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Nouvelle crise de la dette au Sud
par Milan Rivié
12 août 2019

La dette extérieure publique des pays du Sud [1] inquiète. Parmi les préoccupations, sa hausse spectaculaire en l’espace de deux décennies tout autant que les parallèles à dresser avec la situation pré-crise de la dette des pays du Tiers Monde des années 1980. Au-delà des similitudes, le large recours aux émissions d’obligations pose lui un nouveau défi. Avec près d’une dizaine de pays en situation de surendettement et dix-sept en suspension de paiement, la crise de la dette a déjà débuté [2].

Évolution récente de la dette des pays du Sud

En juillet 2019, selon le FMI, parmi les pays à faible revenu, 9 sont en situation de surendettement et 24 en position de l’être, soit 39 % d’entre eux [3]. Preuve de l’incapacité (et de l’absence de volonté) des institutions financières internationales (IFIs) à répondre efficacement et durablement au surendettement, la moitié de ces 31 pays ont appliqué à la lettre les politiques d’ajustement de l’initiative PPTE [4] lancée par le G7 en 1996 [5]. Et selon une ONG allemande, 122 pays seraient en réalité en situation d’endettement critique [6].

Depuis 2010, la part des remboursements de la dette extérieure publique des pays du Sud par rapport à leurs recettes totales, a augmenté de 85 % et culmine à un niveau moyen de 12,2 % des recettes publiques des États, soit le plus haut niveau atteint depuis 2004 [7]. Les pays les plus affectés par cette hausse du service de la dette avaient en majorité contracté des prêts et/ou des obligations auprès du FMI [8].

« Les niveaux d’endettement atteignent des sommets dans les pays avancés, les pays émergents et les pays à faible revenu […] la dette mondiale, tant publique que privée, s’élève aujourd’hui à un record historique de 182 000 milliards de dollars, près de 60 % de plus qu’en 2007 […] Les pays émergents et les pays en développement en ressentent déjà les premiers effets. »

Christine Lagarde, Directrice générale du FMI, Discours au siège du FMI le 1er octobre 2018 [9].

Entre 2000 et 2017, la dette extérieure publique des pays du Sud a doublé, passant de 1300 à 2630 milliards de $US (voir tableau 1). Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hausse. Profitant des hauts niveaux des cours des matières premières jusque 2013, les pays du Sud ont tiré d’importants revenus de leurs produits d’exportations et les taux de croissance économique y ont été élevés pour une majorité d’entre eux.


Tableau 1. Évolution de la dette extérieure publique des pays du Sud par type de créancier (en millions de $US et en pourcentage) [10].

AnnéePart bilatéralePart multilatéralePart commercialeTotal
2000 431,25 327,92 545,29 1304,45
33,06 % 25,14 % 41,81 % 100 %
2010 338,73 483,84 760,01 1582,57
21,40 % 30,57 % 48,02 % 100 %
2017 413 621 1605 2639
15,64 % 23,53 % 60,82 % 100 %

En parallèle, la crise financière de 2007-2008 n’a pas été sans impacter l’économie des pays occidentaux. A la recherche de financement plus rémunérateurs, banques et investisseurs privés ont alors investi leurs importantes liquidités dans la dette souveraine des pays du Sud [11]. Alimenté par le faible niveau des taux d’intérêts directeurs aux États-Unis et en Europe, ce cycle s’achève actuellement et prend en étau les pays du Sud dans « le piège de la dette ».

La fin du super cycle des matières premières

Au tournant des années 1980, la chute du prix des matières premières fut l’un des éléments déclencheurs de la crise de la dette du Tiers Monde. L’histoire se répète aujourd’hui pour ces pays vulnérables et toujours dépendant de leurs revenus d’exportation [12]. Principalement destinées à fournir les devises étrangères indispensables pour assurer le remboursement de la dette extérieure, les matières premières sont depuis 2013 exportées à des prix très en-deçà de ceux précédemment atteints (voir graphique 1). Ce renversement provoque d’importantes difficultés financières pour une série de pays dépendants de revenus pétroliers, agricoles ou miniers [13]. Ce facteur est aggravé par la récente dépréciation des monnaies des pays du Sud face au dollar étasunien [14].


