nos dirigeants en prison. De 2016 à la mi-2018, six mois seulement avant le début de la révolution, les syndicalistes ont réussi à construire l’ASP, notamment le syndicat des enseignants, le syndicat des médecins et la Democratic Lawyers Association. Et puis, il y a eu l’association des professeurs, des journalistes et vingt-cinq organismes qui ont signé la charte de l’ASP. Le 1er janvier 2019, l’ASP a fait une déclaration, appelée Déclaration de liberté et de changement. Nous avons demandé aux forces politiques et aux forces de l’opposition et de discuter de ce que nous devions faire pour lutter contre ce régime brutal. Et pour la première fois au Soudan, ces forces étaient assises à une table à côté des mouvements armés, des comités de quartiers et de la résistance, ainsi que des forces de la société civile. Ce rassemblement a donné mandat à la SPA pour diriger et organiser les manifestations. Il est entendu que nous n’avons aucune ambition de devenir le futur gouvernement. Nous ne sommes qu’un syndicat. C’est pourquoi les gens nous font beaucoup confiance.
Il semble que les femmes ont été à la pointe des choses.
Les femmes ont été extraordinaires dans cette révolution, venant de tous les secteurs et de tous les domaines. Peu importe si elles venaient du village ou d’une ville. Qu’elles soient éduquées ou non. Les mères étaient particulièrement étonnantes. Ils allaient à l’extérieur et encourageaient les manifestants. « Nous avons perdu notre fils, mais nous voyons nos fils dans vos yeux. Leur sang n’est donc pas encore sec. Vous devez donc aller jusqu’au bout de cette révolution ». Parfois, les révolutions montent et descendent. Parfois, les gens se sentent très frustrés de ne rien gagner. Le conseil militaire ne répond pas. Donc, généralement, les femmes du cortège encouragent les hommes à continuer.
La victoire soudanaise est arrivée à un moment où, dans le reste du monde arabe, les gens ont vraiment perdu tout espoir. Vous avez dit que même le régime soudanais utilisait ces exemples pour vous décourager d’essayer de déclencher un soulèvement. Alors, comment voyez-vous la révolution soudanaise dans le contexte plus général de ces soulèvements ?
Avant de commencer la révolution, on craignait que ce soit comme ce qui se passe en Libye, en Syrie et au Yémen. Nous ne voulions pas suivre le même cours que les révolutions arabes qui ont échoué ou abouti à une guerre civile. De plus, nous avons deux révolutions pacifiques dans notre histoire, nous avons donc plus d’expérience avec cela.
Que se passe-t-il maintenant au Soudan ?
Nous avons encore deux défis. Le premier défi concerne l’État profond ou la contre-révolution. Ils sont toujours présents dans toutes les institutions. Et ils ne resteront pas silencieux, ils essaieront de nous retenir. Le deuxième défi consiste à construire le Soudan. La situation économique est très mauvaise. Il en va de même de la situation sanitaire et de l’éducation. Nos relations internationales sont également mal orientées. Dans chaque aspect, le Soudan doit être reconstruit. Nous n’avons donc pas encore réussi, nous n’en sommes qu’à nos balbutiements. C’est un long chemin.
Source : Plateforme altermondialiste
est professeur de relations internationales et politiques à la School of Oriental and African Studies (Université de Londres). Il a publié dernièrement, en français, Symptômes morbides (2017) Le peuple veut (février 2013), Marxisme, orientalisme et cosmopolitisme (6 mai 2015), Les Arabes et la Shoah (2009).
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