18 février par Eric Toussaint
Photo : Antonio Marín Segovia, Flickr, CC, https://www.flickr.com/photos/antoniomarinsegovia/27843387391
La Chine est diabolisée par de nombreux·ses commentateur·ices : elle serait la principale créancière d’un grand nombre de pays du Sud et elle les exploiterait tandis que la Banque mondiale, le FMI, le Club de Paris, qui regroupent les puissances créancières traditionnelles, feraient de leur mieux pour venir en aide à ces pays qui ploient sous le fardeau d’une dette trop lourde.
De son côté, la Chine fait aussi de la propagande. Elle se présente comme l’alliée des pays du Sud, annonce régulièrement des annulations ou des allègements de dettes et affirme qu’elle n’impose pas de conditionnalités néolibérales comme le font le FMI et la Banque mondiale. Elle met également l’accent sur son efficacité. Voici la troisième partie de cette analyse sous forme de questions/réponses.
Les discours de la Chine sur la solidarité Sud-Sud sont en contradiction avec la réalité de la politique chinoise des dernières décennies
La Chine a la puissance économique nécessaire pour prendre l’initiative d’une orientation véritablement alternative à la Banque mondiale
Banque mondiale
BM
La Banque mondiale regroupe deux organisations, la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) et l’AID (Association internationale de développement). La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies.
En 2022, 189 pays en sont membres.
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, au FMI
FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.
À ce jour, 190 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).
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et aux principaux pays impérialistes mais elle n’agit pas dans ce sens. Les discours sur la solidarité Sud-Sud sont en contradiction avec la réalité de la politique chinoise des dernières décennies. On est à l’opposé de ce qui s’est passé dans les années 1950 à l’époque de Mao Tse Tung, de Chou En-lai et du mouvement des non-alignés
Mouvement des pays non-alignés
Mouvement des non-alignés
MPNA
MNA
Groupe de pays prônant, à partir des années 1950, la neutralité face aux blocs dirigés par les deux super-puissances (États-Unis et Union soviétique), alors en pleine guerre froide. En avril 1955, une conférence de pays asiatiques et africains se réunit à Bandoeng (Indonésie) pour promouvoir l’unité et l’indépendance du tiers-monde, la décolonisation et la fin de la ségrégation raciale. Les initiateurs sont Tito (Yougoslavie), Nasser (Égypte), Nehru (Inde), Sukarno (Indonésie). Le mouvement des non-alignés naît véritablement à Belgrade en 1961. D’autres conférences suivront au Caire (1964), à Lusaka (1970), à Alger (1973), à Colombo (1976).
L’action du mouvement des non-alignés, composé de 120 pays, a eu au cours des dernières années une portée très limitée.
, des accords de Bandung, lorsque le gouvernement chinois a avancé une orientation opposée aux programmes et à l’idéologie capitaliste-impérialiste et a critiqué durement à partir du début des années 1960 la stratégie de Moscou de coexistence pacifique. Cela fait longtemps et la perspective de promouvoir une révolution anticapitaliste et anti-impérialiste a été abandonnée. Mais si nous voulons vraiment trouver une issue à la crise capitaliste mondiale, à la catastrophe écologique et à la barbarie pratiquée par l’État sioniste à l’encontre du peuple palestinien, par exemple, nous devons remettre à l’ordre du jour une perspective révolutionnaire socialiste, autogestionnaire, écologiste, féministe et véritablement internationaliste.
Nous devrions nous inspirer des propos tenus par Ernesto Che Guevara lors de la conférence d’Alger, en février 1965 [1], sur le type de relations qui devraient être établies entre les pays en développement, les pays développés impérialistes et les soi-disant pays socialistes de l’époque. Ce discours a été prononcé lors du deuxième séminaire économique de la solidarité afro-asiatique. La conférence, qui s’est tenue à Alger, a réuni des représentant·es de 63 gouvernements africains et asiatiques, ainsi que de 19 mouvements de libération nationale. La réunion a été ouverte par le président algérien Ahmed Ben Bella. Cuba a été invitée en tant qu’observateur à la conférence et Ernesto Che Guevara ; qui représentait le gouvernement cubain (au sein duquel il était ministre de l’Industrie), a fait partie du comité de présidence. Il a affirmé qu’entre des pays censés être frères et solidaires, il ne saurait être question d’appliquer les prix du marché mondial capitaliste. Che Guevara a déclaré : « Comment peut-on appeler « bénéfice mutuel » la vente à des prix de marché mondial de produits bruts qui coûtent aux pays sous-développés des efforts et des souffrances sans limites et l’achat à des prix de marché mondial des machines produites dans les grandes usines automatisées qui existent aujourd’hui ? Si nous établissons ce type de rapports entre les deux groupes de nations, nous devons convenir que les pays socialistes sont, dans une certaine mesure, complices de l’exploitation impérialiste. »" . Che Guevara se référait principalement au bloc de pays dirigé par Moscou.
