Lundi, dernières livraisons, dernières rencontres... la Caravane n’aboie plus et les canidés passent leur chemin... des messages d’apaisement circulent maintenant sur la toile : non, les médicaments et matériels stockés au Piree ne vont pas contribuer à em-pire(r) la situation, oui, ils seront bien à disposition des dispensaires... ouf, on respire, on n’est plus à cran, il n’y a plus d’accrocs (...sauf Paul !), et le message est clair : partez, NON ! restez, OUI !!
Donc, l’esprit serein, nous rencontrons ce jour, suite aux conseils de Yannis, le squat de la rue Notara : l’accueil est d’abord méfiant (nous pensions être attendus... mais non !), et le squat, qui a récemment fait l’objet d’une attaque au cocktails Molotov d’Aube dorée (dont les traces d’incendie se voient toujours sur les murs), est sur ses gardes, mais se montre finalement bienveillant. Une sélection rigoureuse de nos apports en matériels et médicaments est effectuée par les militants du squat, qui héberge une vingtaine de familles, de manière à ne retenir que ce qui peut leur être utile ; ici se trouvent des réfugiés de toutes nationalités, sans statut légal, parfois même sans plus aucun papier... mais avec l’espoir de jours meilleurs, malgré un quotidien qui hélas risque de se prolonger dans ce lieu d’hébergement théoriquement transitoire.
Nous rencontrons au passage, avec Hélène et Solange, de Narbonne et de l’association Vivance, une ONG jésuite, JSR : là, l’ambiance est tout autre : une quarantaine de familles, ayant toutes un statut légal, hébergées dans une ancienne résidence pour étudiants, et attendant le départ pour une vie meilleure (...sur terre ...malgré l’obédience du lieu !!)...
Enfin, pour les sudistes, la Caravane athénienne atteint son port au City Plazza, où l’organisation du lieu nous subjugue : accueillis par Yorgos et Frédérique, nous pénétrons l’antre de cet ancien hôtel désormais « réquisitionné » par ses travailleurs, pour y faire vivre quotidiennement... plus de 400 personnes !!... et le lieu ressemble plus à un hôtel bondé qu’à un espace glauque !
En plus d’assurer la sécurité (la menace néonazie est proche !) et la logistique pour tout ce monde, de manière volontairement participative avec l’ensemble des réfugiés pour la cuisine, l’entretien, la gestion du matériel et des denrées (avec, heureusement, l’aide de volontaires de tous pays !), des groupes de paroles sont organisés, pour les femmes notamment, des cours de grec et des sessions d’animation pour les enfants, dont certains sont laissés quelque peu à la dérive d’une trop grande liberté, par des parents trop exténués ou traumatisés par le parcours de vie récemment vécu...
Les militants et volontaires qui occupent le lieu sont aussi épuisés, mais aucune tension ne se fait sentir lorsque nous « visitons » les lieux... des psychologues (eux aussi volontaires) proposent d’organiser des groupes de paroles pour les « occupants », au bord du burn-out, pour les aider à évacuer un vécu émotionnel souvent lourd à porter et trop longtemps refoulé pour sacrifier aux tâches du quotidien...
Étape finale de la caravane pour moi, mais Jocelyn, Christophe, Sylviane et Dominique vont encore faire un bout de chemin afin, notamment, de rendre visite à un autre DSS sur la route du retour... et prendre livraison des produits commandés.
À suivre... de vive voix !
Philippe, pour le collectif « Sud » de la caravane.
Ce dimanche, le temps se chauffe et les esprits s’apaisent !
Le sens solidaire de la caravane, accueillie cette fois par le dispensaire d’ILION, reprend ses droits, le discours politique se « muscle » de part et d’autre, tandis que les esprits s’apaisent... le pragma fait place à la psyché (...on est en Grèce !!) et on n’ergote plus de part et d’autre sur quelques couche-culottes déposées au mauvais endroit ou sur quelques pilules (amères ?) perdues en route, mais notre ennemi commun (...la finance ! ...ça rappelle quelque chose ?? ) est fermement dénoncé au travers de discours qui communient (c’est dimanche !) pour fustiger la marchandisation de la santé...
