4 décembre 2016

Bruxelles, Belgique

8 heures contre la dette illégitime !

Le 4 décembre 2016 à partir de 11h30

Bâtiment K (amphithéâtre La Fontaine), ULB, Avenue Franklin Roosevelt 50,1050 Bruxelles

 Le marathon de préparation de l’événement a déjà commencé !

Des ateliers captivants, des animations décapantes et des plénières endiablées sont au programme de cette première édition des 8 heures contre la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
illégitime qui pour cette année remplacera l’université d’été du CADTM !

 PROGRAMME COMPLET

Accueil : 11h30-12h

 12h-13h30 PLÉNIÈRE D’OUVERTURE « La dette : arme fatale du capitalisme » ANG<>FR

Ou comment la dette est une arme utilisée par le système comme mécanisme de transfert des richesses et comme outil de domination politique, dévastatrice pour les peuples au Sud et au Nord de la planète. Avec

Silvia Federici (militante féministe, professeure émérite de sciences sociales à l’Université Hofstra, NY - USA),
Camille Chalmers (Économiste, coordinateur de la PAPDA et membre du CADTM-AYNA),
Eric Toussaint (porte-parole du CADTM International, membre du Conseil scientifique d’ATTAC France)

13h30-14h30 : Repas

 14h30-17h30 : Ateliers

 « Stoppons la dette et l’austérité !! » Ouais, mais comment ? FR atelier participatif

Yannis Youlountas (militant, écrivain et réalisateur de Ne vivons plus comme des esclaves, Je lutte donc je suis…), Anja Deschoemacker (PSL- LSP), Yorgos Vassalos (Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste), Anouk Renaud (CADTM Belgique)
En terminer avec les dettes illégitimes et le lot de mesures destructrices qu’elles justifient, tout le monde semble d’accord avec ça . Mais comment on fait concrètement ? On s’auto-organise en stoppant les saisies des maisons, en mettant en place de dispensaires de santé ? On fait pression sur les gouvernants ? On change les politiques de « l’intérieur » ? Le débat est ouvert pour la Grèce et pour la Belgique. Venez donner votre avis, partager votre expérience et vous frotter à des visions et stratégies politiques différentes

  Audits citoyens de la dette : quels défis, quelles perspectives ? ESP>FR atelier participatif

Iolanda Fresnillo (PACD, EKONA Espagne), Jérémie Cravatte (CADTM Belgique), Madeleine Ploumhans (ACIDE Belgique), Pascal Franchet (CAC France)
Le mouvement d’audits citoyens de la dette existe depuis longtemps dans les pays du Sud, en Europe il s’agit d’une dynamique plus récente. Cet atelier propose de comparer les initiatives présentes dans différents pays et de réfléchir au renforcement de l’audit citoyen en Belgique.

 Face au capitalisme et au patriarcat : quelles luttes et stratégies des femmes ? ANG<>FR

Silvia Federici (militante féministe), Bushra Khaliq (Women in Struggle for Empowerment/CADTM Pakistan), Marcela de la Peña Valdivia (Comité V’là la Facture), Christine Vanden Daelen (CADTM Belgique)
Comment les féministes luttent-elles contre l’alliance sacrée de ces deux systèmes de domination et d’exploitation ? Du Sud au Nord, quelles initiatives mettent-elles en place pour combattre la dette illégitime qui saccage les droits les plus fondamentaux des femmes ?

 Crises bancaires et alternatives ANG<>FR

Paul Murphy (député irlandais, Anti austerity alliance), Aline Fares (CADTM Belgique, ex-Finance Watch et Dexia), Martine Orange (Mediapart), Eva Betavatzi (Initiative de Solidarité avec la Grèce qui Résiste)
Depuis l’explosition de la crise bancaire de 2008 en Europe, aucune des réglementations du secteur bancaire mises en place par les pouvoirs publics n’a permis de changer la donne. Il est donc temps que nous prenions ce sujet en charge et que nous nous mobilisions pour imposer des vraies alternatives au système bancaire actuel.

  Vers une nouvelle crise de la dette au Sud ? ANG<>FR

Cécile Vanderstappen (CNCD), Sarah-Jayne Clifton (Jubilee Debt Campaign UK), Camille Chalmers (PAPDA, CADTM-AYNA), Renaud Vivien (CADTM Belgique)
Cet atelier propose de dresser l’état des lieux de la situation de la dette au Sud, d’expliquer les liens avec les catastrophes climatiques et les migrations mais aussi de débattre des alternatives et des mobilisations en cours sur les dettes illégitimes du Sud, les réparations et la libre circulation des êtres humains.

 Dette écologique Dette écologique La dette écologique est la dette contractée par les pays industrialisés envers les autres pays à cause des spoliations passées et présentes de leurs ressources naturelles, auxquelles s’ajoutent la délocalisation des dégradations et la libre disposition de la planète afin d’y déposer les déchets de l’industrialisation.

