Savez-vous comment et pourquoi les pays endettés ont été amenés à rembourser à leurs créanciers l’équivalent de plus de 45 Plans Marshall au cours des vingt dernières années ?
Savez-vous que les envois des travailleurs migrants vers leurs familles représentent 80 milliards de dollars en 2002, soit une fois et demi le montant total de l’aide publique au développement octroyée par les pays les plus industrialisés ?
Savez-vous que les fonds déposés par les riches des pays en développement dans les banques du Nord représentent le double de la dette de ces pays envers ces mêmes banques ?
Savez-vous que l’État de Californie a subi 38 « états d’urgence énergétique » (coupures généralisées d’électricité) pendant le premier semestre 2001 suite aux agissements délictueux de la multinationale Enron qui ont accompagné la privatisation de l’énergie ?
Savez-vous... Mais lisez plutôt ce livre
La Finance contre les Peuples passe au crible de la critique la logique de la mondialisation néolibérale et ses funestes effets pour les peuples du Sud et du Nord, dans un langage clair et accessible à tous.
Un livre qui allie l’analyse rigoureuse à la mise en avant des résistances et des propositions alternatives face à l’offensive du capitalisme globalisé.
Les cinq premiers chapitres abordent la phase actuelle du processus de mondialisation néollibérale.
A partir du sixième chapitre, la problématique de l’endettement international est analysée de manière systématique sous différents angles : historique, économique et politique.
Le chapitre 14 fait une incursion dans le domaine de l’idéologie.
Les chapitres 15 à 17 examinent successivement l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie et approfondissent l’étude en prenant quatre pays : Brésil, Argentine, Iraq et Rwanda.
Le chapitre 18 dirige le projecteur sur l’alliance entre Banque mondiale, Fonds monétaire international et Organisation mondiale du Commerce.
Le chapitre 19 s’applique à proposer des pistes alternatives cohérentes et le chapitre 20 se penche sur les acteurs d’un possible changement.
Trois annexes clôturent l’ouvrage : une chronologie commentée ; un lexique clair et une abondante bibliographie.
Déjà traduit en sept langues (espagnol, anglais, portugais, allemand, turc, néerlandais et arabe), ce livre a fait l’objet de quatorze éditions différentes. Pour la présente édition, le texte a été entièrement revu, actualisé et augmenté. La première édition (1998) comportait 396 pages ; la présente en compte 640.
Format : 15 X 21 cm. 640 pages. Année d’édition : 2004