Philippe
Le soir ce fut l’accueil au dispensaire d’Ellenikon, que boudèrent certains DSS (Dispensaires sociaux solidaires) et où, au-delà d’un accueil toujours très chaleureux, de remise de trophées et d’échanges de maillots (... à la fin du match, le stade n’était pas loin !!), le discours (grec ) se fit moins militant et plus... « pragmatique » !
Dans les coulisses certaines dissensions commençaient à émerger, tant du côté de la caravane que du côté grec... des dispensaires n’auraient pas été « visités » comme prévu, d’autres seraient considérés comme -politiquement ?- favorisés... le matériel n’aurait pas été stocké au bon endroit... « the right place to be... with the right policy » !
Maladresse franco-bretonne ? Tentative d’instrumentalisation du moment ??
Certains, la queue basse... ou le verbe haut... et les claviers crépitèrent durant une bonne partie de la nuit !!...
Livraison expresse « au pied du camion... ou de la colonne » de la Caravane... ou mise à jour des vestiges d’un archaïque et antique Collectif de Solidarité ??
L’histoire le révélera sans doute... dans quelques siècles !!
Philippe
Après une grande journée de « livraison », ce week-end fut consacré à la réception de la Caravane par les dispensaires qui avaient organisé des manifestations et festivités en son honneur.
À HALENDRI tout d’abord, où, malgré la pluie d’orage diluvienne qui empêcha hélas les festivités et le concert prévu, de se dérouler en plein air, l’équipe du dispensaire, qui dispose du soutien - sans compromission - de la municipalité, nous reçu très chaleureusement. Les prises de paroles, sans compromission elles non plus, évoquèrent, tant du côté grec que français, la résolution des militants à lutter contre l’austérité, mais surtout contre ses causes, liées aux politiques néolibérales, en Grèce, en France, comme ailleurs.
Philippe
Vendredi fut une journée éreintante mais intéressante : tournée de livraison pour 2 dispensaires et 2 camps de réfugiés : à la pharmacie solidaire de Patissia tout d’abord, avec un accueil sympathique,où l’équipe nous indiqua que, malgré la nouvelle loi sur l’accès aux soins , seuls les génériques sont accessibles sans frais... mais que les laboratoires pharmaceutiques en organisent la pénurie afin de continuer à vendre des molécules plus coûteuses... et donc que les patients viennent toujours se procurer gratuitement les médicaments dont ils ont besoin à la pharmacie solidaire...
Déchargement ensuite d’un volumineux contingent de matériel au dispensaire du PIREE, par 3 fourgons de la caravane, puis courte visite au camp d’Eleonas (pour cause de RV mal coordonnés !) où nous déposons quelques cartons de vêtements, puis au camp d’Elenikon avec un accueil bienveillant pour les cartons de matériels mais plus froid pour les personnes... où il nous est indiqué que les camps sont maintenant exclusivement sous contrôle gouvernemental (et des ONG !), que les bénévoles n’y sont plus admis , et qu’il faut une autorisation du ministère pour y accéder !après quelques palabres et dépôt d’affaires et de laits pour bébé à la nuit tombante, les prises de vue nous sont interdites... et la sortie fermement indiquée !!
À suivre...
Philippe Gasser
Manif au tribunal avec forte participation française (de la Caravane de Solidarité) pour soutenir les VIOME et tenter de bloquer l’audience lors de laquelle les terrains de VIOME doivent être vendus... il y a actuellement un acheteur, et la stratégie consiste à empêcher que la vente ait lieu... ce qui renverrait une nouvelle audience à un an...
Philippe, en direct du tribunal de Thessalonique !
Même face à la police, l’hospitalité grecque ne perd pas ses droits...
Victoire pour les VIOME !
La vente des terrains VIOME n’a pas eu lieu... !!
Donc ils sont tranquilles pour un moment... ou pour toujours... selon les décisions gouvernementales !
Philippe Gasser, SoliGrecsNîmes
VIOME : l’usine grecque autogérée
Après quelques désagréments d’organisation, on trouve enfin de quoi se loger et surtout mettre en sécurité notre précieux chargement. Le dépaysement nous ouvre l’appétit. Il est presque minuit et les restaurants servent encore. Les spécialités grecques sont à la hauteur de la bonne cuisine méditerranéenne et le ventre plein, nous dormirons enfin. Nous serons prêt pour la première étape : VIOME.
