4 octobre > 6 octobre

Liège, Belgique

Rendez-vous les 4, 5 et 6 octobre 2024 pour les prochaines Rencontres d’automne !

Les rencontres d’automne du CADTM Europe auront lieu les 4, 5 et 6 octobre 2024. Comme en 2023, elles se dérouleront à l’auberge Simenon de Liège, en Belgique. Pour l’occasion, plusieurs membres du réseau CADTM International (d’Inde, du Mali, du Maroc, d’Haïti) seront à Liège.

Évènement facebook : ici

 Pour vous inscrire, cliquez ici. Les inscriptions pour être hébergé sur place sont fermées. Vous pouvez néanmoins nous contacter pour être inscrit·es sur la liste d’attente. Les inscriptions pour venir assister aux ateliers prix libre et pour manger sur place le samedi midi et le samedi soir restent ouvertes jusqu’au vendredi 4 octobre.

Il y a possibilité de dormir sur place le vendredi et le samedi, les repas peuvent également être compris avec l’inscription

Les formules possibles :

  • 50€ / 25€ (étudiant.e.s et petits revenus) = 2 nuits en chambres partagée + 2 petits déjeuners (samedi & dimanche) + 1 repas midi (samedi) + 2 repas soir (vendredi et samedi)
  • 25€ / 15€ (étudiant.e.s et petits revenus) = 1 nuit en chambre partagée + 1 petit déjeuner (dimanche).+ 1 repas midi (samedi) + 1 repas soir (samedi)
  • Repas midi (5 euros) / Repas soir (10 euros)
  • Je ne participe qu’aux ateliers (prix libre)

L’édition 2024 abordera plusieurs thèmes sous différentes formes. Vous y trouverez ateliers, conférences, activités interactives sur la montée de l’extrême droite, la crise de la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
aux Suds, la Chine et les BRICS BRICS Le terme de BRICS (acronyme anglais désignant Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a été utilisé pour la première fois en 2001 par Jim O’Neill, alors économiste à la banque Goldman Sachs. La forte croissance économique de ces pays, combinée à leur position géopolitique importante (ces 5 pays rassemblent près de la moitié de la population mondiale sur 4 continents et près d’un quart du PIB mondial) font des BRICS des acteurs majeurs des activités économiques et financières internationales. comme créanciers. Il sera aussi question de dette écologique Dette écologique La dette écologique est la dette contractée par les pays industrialisés envers les autres pays à cause des spoliations passées et présentes de leurs ressources naturelles, auxquelles s’ajoutent la délocalisation des dégradations et la libre disposition de la planète afin d’y déposer les déchets de l’industrialisation.

La dette écologique trouve son origine à l’époque coloniale et n’a cessé d’augmenter à travers diverses activités :


- La « dette du carbone ». C’est la dette accumulée en raison de la pollution atmosphérique disproportionnée due aux grandes émissions de gaz de certains pays industriels, avec, à la clé, la détérioration de la couche d’ozone et l’augmentation de l’effet de serre.

- La « biopiraterie ». C’est l’appropriation intellectuelle des connaissances ancestrales sur les semences et sur l’utilisation des plantes médicinales et d’autres végétaux par l’agro-industrie moderne et les laboratoires des pays industrialisés qui, comble de l’usurpation, perçoivent des royalties sur ces connaissances.

- Les « passifs environnementaux ». C’est la dette due au titre de l’exploitation sous-rémunérée des ressources naturelles, grevant de surcroît les possibilités de développement des peuples lésés : pétrole, minéraux, ressources forestières, marines et génétiques.

- L’exportation vers les pays les plus pauvres de produits dangereux fabriqués dans les pays industriels.

Dette écologique et dette extérieure sont indissociables. L’obligation de payer la dette extérieure et ses intérêts impose aux pays débiteurs de réaliser un excédent monétaire. Cet excédent provient pour une part d’une amélioration effective de la productivité et, pour une autre part, de l’appauvrissement des populations de ces pays et de l’abus de la nature. La détérioration des termes de l’échange accentue le processus : les pays les plus endettés exportent de plus en plus pour obtenir les mêmes maigres recettes tout en aggravant mécaniquement la pression sur les ressources naturelles.
et de souveraineté alimentaire.

La souveraineté alimentaire, thème du prochain AVP du CADTM, aura une place centrales lors de ces rencontres d’automne. Nous y présenterons cette nouvelle revue et y inviterons des personnes impliquées dans les luttes et le développement d’alternatives sur cette question.