Graphique 1 : Évolution du prix des matières premières entre 1998 et 2018 (2015 = année de référence)
 [15]

Le « boom » des émissions d’obligations

Le « boom » du recours aux émissions d’obligations constitue la principale originalité et inquiétude de cette nouvelle crise de la dette [16]. Dès le milieu des années 2000, attirés par les faibles taux d’intérêts (voir graphique 2) et l’absence de conditionnalités, de nombreux pays se sont tournés vers des créanciers privés. Mais contrairement aux années 1960-1980, où les États empruntaient directement aux banques, ils ont eu recours à l’émission d’obligations sur les marchés financiers. Dans des contextes occidentaux de croissance modérée voire négative, les créanciers privés à la recherche de profits et encouragés par le faible niveau des taux d’intérêt, ont profité de cette conjoncture pour réinvestir leurs liquidités dans la dette souveraine des pays du Sud et améliorer leurs rendements [17]. Dans le même temps, le FMI a encouragé les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire à recourir à ce type d’instrument [18] pour financer leurs besoins en infrastructures et rembourser leurs arriérés de paiement [19]. Les créanciers privés détiennent aujourd’hui plus de 60 % (voir tableau 1) de la dette extérieure publique des pays du Sud.

La hausse des taux d’intérêts

L’article ayant été écrit en mai 2019, ce paragraphe sur les taux d’intérêts est à nuancer puisque à l’été 2019, la FED a annoncé une baisse (temporaire) de ses taux d’intérêts, et la BCE a annoncé un prolongement du Quantitative easing

En réponse à la crise financière de 2007-2008, les banques centrales (Réserve fédérale des États-Unis – FED, Banque centrale européenne – BCE, etc.) ont baissé leurs taux d’intérêts directeurs. La mesure visait à faciliter le financement des États et des acteurs économiques en favorisant l’investissement à moindre coût [20]. Or, les banques centrales mettent progressivement un terme à cette politique de taux directeurs proches de zéro voire nulle (voir graphique 2). Principalement libellé en dollars US [21], le service de la dette extérieure des pays du Sud va s’aggraver tout en provoquant une baisse des investissements dans ces pays par un reflux des capitaux privés vers les pays les plus industrialisés [22]. En 2017, plus de 60 % de la dette des pays du Sud est composée de prêts à taux variables [23] tandis que dès 2021 débuteront les principales échéances de remboursements des obligations souveraines [24] (voir graphiques 3 et 4).


Graphique 2 : Évolution des taux directeurs de la Banque centrale européenne et de la Réserve Fédérale des États-Unis depuis 2005 (en pourcentage)
 [25]


Graphique 3 : Principales échéances de remboursement dans des pays d’Afrique subsaharienne (en milliard de $US)
 [26]


Graphique 4 : Échéance des obligations souveraines internationales par région (en milliards de $US)
 [27]

Le retour en force du FMI

Signe des temps qui court, le FMI a fait son retour en force ces dernières années. Après avoir été fragilisé au début des années 2000 [28], 34 pays [29] appliquent actuellement les politiques exigées par le FMI en contrepartie d’une assistance financière. Les populations d’Argentine [30], d’Égypte [31], de Grèce [32], du Maroc [33], de Tunisie [34], d’Ukraine [35], des pays d’Afrique centrale [36] (dont prochainement le Congo [37]) font partie des dernières victimes de cette institution néolibérale antidémocratique au service des intérêts occidentaux [38]. Après l’échec des plans d’ajustement structurel des années 1980, le FMI persiste et signe à exiger l’application de politiques anti-sociales [39], entrainant une augmentation des inégalités [40] et provoquant d’importantes révoltes populaires dans son sillage [41].

Abolir les dettes illégitimes

La récente annonce de Donald Trump de stopper la hausse des taux d’intérêts de la FED [42] en réponse à la dégradation de la situation économique des États-Unis [43] pourrait retarder une propagation de la crise de la dette mais la vigilance est de mise. Face au piège de la dette, à l’urgence climatique, aux défis à relever en matière de développement et de justice sociale, il est nécessaire d’œuvrer à l’application d’alternatives collectives et solidaires. La mise en place d’audit citoyen [44] pour identifier et abolir les dettes odieuses et illégitimes découlant de l’avidité des créanciers et de la corruption des élites locales [45] en est un premier exemple, tout comme la création effective d’une Banque du Sud [46] afin de s’extirper des mécanismes de domination inhérents aux IFIs, au Club de Paris et autres nouveaux grands créanciers comme la Chine [47].