Le 1er vrai repas depuis le départ de la #CaravaneSolidaire2016, partagé par tous les chauffeurs, s’est déroulé ce mardi après-midi en Grèce.
À l’origine, nous cherchions une station service pour ravitailler les fourgons. On a compris au bout de quelques kilomètres, que sur cette autoroute au fort dénivelé dans un paysage sauvage, on ne trouverait des pompes à essence seulement dans les villages.
En avance par rapport aux autres fourgons, c’est à une quarantaine de kilomètres d’Igoumenitsa qu’on a décidé de s’arrêter, au hasard. Le décor en bord de rivière, le soleil, le restaurant aux odeurs mélangées de suie et de fritures à l’huile d’olive et surtout, sa terrasse, nous incite à prévenir les autres pour prévoir une halte.
Tout le monde a été immédiatement d’accord pour répondre favorablement à l’accueil chaleureux de la patronne du bar – restaurant.
On profitait d’avoir les véhicules et les conducteurs rassemblés pour faire une série de photos
Jocelyn Garcia, SoliGrecsNîmes
Samedi 15 octobre se tenait à Vénissieux (Rhône) un grand meeting, organisé par le Comité de Solidarité avec le Peuple Grec – de Lyon, dans le cadre de la quinzaine de la Caravane de Solidarité avec le Peuple Grec pour la Santé.
Bande-annonce du meeting du 15 octobre
Partis de diverses régions de France, où ils ont tenu des réunions de sensibilisation, les comités engagés dans cette action nationale ont convergé à Lyon après avoir recueilli divers matériels médicaux à destination de dispensaires de santé autogérés situés principalement à Thessalonique et à Athènes.
Un débat passionnant s’est déroulé en la présence de Mme la Maire de Vénissieux et de ses adjointes qui avaient mis la salle à disposition ainsi que les installations techniques.
À la tribune étaient présents deux représentants grecs de structures de santé, qui ont dressé un tableau émouvant des conséquences désastreuses sur le secteur de santé et la population, concernant l’application concrète des mesures d’austérité.
Ensuite, ont pris la parole et répondu aux questions du public, Éric TOUSSAINT, coordinateur de la Commission pour la Vérité sur la Dette Grecque, et Stathis KOUVELAKIS, membre d’Unité Populaire .
Ils ont abordé, entre autres, des questions telles que :
En fin de journée, un grand moment culturel a soulevé l’enthousiasme du public avec Katerina FOTINAKI, chantant les poètes grecs, la résistance populaire, l’espoir d’un peuple, etc. et le groupe La bande à Balk, qui a pu faire danser une partie du public sur les rythmes endiablés des musiques populaires grecques et des Balkans.
Au total sur ces 8 heures, ce sont entre 300 et 350 personnes qui auront vécu tout ou partie de cette journée et partagé le repas solidaire et convivial.
Le bon déroulement de cet événement a été possible grâce à l’engagement opiniâtre des membres de notre comité, de la participation concrète des membres de la caravane et du soutien de nos partenaires, Ensemble69 étant membre du CSPG de Lyon depuis cette année.
Un enregistrement vidéo sera prochainement disponible sur les réseaux sociaux.
Si l’affluence n’était pas au rendez-vous (une cinquantaine de personnes seulement présentes* et une douzaine de passages de personnes pour déposer des vêtements, des consommables et du matériel biomédical), la fin de notre périple breton à Rennes après 11 étapes émaillées, depuis la pointe du Raz, de rencontres avec des syndicats d’agents hospitaliers CGT et de Sudsantésociaux, d’actions avec les comités locaux d’usagers, s’est illustrée par le niveau élevé des prises de parole, des dons et des perspectives pour l’avenir.
À noter la présence et la forte implication de militants du PCF, d’Ensemble !, du NPA, du PG, de la CGT, des Amis du Monde Diplomatique, du CADTM, du collectif des sans papiers, d’Acrimed et de personnes non encartées (les plus nombreuses).