Lors de cette conférence, Che Guevara a demandé notamment l’annulation des dettes et l’octroi de dons plutôt que de prêts. Il a déclaré : « Nous pourrions entamer une nouvelle étape de la lutte contre l’impérialisme : Nous pourrions entamer une nouvelle étape d’une véritable division internationale du travail, basée non pas sur l’histoire de ce qui a été fait jusqu’à présent, mais plutôt sur l’histoire future de ce qui peut être fait. Les États dont les territoires recevront les nouveaux investissements auraient sur ceux-ci tous les droits inhérents à la propriété souveraine sans aucune obligation
Obligations
Obligation
Part d’un emprunt émis par une société ou une collectivité publique. Le détenteur de l’obligation, l’obligataire, a droit à un intérêt et au remboursement du montant souscrit. L’obligation est souvent l’objet de négociations sur le marché secondaire.
de paiement ou de crédits. ». Che Guevara a aussi affirmé : « Le commerce extérieur ne doit pas déterminer la politique, mais doit au contraire être subordonné à une politique fraternelle envers les peuples ».
Les États dont les territoires recevront les nouveaux investissements auraient sur ceux-ci tous les droits inhérents à la propriété souveraine sans aucune obligation de paiement ou de crédits. Extrait du discours de Che Guevara à Alger en février 1965
Une dernière citation du discours de Che Guevara à Alger : « Il faut parvenir à l’établissement de nouveaux rapports sur un pied d’égalité entre nos pays et les pays capitalistes, en établissant une jurisprudence révolutionnaire pour nous protéger en cas de conflit et pour donner un nouveau sens aux relations entre nous et le reste du monde. Nous parlons un langage révolutionnaire et nous luttons honnêtement pour la victoire de cette cause. Mais souvent, nous nous empêtrons dans les filets d’un droit international créé à la suite d’affrontements entre les puissances impérialistes, et non de la lutte des peuples. Par exemple, nos peuples subissent la douloureuse pression des bases étrangères établies sur leurs territoires, ou bien ils doivent supporter le lourd fardeau d’une dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
extérieure massive. L’histoire de ces retours en arrière est bien connue de nous tous. Des gouvernements fantoches, des gouvernements affaiblis par de longues luttes de libération ou par le fonctionnement des lois du marché capitaliste, ont autorisé des traités qui menacent notre stabilité interne et mettent en péril notre avenir. Le moment est venu de secouer le joug, de forcer la renégociation des dettes étrangères oppressives et d’obliger les impérialistes à abandonner leurs bases d’agression ». Les propos du Che à Alger ont provoqué la fureur de Moscou et de Washington, mais ont été bien accueillis dans la région arabe, en Afrique subsaharienne et à Pékin. Ses propositions devraient à nouveau être mises à l’ordre du jour des peuples du monde.
Un an avant le discours d’Alger, en mars 1964, à la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement tenue à Genève, Che Guevara avait également fait des déclarations qui gardent entièrement leur valeur. En voici un extrait :
« Il est inconcevable que les pays sous-développés (…) qui par la saignée permanente du paiement des intérêts ont remboursé au centuple la valeur des investissements impérialistes, doivent faire face à la charge de plus en plus lourde de l’endettement et de son remboursement, tandis que leurs exigences les plus justes sont ignorées.
La délégation de Cuba propose que soient suspendus tous les paiements de dividendes, de paiement d’intérêts et de remboursement (…) » [2]
Soixante après ce discours de Che Guevara à Genève, il est grand temps de confronter le contenu de ses propositions avec le contenu et les effets de la politique extérieure chinoise en matière de crédit et d’investissement. Il n’est pas acceptable de dire que face aux politiques néfastes des États-Unis, de l’Europe occidentale, du Japon, de la Banque mondiale et du FMI qu’il faut combattre, la politique chinoise constitue une alternative.
Les crédits et les investissements chinois perpétuent le modèle capitaliste d’exploitation de la nature et des peuples
Les crédits et les investissements chinois perpétuent le modèle capitaliste d’exploitation de la nature et des peuples, un modèle qui renforce la dépendance des pays dits en développement à l’égard des pays industrialisés dont la Chine fait partie, un modèle qui épuise les ressources naturelles, impose des bas salaires, accentue la crise écologique et maintient une majorité de la population dans la pauvreté.
Bien sûr, il faut dénoncer à la fois les attaques malveillantes contre la Chine qui proviennent des États-Unis, de l’Europe occidentale, du Japon et de leurs alliés et exercer un droit à la critique sans concession du modèle promu par la Chine qui prolonge et conforte celui mis en œuvre par les puissances qui la diabolisent.