Cet article est tiré du n° 77 de l’AVP (Les autres voix de la planète), « Dettes aux Suds » disponible à : https://www.cadtm.org/Dettes-aux-Suds

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Article publié dans Pour le 29 juillet 2019 : https://pour.press/nouvelle-crise-de-la-dette-au-sud/


Notes :

[1Par “pays du Sud” nous entendons l’ensemble des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire déterminé par la Banque mondiale. Disponible à : https://donnees.banquemondiale.org/niveau-de-revenu/revenu-faible-et-intermediaire?view=chart

[2UNCTAD, “Debt vulnerabilities a new debt trap”, octobre 2018. Disponible à : https://unctad.org/en/pages/PublicationWebflyer.aspx?publicationid=2259

[3Liste des neuf pays en situation de surendettement au 31 juillet 2019 : Congo-Brazzaville, Gambie, Grenade, Mozambique, Sao Tomé et Principe, Somalie, Soudan, Sud Soudan et Zimbabwe. Liste des vingt-quatre pays à haut risque de surendettement : Afghanistan, Burundi, Cameroun, Cap vert, Djibouti, Dominique, Éthiopie, Ghana, Haïti, Îles Marshall, Kiribati, Laos, Maldives, Mauritanie, Micronésie, RCA, Samoa, Sierra Leone, St Vincent les Grenadines, Tadjikistan, Tchad, Tonga, Tuvalu et Zambie. Voir FMI, “List of LIC DSAs for PRGT-Eligible Countries. As of july 31, 2019”. Consulté le 15 août 2019. Disponible à : https://www.imf.org/external/Pubs/ft/dsa/DSAlist.pdf et Nations unies, Financing for Sustainable Development Report 2019. Disponible à : https://developmentfinance.un.org/sites/developmentfinance.un.org/files/FSDR2019.pdf

[4Ibid. Pays éligibles à l’initiative PPTE, actuellement en situation de surendettement : Gambie, Mozambique, Sao Tomé et Principe, Soudan, Sud Soudan ; actuellement en situation de haut risque de surendettement : Afghanistan, Burundi, Cameroun, Éthiopie, Ghana, Haïti, RCA, Sierra Leone, Tchad, Zambie.

[5Pour un aperçu critique de l’initiative PPTE, voir Damien Millet, « La dette du Tiers Monde », 6 mars 2006, CADTM, acte 5. Disponible à : http://www.cadtm.org/La-dette-du-Tiers-Monde

[6Jürgen Kaiser, “Global sovereign debt monitor”, Erlassjahr & Misereor, 2019, p.4. Disponible à : https://erlassjahr.de/en/news/global-sovereign-debt-monitor-2019/

[7Jubilee Debt Campaign, “Crisis deepens as global South debt payments increase by 85%”, 3 avril 2019. Disponible à : https://jubileedebt.org.uk/press-release/crisis-deepens-as-global-south-debt-payments-increase-by-85

[8Ibid.

[9Christine Lagarde, « Tenir la barre pour ne pas dériver : gérer les risques qui s’accumulent pour l’économie mondiale », discours au siège du FMI, 1 octobre 2018. Consulté le 30 mai 2019. Disponible à : https://www.imf.org/fr/News/Articles/2018/09/27/sp100118-steer-dont-drift

[10D’après les données de la Banque mondiale disponibles dans les rapports Global development finance, éditions 2000 et 2009 et l’International debt statistics en ligne de la Banque mondiale.

[11Andrea F.Presbiteroa, Dhaneshwar Ghurab, Olumuyiwa S.Adedejib et Lamin Njie, “Sovereign bonds in developing countries : Drivers of issuance and spreads”, Review of Development Finance 6, no. 1, 3 août 2016, 1-15. Disponible à : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1879933716300483

[12“State of commodity dependence 2019”, UNCTAD. Disponible à : https://unctad.org/en/PublicationsLibrary/ditccom2019d1_en.pdf

[13Par exemple en 2017, les carburants représentaient entre 50 et 97 % des produits exportés pour le Congo (50 %), le Gabon (70 %), le Tchad (78 %) et l’Angola (97 %) ; les produits agricoles 80 % des exportations de la Gambie et 57 % de la Grenade ; les produits miniers 75 % des exportations de la Zambie et 92 % pour le Botswana. Ibid. Notons également les effets de la spéculation sur les matières premières : Gérard Le Puill, « Spéculations permanentes sur les matières premières », l’Humanité, 26 Juin 2019. Disponible à : https://www.humanite.fr/speculations-permanentes-sur-les-matieres-premieres-674133

[14Bodo Ellmers, “The evolving nature of developing country debt and solutions for change”, Eurodad, juillet 2016, p.6. Disponible à : https://eurodad.org/files/pdf/1546625-the-evolving-nature-of-developing-country-debt-and-solutions-for-change-1474374793.pdf et Claude Quémar, « Nouvelle donne pour la dette en Afrique : alerte au Mozambique », 2 avril 2016, CADTM. Disponible à : http://www.cadtm.org/Nouvelle-donne-pour-la-dette-en

[15“State of commodity dependence 2019”, UNCTAD. Disponible à : https://unctad.org/en/PublicationsLibrary/ditccom2019d1_en.pdf, p.8.