Sur les tables de presse : la revue « Pratiques », les publications du CADTM, des tee-shirts « Caravane », le livre « Les dispensaires autogérés grecs ».
Des gâteaux ont été très appréciés et vendus au profit de la caravane et des envois ultérieurs.
Une boîte pour les dons a aussi été bien alimentée.
La qualité des intervenants (Manolis Kosadinos pour France Grèce Résistance, Hélène Derrien de la coordination des comités de défense des hôpitaux de proximité et Patrick Dubreuil , de Syndicat de la Médecine Générale et de la revue Pratique) a permis de poser les termes concrets de notre démarche sur le thème : « De la Grèce à la Bretagne, santé et austérité ».
La notion de droit à la santé, ou plutôt d’obligation morale et humaine pour l’accès aux soins, a été mise à mal par les politiques néolibérales appliquées en France depuis le milieu des années 1970 comme celles déjà amorcées en Grèce par les gouvernements Nouvelle Démocratie et Pasok bien avant les mémorandums de 2010 et jusqu’en 2014 (et amplifiées par le gouvernement Syriza Anel depuis la signature du 3e mémorandum le 13 juillet 2015 malgré l’opposition de la population - le non au référendum sur le plan de l’Eurogroup l’a emporté à plus de 61%).
La réduction des déficits publics vantée par le gouvernement actuel en France ne fait pas illusion. La ponction s’est faite sur le dos des assurés sociaux et des ayant droits, sans changer le paradigme en vigueur : la dette sociale continue à être payée par les salarié(e)s, les retraité(e)s et les contribuables au lieu de l’être par les employeurs, avec un niveau adéquat de cotisation, la fin des exemptions diverses et autres exonérations, l’abrogation de la nouvelle convention médicale, la fin du déménagement orchestré des territoires.
Cette dette, livrée à la finance et que nous payons tous les jours, n’est pas la nôtre !
Notre démarche solidaire avec les dispensaires autogérés grecs nous place incontestablement sur le terrain de la résistance, incompatible avec les notions d’aide humanitaire et caritative.
Les dispensaires, dont certains créés depuis 2011, n’ont pas vocation à perdurer et, en tous cas, certainement pas à cautionner les politiques en vigueur, sont nos interlocuteurs et nos partenaires.
Les rencontrer, mesurer plus précisément les besoins, apprendre des pratiques autogestionnaires et démocratiques, c’est aussi l’enjeu politique de la caravane.
La Grèce, laboratoire grandeur nature des politiques de régression sociale, interpelle le mouvement social français et européen, de l’urgence à se mobiliser ensemble, peuples grecs, français et européens, contre ces politiques de destruction sociale.
Retisser du lien, participer des mobilisations, s’interroger collectivement sur les pratiques médicales et sur l’implication citoyenne, combattre pied à pied les politiques néolibérales, c’est ce que cette rencontre du 8 octobre à Rennes a mis en lumière, nous encourageant à être plus présents sur les terrains des luttes, des sans-papiers à celle des agents hospitaliers.
Notre démarche, fortement unitaire à défaut d’être, pour l’instant, massive, apporte des gens nouveaux sur ce travail militant qui associe réflexion politique et sociale avec la mise en œuvre de la solidarité concrète.
Tout le long de nos étapes en Bretagne, nous avons pu mesurer la solidarité citoyenne avec l’apport de médicaments et de matériel médical par de nombreuses personnes, médecins, pharmaciens, infirmières libérales et simple particuliers. Un hôpital nous a même donné une couveuse pour bébé.
La livraison de sacs et de cartons de vêtements chauds, de cahiers d’écoliers, de jouets pour enfants sera destinée prioritairement aux migrants.
Au vu de la masse des dons de matériels et autres, nous nous sommes engagés à travailler sur l’envoi de containers à notre retour.
Il nous faut réapprendre les pratiques internationalistes de solidarité, inspirées de l’histoire du mouvement ouvrier (en 1938, un Convoi Sanitaire International partait de Rennes pour Barcelone, mais aussi le secours rouge pendant la guerre du Vietnam et les convois syndicaux en Yougoslavie en 1992 -1995).