La dette écologique trouve son origine à l’époque coloniale et n’a cessé d’augmenter à travers diverses activités :


- La « dette du carbone ». C’est la dette accumulée en raison de la pollution atmosphérique disproportionnée due aux grandes émissions de gaz de certains pays industriels, avec, à la clé, la détérioration de la couche d’ozone et l’augmentation de l’effet de serre.

- La « biopiraterie ». C’est l’appropriation intellectuelle des connaissances ancestrales sur les semences et sur l’utilisation des plantes médicinales et d’autres végétaux par l’agro-industrie moderne et les laboratoires des pays industrialisés qui, comble de l’usurpation, perçoivent des royalties sur ces connaissances.

- Les « passifs environnementaux ». C’est la dette due au titre de l’exploitation sous-rémunérée des ressources naturelles, grevant de surcroît les possibilités de développement des peuples lésés : pétrole, minéraux, ressources forestières, marines et génétiques.

- L’exportation vers les pays les plus pauvres de produits dangereux fabriqués dans les pays industriels.

Dette écologique et dette extérieure sont indissociables. L’obligation de payer la dette extérieure et ses intérêts impose aux pays débiteurs de réaliser un excédent monétaire. Cet excédent provient pour une part d’une amélioration effective de la productivité et, pour une autre part, de l’appauvrissement des populations de ces pays et de l’abus de la nature. La détérioration des termes de l’échange accentue le processus : les pays les plus endettés exportent de plus en plus pour obtenir les mêmes maigres recettes tout en aggravant mécaniquement la pression sur les ressources naturelles.
et luttes anti-extractivistes au Nord et au Sud FR atelier participatif

Lucile Daumas (ATTAC-CADTM Maroc), Sebastien Kennes (Rencontres des Continents), Camille (ZAD de Notre-Dame-des-Landes, France)
Sur chaque continent l’extractivisme Extractivisme Modèle de développement basé sur l’exploitation des ressources naturelles, humaines et financières, guidé par la croyance en une nécessaire croissance économique. domine et l’écologie passe au second rang des priorités politiques. Nous parlerons des résistances populaires qui se développent en Amérique du Sud, en Afrique et en Europe. Réfléchissons ensemble aux différentes luttes pour la préservation des biens communs.

 La dette me casse la tête : le B.A.BA de la dette au Nord et au Sud - FR Animation

Maud Bailly et Emilie Paumard (CADTM Belgique)
Franchement, la dette... tu penses que c’est un schmilblick opaque réservé à des économistes, analystes financiers et autres hurluberlus perchés ? Sauf que t’aimerais bien y comprendre quelque chose, convaincu de l’injustice de ce système dette, au Sud et au Nord de la planète ? Viens, cet atelier est fait pour toi !

17h30-18h : pause

 18h-19h30 PLÉNIÈRE DE CLÔTURE : Témoignages de luttes ENG<>FR, ES>FR

Ou comment des femmes et des hommes refusent le fatalisme ambiant et se bougent aux quatre coins de la planète pour réinventer un autre monde ! avec
Roxanne de D-goûter Peeters, Camille de TTIP Game Over, Mamadou Bah pour la Lutte des sans-papiers, Lucile Daumas pour les grands travaux inutiles au Maroc, Jordan Croeisaerdt sur la criminalisation des mouvements sociaux, Iolanda Fresnillo sur les expériences de lutte contre l’austérité et la dette illégitime en Espagne et Rimakay rappeur-slameur.

19h30-20h30 : Repas

 20h30-22h : Concert du groupe Terrakota

Plus d’info sur le concert

Inscription vivement recommandée (merci d’indiquer également quel atelier vous voulez suivre) : inscriptions chez cadtm.org

Garderie pour les enfants à partir de 2 ans (demander à inscriptions chez cadtm.org)

Le parking en plein air du Janson sera également à disposition. Ici le plan

Comme chaque année, vous pouvez vous organiser entre vous pour d’éventuels co-voiturage ici : https://lite4.framapad.org/p/OXBNgVudCW
Il suffit d’écrire et cela reste.

Le numéro de contact sur place : 0486/119832

Si vous voulez nous aider dans la préparation (communication, logistique, animation ou autres)et sur place, n’hésitez pas à contacter Chiara : chiara chez cadtm.org

Entrée à prix libre. Repas à prix populaires
Événement Facebook : partagez et invitez vos contacts !

 Cet événement est parrainé par :

  • Corinne Gobin (Ulb)
  • Ecolo J
  • ATTAC Wallonie-Bruxelles
  • ACIDE Belgique
  • FGTB Wallone
  • D19-20
  • Rencontre des Continents
  • Vie Féminine
  • Riposte-CTE
  • Agir pour la Paix
  • Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté
  • Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste
  • QUINOA
  • Barricade
  • FIAN
  • SCI
  • Corporate European Observatory
  • Eurodad

 La vidéo de présentation des 8 heures contre la dette illégitime

La signature mail, si vous voulez nous aider à diffuser ;-)


Traduction(s)

À venir