La Chine pourrait développer une solidarité avec les peuples du Sud et adopter un autre modèle de développement qui répondrait également aux intérêts du peuple chinois
Il faut auditer avec la participation active des citoyens et citoyennes des pays concernés les crédits octroyés par la Chine tout comme les crédits octroyés par d’autres. Il faut évaluer leurs effets sur les conditions de vie de la population et sur la nature. Cet audit à participation citoyenne doit viser à identifier la part illégitime des dettes réclamées au pays afin d’en obtenir l’annulation.
La Chine devrait donner l’exemple en rendant public le contenu de tous les contrats de crédit qu’elle a signé. Cela mettrait au défi les pays du Nord d’en faire autant et cela aiderait grandement à lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite des élites au pouvoir.
La Chine qui dispose de 3 000 milliards en réserves de change officielles auxquels s’ajoute une somme équivalente via d’autres canaux est parfaitement à même de faire face à une annulation des dettes illégitimes des pays du Sud Global à son égard, d’autant qu’une partie considérable est libellée en monnaie chinoise et est détenue par la Banque centrale
Banque centrale
La banque centrale d’un pays gère la politique monétaire et détient le monopole de l’émission de la monnaie nationale. C’est auprès d’elle que les banques commerciales sont contraintes de s’approvisionner en monnaie, selon un prix d’approvisionnement déterminé par les taux directeurs de la banque centrale.
chinoise et d’autres organismes publics. La Chine pourrait maintenir des lignes de crédit swaps
Swap
Swaps
Vient d’un mot anglais qui signifie « échange ». Un swap est donc un échange entre deux parties. Dans le domaine financier, il s’agit d’un échange de flux financiers : par exemple, j’échange un taux d’intérêt à court terme contre un taux à long terme moyennant une rémunération. Les swaps permettent de transférer certains risques afin de les sortir du bilan de la banque ou des autres sociétés financières qui les utilisent. Ces produits dérivés sont très utilisés dans le montage de produits dits structurés.
en renminbi. Elle pourrait, si elle désirait vraiment, développer une solidarité avec les peuples du Sud et adopter un autre modèle de développement qui répondrait également aux intérêts du peuple chinois.
L’auteur remercie Gilbert Achcar, Maxime Perriot et Claude Quémar pour la recherche de documents et la relecture.
Bibliographie :
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https://www.aiddata.org/publications/belt-and-road-reboot
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Patrick Bond, Ishmael Lesufi, Lisa Thompson et Eric Toussaint, The China Factor, Adverse International and Local Conditions for Sub-Saharan Africa (Part 3), http://www.cadtm.org/The-China-Factor
Keith Bradsher, « China Is Lending Billions to Countries in Financial Trouble », New York Times, 6 november 2023,
https://www.nytimes.com/2023/11/06/business/china-bri-aiddata.html
CADTM, « ABC de la Banque mondiale », CADTM, 28 octobre 2022, https://www.cadtm.org/L-ABC-de-la-Banque-mondiale.
CADTM, « L’ABC du Fonds monétaire international », CADTM, 31 octobre 2023, https://www.cadtm.org/L-ABC-du-Fonds-monetaire-international-FMI
Debt Justice, “The growing debt crisis in lower income countries and cuts in public spending”, Juillet 2022, https://debtjustice.org.uk/wp-content/uploads/2022/05/Debt-and-public-spending_May-2022.pdf
Jeff Dawson, « A Closer Look at Chinese Overseas Lending » Federal Reserve Bank of New York, 9 novembre 2022, https://libertystreeteconomics.newyorkfed.org/2022/11/a-closer-look-at-chinese-overseas-lending/
The Economist, “South-East Asia learns how to deal with China”, 11/01/2024, https://www.economist.com/asia/2024/01/11/south-east-asia-learns-how-to-deal-with-china
Anna Gelpern, Sebastian Horn, Scott Morris, Brad Parks and Christoph Trebesch, “How China Lends : A Rare Look into 100 Debt Contracts with Foreign Governments", AidData, Kiel Institute, Center for Global Development, Peterson Institute for International Economics, March 2021,
https://www.cgdev.org/sites/default/files/how-china-lends-rare-look-100-debt-contracts-foreign-governments.pdf
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Sebastian Horn, Bradley C. Parks, Carmen M. Reinhart, and Christoph Trebesch. 2023a. China as an International Lender of Last Resort. NBER Working Paper #31105. Cambridge, MA:NBER
https://www.aiddata.org/publications/china-as-an-international-lender-of-last-resort
Sebastian Horn, Carmen M. Reinhart, and Christoph Trebesch “China’s overseas lending” ScienceDirect, Journal of International Economics, Volume 133, November 2021, 103539
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022199621001197?via%3Dihub#bb0225
Pierre-François Grenson, “RDC, Burundi, Angola, Sri Lanka : Quatre exemples pour comprendre la présence chinoise en Afrique et en Asie », CADTM, 21 juin 2023, https://www.cadtm.org/RDC-Burundi-Angola-Sri-Lanka-quatre-exemples-pour-comprendre-la-presence.