Déjà se profile aussi à l’horizon, l’idée d’une caravane européenne…
Rien, décidément, n’arrêtera nos rêves !
Le succès du buffet solidaire qui agrémente les soirées-débats du Collectif SoliGrecs Nîmes ne faiblit pas. Hier soir (5 oct), près d’une soixantaine de personnes sont venues assister à la soirée « Des Docs et Débats » menée par l’organisation.
Ce fut l’occasion de confirmer le départ de 2 fourgons depuis Nîmes vers Thessalonique et Athènes le 16 octobre prochain.
Quelques minutes avec des reportages, qui présentaient les activités des Dispensaires Sociaux et Solidaires grecs, pour y retracer l’historique de ces structures. Les interviews présentaient l’élan citoyen grec qui a permis la constitution des centres de santé auto-gérés exclusivement par des bénévoles.
Ensuite, Janie ARNEGUY, l’une des fondatrices de SoliGrecs Nîmes, passait la parole aux participant de la table ronde, organisée pour la Caravane Solidaire 2016 vers la Grèce.
Philippe, psychiatre à l’hôpital du Mas Careiron d’Uzès, expliquait la forme de solidarité qui existe entre les structures locales. Mais il abordait aussi les distorsions récentes entre les dispensaires qui ont fait le choix d’accepter les aides institutionnelles, qu’elles proviennent de l’Europe ou du gouvernement grec.
Constant, le blogueur gardois qui compte près de 2000 lecteurs, a décrit l’actualité grecque au travers de sa grille de lecture. Il a fait état de la progression de tensions entre le peuple grec et ses forces de police. L’illustration flagrante étant les ripostes violentes qui ont eu lieux contre les retraités qui manifestaient, ce début de semaine en Grèce. Il est aussi revenu sur la xénophobie rampante, particulièrement aiguisée à l’endroit des migrants.
Enfin, Hélène s’est exprimée, au nom de l’association Vivence qu’elle représente. Elle a raconté sa motivation pour l’aide aux migrants et la rencontre qu’elle a faite lors des préparatifs de la Caravane Solidaire avec les membres du collectif narbonnais qui œuvrent pour le même soutien. Elle a illustré la satisfaction qu’elle retire de ses actions bénévoles par le souvenir de l’accueil de réfugiés kosovars à Mazan dans le Vaucluse, à propos d’un des enfants, ne parlant que péniblement le français, devenu aujourd’hui avocat en France.
Ce fut au tour de Christophe et Jocelyn d’expliquer le déroulement des préparatifs de la Caravane Solidaire. Ils ont fait part de l’accueil chaleureux qu’ils rencontrent auprès des multiples donateurs. Aussi des collectes atypiques comme celle d’un monastère qui permet l’envoi de matériels médicaux coûteux vers les dispensaires locaux.
Ils ont conclu par de bonnes nouvelles, comme celle du succès des collectes permettant d’assurer le trajet jusqu’à de multiples dispensaires, les rencontres motivantes et dynamiques qu’apportent l’organisation d’un tel événement fédérateur mais aussi, la participation bénévole d’un couple uzétien avec leur propre fourgon pour l’acheminement de plusieurs mètres cubes supplémentaires ! Pendant le séjour grec, ils tiendront un journal de bord publié sur Mediapart : restez attentif aux publications de SoliGrecs ;)
La Caravane Solidaire sud partira donc avec 2 fourgons remplis à ras bord avec matériels médicaux, médicaments, vêtements, affaires scolaires !
A l’issue du débat, les visiteurs ont rempli le Point Collecte et ont continué à bavarder autour du buffet salé et sucré.
Au delà des autres événements programmés comme à Narbonne le 13 octobre ou en Avignon fin novembre, rendez-vous est d’ores et déjà fixé pour la soirée de retour, le samedi 10 décembre à St Mamert du Gard.
Ci-dessous une vidéo de 3’ qui fait le point sur la dégradation de la santé en Grèce et sur le fonctionnement concret d’un dispensaire. Elle appelle dans le générique de fin à la solidarité au sujet de la caravane.
Il s’agit d’un extrait de La tourmente grecque II.
Philippe Menut