[16Bodo Ellmers, “The evolving nature of developing country debt and solutions for change”, Eurodad, juillet 2016, p.9. Disponible à : https://eurodad.org/files/pdf/1546625-the-evolving-nature-of-developing-country-debt-and-solutions-for-change-1474374793.pdf

[17Ibid, p.8.

[18Andrea F.Presbiteroa, Dhaneshwar Ghurab, Olumuyiwa S.Adedejib et Lamin Njie, “Sovereign bonds in developing countries : Drivers of issuance and spreads”, Review of Development Finance 6, no. 1, 3 août 2016, 1-15. Disponible à : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1879933716300483

[19Anastasia Guscina, Guilherme Pedras, et Gabriel Presciuttini, “First-Time International Bond Issuance—New Opportunities and Emerging Risks”, IMF Working Paper, WP/14/127, juillet 2014, p.8. Disponible à : https://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2014/wp14127.pdf

[20« Pourquoi les taux d’intérêt sont-ils si bas ? », Société Générale, Consulté le 4 juin 2019. Disponible à : https://www.societegenerale.com/fr/pourquoi-les-taux-d-interet-sont-ils-si-bas et AFP, « États-Unis : derrière la montée des taux, la prochaine crise ? », Le Point Economie, 25 septembre 2018. Consulté le 4 juin 2019. Disponible à : https://www.lepoint.fr/economie/etats-unis-derriere-la-montee-des-taux-la-prochaine-crise-25-09-2018-2254093_28.php

[22Bodo Ellmers, “The evolving nature of developing country debt and solutions for change”, Eurodad, juillet 2016, p,8. Disponible à : https://eurodad.org/files/pdf/1546625-the-evolving-nature-of-developing-country-debt-and-solutions-for-change-1474374793.pdf

[23United Nations, Financing for Sustainable Development Report, 2019, p.119. Disponible à : https://developmentfinance.un.org/sites/developmentfinance.un.org/files/FSDR2019.pdf

[24Pour un État, le remboursement d’un prêt s’effectue en deux grandes étapes. Durant toute la période de remboursement définie avec son créancier, l’État ne rembourse que les intérêts sur la somme empruntée. A l’issue de cette période, il règlera en une seule fois le capital.

[25Graphique réalisée d’après le site global-rates.com. Page consultée le 23 mai 2019. Disponible à : https://fr.global-rates.com/

[26Bloomberg in “Africa’s Pulse, An analysis of issues shaping Africa’s economic future”, Banque mondiale, volume 18, octobre 2018, p.21. Disponible à : http://documents.worldbank.org/curated/en/881211538485130572/pdf/130414-PUBLIC-WB-AfricasPulse-Fall2018-vol18-Web.pdf

[27FMI, « Global development finance report », 2018, chapitre 1, p.17. Disponible à : https://www.imf.org/en/Publications/GFSR/Issues/2018/09/25/Global-Financial-Stability-Report-October-2018

[28Éric Toussaint, Damien Millet et Jérôme Duval, « Un FMI « redevenu utile », mais pour qui ? », CADTM, 5 juin 2011. Disponible à : http://www.cadtm.org/Un-FMI-redevenu-utile-mais-pour

[29Les 34 pays : Afghanistan, Angola, Argentine, Barbade, Bénin, Bosnie Herzégovine, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Colombie, Équateur, Égypte, Gabon, Géorgie, Guinée, Guinée-Bissau, Irak, Jamaïque, Jordanie, Madagascar, Malawi, Maroc, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Mongolie, Niger, République centrafricaine, Sierra Leone, Sri Lanka, Tchad, Togo, Tunisie et Ukraine. Liste en date du 31 mai 2019. Disponible à : https://www.imf.org/external/np/fin/tad/extarr11.aspx?memberKey1=ZZZZ&date1key=2020-02-28

[30Jérôme Duval, « Le mariage forcé entre l’Argentine et le FMI tourne au fiasco », CADTM, 3 octobre 2018. Disponible à : http://www.cadtm.org/Le-mariage-force-entre-l-Argentine-et-le-FMI-tourne-au-fiasco

[31Collectif, « Égypte. « Lettre ouverte » au Président de la République sur l’accord imminent avec le FMI », 20 août 2016. Disponible à : http://www.cadtm.org/Egypte-Lettre-ouverte-au-President

[32Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, « La Grèce sous tutelle jusqu’au remboursement des prêts », CADTM, 11 mai 2018. Disponible à : http://www.cadtm.org/La-Grece-sous-tutelle-jusqu-au-remboursement-des-prets