 Le Programme en détail :

Vendredi 4 octobre
19h – 20h : Projection documentaire (20 min), « Les âmes fêlées » de Thérèse Di Campo.

Synopsis : A l’est de la République démocratique du Congo, la région du Nord Kivu est ravagée depuis plus de 30 ans par la guerre et le pillage mondialisé de ses ressources minières. Cette guerre extrêmement complexe avec environ 120 groupes armés opérant dans la région aurait fait près de 6 millions de mort·es. A Goma, la capitale du Nord Kivu, un seul centre de santé mentale prodigue des soins psychologiques aux survivant·es de ces violences. « Les âmes fêlées » est une lente immersion dans le quotidien des laissés pour compte de la guerre souffrant de stress post-traumatique.
Suivi d’un échange sur la situation à l’Est de la République démocratique du Congo.

Avec : Yvonne Ngoyi (CADTM Afrique) et Thérèse Di Campo (CADTM Belgique).

Samedi 5 octobre
9h – 10h30. Conférence.
Combattre l’extrême droite en Argentine

Depuis l’arrivée au pouvoir de Javier Milei, avec sa tronçonneuse et sa loi Omnibus, le pays connait une austérité profonde et sans précédent, tandis que les droits économiques et sociaux des classes populaires, et spécifiquement des femmes, sont plus que jamais attaqués. La santé publique et l’éducation sont démantelées. Quelles mobilisations en Argentine pour y répondre ? Quels espoirs pour l’avenir face à l’ultra-austérité.

Avec : Alicia Aguirre et Federico Sibaja.

9h – 10h30. Conférence.
Chine, BRICS, Banque africaine de développement : Des alternatives au FMI FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.

À ce jour, 190 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).

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et aux puissances occidentales ?

Les puissances occidentales et leurs institutions – telles que le FMI et la Banque mondiale Banque mondiale
BM
La Banque mondiale regroupe deux organisations, la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) et l’AID (Association internationale de développement). La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies.

En 2022, 189 pays en sont membres.

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– sont concurrencées par les BRICS (le Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud), dont la Chine avec sa Nouvelle route de la soie. Les BRICS constituent-ils une alternative aux politiques impérialistes des puissances occidentales ? Quid de la Banque africaine de développement ? Qu’en est-il réellement ? Et quel est le bilan de la Nouvelle Banque de développement et du Fonds monétaire des BRICS ?

Avec : Eric Toussaint (Porte-Parole du CADTM International), Sushovan Dhar (CADTM Inde), Broulaye Bagayoko (CADTM Afrique), Solange Koné (CADTM Afrique).

11h – 12h30. Atelier participatif
Qui doit à qui ? Reconnaître les interdépendances pour en finir avec l’endettement. Une approche féministe radicale.

En s’appuyant sur les analyses féministes de la dette dévelopées dans le livre de Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen, « Nos vies valent plus que leurs crédits-Face aux dettes, des répones féministes », ainsi que sur l’article de Camille Bruneau et Sacha Gralinger, « Mais qui dépend de qui ? In(ter)dépendances et dette partiarcale », cet atelier explorera davantage la force politique des dimensions non-monétaires des dettes, et propose un moment de réflexion collective pour formuler des réponses féministes radicales aux impacts genrés directs de la dette sur les corps marginalisés.

Avec Camille Bruneau et Sahxa.
Modération : Emmanuelle Carton

11h – 12h30. Conférence.
Néocolonialisme sous couvert d’écologie

Le capitalisme et l’impérialisme s’accommodent très bien de l’urgence écologique. Accaparement des terres du continent africain sous couvert de « stockage de CO2 », marchandisation de ces mêmes terres pour permettre aux grandes entreprises de continuer à polluer, expulsion des communautés…le capitalisme utilise tous les problèmes qu’il crée pour en tirer bénéfice et instrumentalise un argumentaire écologique au détriment du bien-être des populations et du vivant.

Avec Lora Verheecke (Entraide & Fraternité), David Maenda Kithoko (Génération Lumière), Rebecca Rogli (Observatoire Terre-Monde) et Régis Essono (CADTM France) à la modération.

14h – 15h30. Conférence.
Histoire et dette illégitime : comprendre la situation en Haïti

Lors de ces Rencontres d’automne, nous aurons la chance de recevoir Camille Chalmers, membre haïtien de la PAPDA, organisation membre du CADTM. Il reviendra sur la rançon de l’indépendance haïtienne, archétype de dette illégitime, sur la situation actuelle et sur les motifs d’espoirs pour la population. Pour l’économiste, la question des réparations des crimes commis contre le peuple haïtien est une affaire de justice et constitue un levier essentiel pour sortir de la culture de l’impunité.

