4 octobre 2017 par CADTM
Le CADTM exprime sa solidarité avec le droit du peuple catalan à voter pour l’auto-détermination et, plus largement avec tout le peuple de l’État espagnol qui souhaite sauvegarder ce qu’il subsiste de démocratie. Le CADTM dénonce fermement la violence inouïe du gouvernement central de M. Rajoy envers des citoyennes et citoyens voulant exercer leurs droits démocratiques.
Nous ne pouvons tolérer l’incarcération de responsables politiques catalans transformés subitement en prisonniers politiques. Nous ne pouvons tolérer l’irruption de la police nationale aux sièges d’institutions ou partis politiques pour enrayer un processus électoral. Nous ne pouvons tolérer le déploiement policier, inédit depuis la dictature franquiste, de milliers de policiers dépêchés par le gouvernement central pour réprimer la liberté d’expression de tout un peuple.
De nombreuses voix se sont pourtant élevées pour que le référendum se passe dans de bonnes conditions. Dès le 23 septembre, Amnesty International rappelait aux autorités de l’État et de la Catalogne leur « obligation de respecter et protéger les droits à la liberté d’expression, de réunion et de manifestation » [1].
Ce 1er octobre, la population s’est mobilisée de façon exemplaire pour faire respecter un des droits démocratiques les plus élémentaires, celui du droit à s’exprimer, en l’occurrence par les urnes. Quelle que soit notre opinion quant à une rupture républicaine avec la monarchie espagnole, nous ne pouvons tolérer cet excès de violence aux relents franquistes. On dénombre plus de 890 blessés dont deux graves. Les images de policiers faisant irruption dans les bureaux de votes pour retirer les urnes par la force sont insupportables et dignes d’une dictature que l’on pensait révolue.
Malgré la répression, la population s’est mobilisée et a enduré les forces répressives d’un État en déliquescence pour aller voter. Le CADTM tient à féliciter les Catalanes et Catalans qui se sont mobilisés pour leur courage et leur détermination à faire respecter leurs droits. L’État espagnol offre une image pitoyable d’un gouvernement qui perd son sang froid, répressif et anti-démocratique. Un gouvernement qui instaure une dictature qui ne dit pas encore son nom.
Le CADTM se joint à toutes les voix de par le monde qui réclament la démission du chef du gouvernement Mariano Rajoy et encourage les actions en justice pour juger de ces actes de violences barbares. On ne peut laisser impunément de tels agissements aux consonances dictatoriales se dérouler sous nos yeux.
[1] « 1-O : Las autoridades estatales y catalanas deben garantizar los derechos a la libertad de expresión, reunión y manifestación », Amnisitía Internacional, 23 septembre 2017.
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