[33Omar Aziki, « Le FMI continue à imposer ses réformes catastrophiques au Maroc », CADTM, 12 février 2017. Disponible à : http://www.cadtm.org/Le-FMI-continue-a-imposer-ses

[34Fathi Chamkhi, « Tunisie : Aux origines de l’embrasement social de janvier 2018 », CADTM, 12 mars 2018. Disponible à : http://www.cadtm.org/Tunisie-Aux-origines-de-l

[35Voir Jérôme Duval, « L’Ukraine sous ingérence du FMI sombre dans la récession », CADTM, 23 novembre 2015. Disponible à : http://www.cadtm.org/L-Ukraine-sous-ingerence-du-FMI

[36Jean Nanga, « Afrique centrale : Retour à l’ajustement structurel néolibéral et mobilisations populaires », CADTM, 12 mai 2017. Disponible à http://www.cadtm.org/Afrique-centrale-Retour-a-l

[37Jean-Claude Miangouayila, Le Congo-Brazzaville fait la manche au FMI, Opinion internationale, 27 juin 2019. Disponible à : https://www.opinion-internationale.com/2019/06/27/le-congo-brazzaville-fait-la-manche-au-fmi_63219.html

[38Éric Toussaint, « Abolir et remplacer le FMI et la Banque mondiale, Plaidoyer pour leur remplacement », CADTM, 17 octobre 2017. Disponible à : http://www.cadtm.org/Abolir-et-remplacer-le-FMI-et-la

[39Émilie Paumard, « Le FMI et la Banque mondiale ont-ils appris de leurs erreurs ? », CADTM, 13 octobre 2017. Disponible à : http://www.cadtm.org/Le-FMI-et-la-Banque-mondiale-ont

[40Mark Weisbrot, Rebecca Ray, Jake Johnston, Jose Antonio Cordero and Juan Antonio Montecin, “IMF ‐ Supported Macroeconomic Policies and the World Recession : A Look at Forty‐One Borrowing Countries”, Center for Economic and Policy Research, octobre 2009, p.4. Disponible à : http://cepr.net/documents/publications/imf-2009-10.pdf ; Jesse Griffiths and Konstantinos Todoulos, “Conditionally yours : An analysis of the policy conditions attached to IMF loans”, Eurodad, avril 2014, p.4. Disponible à : https://eurodad.org/files/pdf/1546182-conditionally-yours-an-analysis-of-the-policy-conditions-attached-to-imf-loans.pdf et Gino Brunswijck, “Unhealthy conditions : IMF loan conditionality and its impact on health financing”, Eurodad, 28 novembre 2018. https://eurodad.org/Entries/view/1546978/2018/11/20/Unhealthy-conditions-IMF-loan-conditionality-and-its-impact-on-health-financing

[41Claude Quémar, « Le FMI met le feu en Haïti, en Guinée, en Égypte… », CADTM, 8 août 2018. Disponible à : http://www.cadtm.org/Le-FMI-met-le-feu-en-Haiti-en-Guinee-en-Egypte-16476

[42Reuters, « Trump redit que la Fed devrait baisser les taux, s’en prend à Powell », Les Echos investir, 26 juin 2019. Disponible à : https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/trump-redit-que-la-fed-devrait-baisser-les-taux-s-en-prend-a-powell-1858135.php

[43Éric Toussaint, « La montagne de dettes privées des entreprises sera au cœur de la prochaine crise financière », CADTM, 13 avril 2019. Disponible à : http://www.cadtm.org/La-montagne-de-dettes-privees-des

[44Éric Toussaint et Damien Millet, « L’audit citoyen de la dette : comment et pourquoi ? », CADTM, 30 décembre 2011. Disponible à : http://www.cadtm.org/L-audit-citoyen-de-la-dette

[45CADTM, « Droits devant ! Plaidoyer contre toutes les dettes illégitimes », CADTM, 1er février 2013. Disponible à : http://www.cadtm.org/Droits-devant

[46Éric Toussaint, Eleni Tsekeri et Pierre Carles, « La banque du Sud un projet qui devrait constituer une alternative (vidéo de 4 minutes) », CADTM, 2 novembre 2016. Disponible à : http://www.cadtm.org/La-banque-du-Sud-un-projet-qui

[47Paul Martial, « Chine-Afrique : nocives illusions – La Chine est devenue une puissance impérialiste de premier plan », l’Anticapitaliste La Revue, n°101, Octobre 2018, http://www.cadtm.org/Chine-Afrique-nocives-illusions-La-Chine-est-devenue-une-puissance-imperialiste

Milan Rivié

CADTM Belgique
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