Ernesto Che Guevara, Œuvres révolutionnaires 1959-1967, écrits II, Edition François Maspero, Paris, 1968, 300 pages
Ernesto Che Guevara, Le socialisme et l’homme, Petite collection Maspero n°19, 1970
Florian Morvillier & Erica Perego (CEPII), « La Chine principal créancier mondial, une fragilité de plus pour les pays émergents
Pays émergents
Les pays émergents désignent la vingtaine de pays en développement ayant accès aux marchés financiers et parmi lesquels se trouvent les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Ils se caractérisent par un « accroissement significatif de leur revenu par habitant et, de ce fait, leur part dans le revenu mondial est en forte progression ».
et en développement », The Conversation, 19 juillet 2023 https://theconversation.com/la-chine-principal-creancier-mondial-une-fragilite-de-plus-pour-les-pays-emergents-et-en-developpement-209983
Ysaline Padieu, Alisée Pornet, « La Chine, créancier émergent : mythes et réalités » in Revue d’économie financière 2021/1 (N° 141), pages 103 à 116
Maxime Perriot, “Surcharges ou surtaxes du FMI : Comment le Fonds monétaire international s’enrichit sur le dos des pays les plus en difficultés dans l’opacité la plus totale », CADTM, 19 décembre 2023, https://www.cadtm.org/Surcharges-ou-surtaxes-du-FMI-Comment-le-Fonds-monetaire-international-s
Éric Toussaint, Banque mondiale et FMI : huissiers des créanciers, publié le 14 août 2020, https://www.cadtm.org/Banque-mondiale-et-FMI-huissiers-des-creanciers ou le chapitre 15 du livre Banque mondiale : une histoire critique, Syllepse, 2022
Éric Toussaint, « En 2007-2008, l’Équateur a osé dire « non » aux créanciers et a remporté une victoire », publié le 15 mars 2015, https://www.cadtm.org/En-2007-2008-l-Equateur-a-ose-dire
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Xinhua, « Pourquoi les Etats-Unis sont la superpuissance mondiale du piège de la dette », 21/01/2022, http://french.news.cn/2022-01/21/c_1310434898.htm
Xinhua, « Des faits clés sur la dette africaine que les Etats-Unis ignorent délibérément », 7/02/2023,
https://french.news.cn/20230207/4d1e5c179b344ccb90307ddd72c28d3d/c.html
Xinhua, « La Chine n’est pas source de »piège de la dette« pour les pays africains », 11 avril 2023,
https://french.news.cn/20230411/6d641d96128f45e78d089cb02aeb53c4/c.html
[1] Ernesto Che Guevara, « Discours d’Alger 26 février 1965 » https://archive.org/details/alger_202105/page/n7/mode/2up , consulté le 10 février 2024.
[2] Extraits du discours de Genève prononcé le 25 mars 1964 : La position de Cuba à la Conférence mondiale sur le commerce et le développement (publié dans Cuba Socialista, n°33 mai 1964. Publié en français dans Che Guevara, Œuvres révolutionnaires 1959-1967, écrits II, Edition François Maspero, Paris, 1968, 300 pages.
Docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, porte-parole du CADTM international et membre du Conseil scientifique d’ATTAC France.
Il est l’auteur des livres, Banque mondiale - Une histoire critique, Syllepse, 2022, Capitulation entre adultes : Grèce 2015, une alternative était possible, Syllepse, 2020, Le Système Dette. Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation, Les liens qui libèrent, 2017 ; Bancocratie, ADEN, Bruxelles, 2014 ; Procès d’un homme exemplaire, Éditions Al Dante, Marseille, 2013 ; Un coup d’œil dans le rétroviseur. L’idéologie néolibérale des origines jusqu’à aujourd’hui, Le Cerisier, Mons, 2010. Il est coauteur avec Damien Millet des livres AAA, Audit, Annulation, Autre politique, Le Seuil, Paris, 2012 ; La dette ou la vie, Aden/CADTM, Bruxelles, 2011. Ce dernier livre a reçu le Prix du livre politique octroyé par la Foire du livre politique de Liège.
Il a coordonné les travaux de la Commission pour la Vérité sur la dette publique de la Grèce créée le 4 avril 2015 par la présidente du Parlement grec. Cette commission a fonctionné sous les auspices du parlement entre avril et octobre 2015.
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