Les Tsunamis de la dette

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Présentation du livre

L’annonce et les images du tsunami de décembre 2004 ont provoqué en nous une réaction empreinte à la fois d’infini respect pour les victimes, de solidarité pour les survivants meurtris et de colère devant l’absence de réponse à la hauteur de l’événement. Pour nous qui travaillons au quotidien sur la problématique de la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
, le lien avec ce qui se passait, bien qu’invisible, était évident. Dès lors, dans ce contexte, il nous fallait mettre en lumière tout un pan des enjeux internationaux, rendu flou par le déferlement d’une autre vague, politique et médiatique celle-là : les ressorts et les impératifs de la société du spectacle font trop souvent loi, privilégiant l’émotion, l’événementiel, le caritatif.


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Donner à comprendre ! C’est ce que nous avons tenté de faire dès les jours qui ont suivi le tsunami : braquer les projecteurs sur les enjeux, sur les logiques à l’œuvre, sur les indispensables clés de compréhension du réel sans lesquelles il est illusoire de penser pouvoir prendre la mesure de la catastrophe - et en empêcher d’autres. Ce livre vient compléter l’ensemble des actions Action
Actions
Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l’actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales.
entreprises dans ce sens. Il aboutit à des conclusions bien différentes de celles de nombre d’acteurs et de commentateurs de cette crise.

Cet ouvrage reprend le fil des événements dramatiques, et présente ensuite le cadre général des politiques imposées par les créanciers aux pays endettés, en prenant des exemples principalement dans la région et en insistant sur leur lien avec les catastrophes naturelles. Enfin, dans les trois derniers chapitres sont analysés et mis en perspective historique trois des principaux pays touchés par le tsunami : l’Indonésie, l’Inde et le Sri Lanka. Le livre comprend également des cartes géographiques, un glossaire et des fiches par pays qui facilitent la compréhension.


Les auteurs

Damien MILLET, professeur de mathématiques, président du CADTM France (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde) et membre de la Commission Dette d’ATTAC
France, auteur avec François Mauger du livre La Jamaïque dans l’étau du FMI, l’Esprit frappeur, 2004.

Eric TOUSSAINT, historien et politologue, président du CADTM Belgique, auteur de La Finance contre les peuples, CADTM/Syllepse/Cetim, 2004. Ils sont co-auteurs du livre 50 Questions - 50 Réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale, CADTM/Syllepse, 2002.

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Extraits du mensuel Le Monde diplomatique (Commentaire d’Éric Berr), juin 2005 :

« Maintenant que les projecteurs médiatiques se sont éteints, les populations victimes du tsunami qui a touché l’Asie en décembre 2004 tentent de retrouver une vie « normale ». Elles doivent pourtant faire face quotidiennement à d’autres « tsunamis », beaucoup plus silencieux mais non moins dramatiques, fruits de la vague libérale et du séisme déclenché par la crise de la dette. A partir d’une analyse minutieuse et bien documentée, Damien Millet et Eric Toussaint mettent en perspective les enjeux internationaux et les logiques à l’œuvre dans le traitement de toute crise. Le tsunami n’échappe pas à la règle. On constate à quel point les pays occidentaux, derrière des discours généreux, font preuve d’un cynisme révoltant. Les auteurs montrent aussi en quoi la mondialisation Mondialisation (voir aussi Globalisation)
(extrait de F. Chesnais, 1997a)
Jusqu’à une date récente, il paraissait possible d’aborder l’analyse de la mondialisation en considérant celle-ci comme une étape nouvelle du processus d’internationalisation du capital, dont le grand groupe industriel transnational a été à la fois l’expression et l’un des agents les plus actifs.
Aujourd’hui, il n’est manifestement plus possible de s’en tenir là. La « mondialisation de l’économie » (Adda, 1996) ou, plus précisément la « mondialisation du capital » (Chesnais, 1994), doit être comprise comme étant plus - ou même tout autre chose - qu’une phase supplémentaire dans le processus d’internationalisation du capital engagé depuis plus d’un siècle. C’est à un mode de fonctionnement spécifique - et à plusieurs égards important, nouveau - du capitalisme mondial que nous avons affaire, dont il faudrait chercher à comprendre les ressorts et l’orientation, de façon à en faire la caractérisation.

Les points d’inflexion par rapport aux évolutions des principales économies, internes ou externes à l’OCDE, exigent d’être abordés comme un tout, en partant de l’hypothèse que vraisemblablement, ils font « système ». Pour ma part, j’estime qu’ils traduisent le fait qu’il y a eu - en se référant à la théorie de l’impérialisme qui fut élaborée au sein de l’aile gauche de la Deuxième Internationale voici bientôt un siècle -, passage dans le cadre du stade impérialiste à une phase différant fortement de celle qui a prédominé entre la fin de Seconde Guerre mondiale et le début des années 80. Je désigne celui-ci pour l’instant (avec l’espoir qu’on m’aidera à en trouver un meilleur au travers de la discussion et au besoin de la polémique) du nom un peu compliqué de « régime d’accumulation mondial à dominante financière ».

La différenciation et la hiérarchisation de l’économie-monde contemporaine de dimension planétaire résultent tant des opérations du capital concentré que des rapports de domination et de dépendance politiques entre États, dont le rôle ne s’est nullement réduit, même si la configuration et les mécanismes de cette domination se sont modifiés. La genèse du régime d’accumulation mondialisé à dominante financière relève autant de la politique que de l’économie. Ce n’est que dans la vulgate néo-libérale que l’État est « extérieur » au « marché ». Le triomphe actuel du « marché » n’aurait pu se faire sans les interventions politiques répétées des instances politiques des États capitalistes les plus puissants (en premier lieu, les membres du G7). Cette liberté que le capital industriel et plus encore le capital financier se valorisant sous la forme argent, ont retrouvée pour se déployer mondialement comme ils n’avaient pu le faire depuis 1914, tient bien sûr aussi de la force qu’il a recouvrée grâce à la longue période d’accumulation ininterrompue des « trente glorieuses » (l’une sinon la plus longue de toute l’histoire du capitalisme). Mais le capital n’aurait pas pu parvenir à ses fins sans le succès de la « révolution conservatrice » de la fin de la décennie 1970.
libérale est un vecteur d’instabilité et de vulnérabilité pour les pays en développement, et notamment l’Indonésie, l’Inde et le Sri Lanka, auxquels des études spécifiques sont consacrées.
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Les Tsunamis de la dette, un livre de Damien Millet et Eric Toussaint, éditions CADTM & Syllepse (www.syllepse.net), 2005.

Dessin de couverture : Frédéric Chauvreau.
Dessins : Stiki, http://ledessindulundi.site.voila.fr.
Cartes géographiques : PNUE-GRID Europe, Philippe Rekacewicz (Le Monde Diplomatique) et Damien Millet.
Mise en page : Virginie de Romanet & Yannick Bovy.
Relecture : Denise Comanne.

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Traduction(s)

    AVP

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