Avec Camille Chalmers (PAPDA).
Modération par Salamata Konate Sidibé (CADTM Burkina Faso)

14h – 15h30. Le panafricanisme face aux enjeux géopolitiques actuels
Cette conférence propose une exploration profonde et nuancée du panafricanisme à travers les âges. Nous commencerons par définir ce mouvement emblématique, en retraçant ses racines historiques et son évolution. Nous examinerons ensuite l’impact des indépendances sur le panafricanisme, avant de nous pencher sur sa réalité actuelle , où la souveraineté des nations africaines est mise à l’épreuve par des défis géopolitiques variés.

Les discussions porteront sur les enjeux du panafricanisme à l’échelle globale, en mettant en lumière les conditions de vie et les aspirations de la diaspora.

Avec :
• le Comité Ujamaa (collectif panafricain qui porte une vision décoloniale radicale à l’Université Libre de Bruxelles)

16h – 18h. Débat.
Lutte contre l’extrême-droitisation : pour une gauche réellement antiraciste et antifasciste

Montée en puissance des partis d’extrême droite, complicité - active ou passive - des acteurs occidentaux avec l’occupation coloniale de la Palestine par l’Etat sioniste et répression du mouvement pro-palestinien, renforcement des politiques sécuritaires, anti-migratoires et du contrôle des personnes racisées, recrudescence des discours anti-genre allant de l’anti-feminisme à la transphobie... L’actualité de ces dernières années met en lumière l’ampleur du nationalisme identitaire conservateur et du racisme d’Etat sous-jacents au modèle occidental de la démocratie libérale. Face à ces constats,quelle autocritique formuler sur le(s) projet(s) de(s) gauche(s) ? Comment le réviser, notamment à partir des apports des luttes décoloniales, antifascistes, féministes et queer ?

Avec Philippe Poutou (NPA), Nordine Saïdi et Mouhad Reghif (collectif Bruxelles Panthère), Rosario Marmol-Perez (asbl La Cible et FGTB), Sirine (Militante antiraciste et décoloniale), Frank Desramault (militant antifasciste et pour les droits LGBTQIAP+), Cem Yoldas (La Jeune Garde), Éric Toussaint (porte-parole du CADTM international
Modération : Lise Van Laeken (CADTM Belgique)

20h. Soirée de soutien au peuple palestinien : contre l’impérialisme et la répression
𝐋𝐞 𝐂𝐀𝐃𝐓𝐌 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐉𝐎𝐂 𝐝𝐞 𝐋𝐢è𝐠𝐞 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝟓 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 à 𝐥𝐚 𝐂𝐚𝐟é𝐭é𝐫𝐢𝐚 𝐂𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐊𝐚𝐥𝐢 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐫é𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 à 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐥𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐢𝐞𝐧, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐯𝐚𝐥𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐫𝐢𝐭é 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥’𝐨𝐩𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐢𝐚𝐥𝐞. Depuis le 7 octobre 2023, l’État sioniste israélien, avec le soutien de nos dirigeant.e.s occidentaux, poursuit froidement son projet de colonisation et de nettoyage ethnique de la Palestine lancé depuis plus de 70 ans. Ici, en Belgique, et en Occident, les voix et les corps qui s’élèvent pour dénoncer ce massacre organisé et la complicité de leurs États, sont réprimés et silenciés. Les mobilisations et les personnes criminalisées sont celles qui dénoncent et s’opposent à l’impérialisme, le colonialisme et le sionisme. Celles qui pointent la responsabilité des États occidentaux dans ce génocide ! 𝐋𝐞 𝐂𝐀𝐃𝐓𝐌 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐉𝐎𝐂 𝐋𝐢è𝐠𝐞, 𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐨𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐫𝐢𝐭é 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐁𝐞𝐥𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮’𝐞𝐧 𝐏𝐚𝐥𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐞

Dimanche 6 octobre
9h30 – 11h. Conférence.
Nouvelle crise internationale de la dette

Une nouvelle crise de la dette touche une série de pays du Sud, que ce soit en Asie du Sud (Sri Lanka, Pakistan, Bangladesh, etc.), en Afrique subsaharienne (Ghana, Zambie, etc.), en Afrique du Nord (Tunisie, Egypte, etc.), au Moyen-Orient (Liban, etc.), en Amérique latine (Argentine) ou dans les Caraïbes (Porto Rico, Cuba, etc.). Certains de ces pays ont fait défaut sur leurs dettes.
La crise est causée par une succession de chocs externes qui affectent gravement les économies du Sud. Ces chocs externes sont le résultat d’actions Action
Actions
Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l’actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales.
et d’événements provenant des pays impérialistes du Nord (hausse des taux d’intérêt Taux d'intérêt Quand A prête de l’argent à B, B rembourse le montant prêté par A (le capital), mais aussi une somme supplémentaire appelée intérêt, afin que A ait intérêt à effectuer cette opération financière. Le taux d’intérêt plus ou moins élevé sert à déterminer l’importance des intérêts.
Prenons un exemple très simple. Si A emprunte 100 millions de dollars sur 10 ans à un taux d’intérêt fixe de 5 %, il va rembourser la première année un dixième du capital emprunté initialement (10 millions de dollars) et 5 % du capital dû, soit 5 millions de dollars, donc en tout 15 millions de dollars. La seconde année, il rembourse encore un dixième du capital initial, mais les 5 % ne portent plus que sur 90 millions de dollars restants dus, soit 4,5 millions de dollars, donc en tout 14,5 millions de dollars. Et ainsi de suite jusqu’à la dixième année où il rembourse les derniers 10 millions de dollars, et 5 % de ces 10 millions de dollars restants, soit 0,5 millions de dollars, donc en tout 10,5 millions de dollars. Sur 10 ans, le remboursement total s’élèvera à 127,5 millions de dollars. En général, le remboursement du capital ne se fait pas en tranches égales. Les premières années, le remboursement porte surtout sur les intérêts, et la part du capital remboursé croît au fil des ans. Ainsi, en cas d’arrêt des remboursements, le capital restant dû est plus élevé…
Le taux d’intérêt nominal est le taux auquel l’emprunt est contracté. Le taux d’intérêt réel est le taux nominal diminué du taux d’inflation.
décidée par les banques centrales d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale ; augmentation du prix des denrées alimentaires, du carburant et des engrais suite à l’invasion de l’Ukraine, etc.) Les politiques du FMI n’ont pas changé, pas plus que celles de la Banque mondiale. Et comme de nombreux pays du Sud viennent de contracter des prêts auprès du FMI, ils doivent encore plus appliquer des politiques néolibérales antipopulaires.

Avec Eric Toussaint (Porte-Parole du CADTM International), Amithaba Sarkar (Inde), Broulaye Bagayoko (Secrétaire permanent du CADTM Afrique, Mali) .
Modération : Solange Koné (CADTM Afrique)

9h30 – 11h. Présentation du dernier AVP, le magazine du CADTM.
Dette et souveraineté alimentaire

La dernier numéro de la revue « Les autres voix de la planète » du CADTM, qui sortira en septembre, sera présentée lors de ces Rencontres d’automne. Il compile des contributions du monde entier qui traitent de la question de la dette, de la souveraineté alimentaire, et des luttes qui y sont associées. Nécolonialisme et crise alimentaire, impasse des cultures d’exportation, mouvements paysans européens et focus sur la Belgique : cette nouvelle revue s’articule autour de questions plus que jamais essentielles dans le contexte de dérèglement climatique actuel.

Avec Omar Aziki (ATTAC CADTM Maroc), Sushovan Dhar (CADTM Inde), Mamy Rakotondrainibe (Collectif pour la défense des terres malgaches), Pablo Laixhay (CADTM Belgique) et Maxime Perriot (CADTM Belgique).

11h30 – 13h. Plénière.
Souveraineté alimentaire et solidarité internationale

Dans la lignée de notre nouvelle revue, la plénière de clôture de ces Rencontres d’automne sera consacrée à la question essentielle et vitale de la souveraineté alimentaire. On y parlera notamment avec différents invités du Sud, des mouvements sociaux paysans en Inde, de la situation alimentaire au Maroc et des accaparements de terres à Madagascar.

Avec Omar Aziki (ATTAC CADTM Maroc), Sushovan Dhar (CADTM Inde), Mamy Rakotondrainibe (Collectif pour la défense des terres malgaches), Solange Koné (CADTM Afrique).


À venir

  • 3/12
    Lausanne, Suisse

    Les conséquences de la guerre russe contre l’Ukraine | Le pillage des céréales ukrainiennes et le rôle de la Suisse | L’endettement de l’Ukraine : une menace

  • 10/12
    En ligne

    Comprendre les rouages de l’endettement privé