La crise alimentaire mondiale continue de frapper de plein fouet les plus démunis et la FAO vient de dénombrer 923 millions de personnes sous-alimentées, en hausse de 75 millions depuis la dernière étude, estimant la tendance « inquiétante ». La crise financière internationale n’en finit pas de secouer les Bourses tout en provoquant des dégâts humains considérables. Les Etats les plus actifs
Actif
Actifs
En général, le terme « actif » fait référence à un bien qui possède une valeur réalisable, ou qui peut générer des revenus. Dans le cas contraire, on parle de « passif », c’est-à-dire la partie du bilan composé des ressources dont dispose une entreprise (les capitaux propres apportés par les associés, les provisions pour risques et charges ainsi que les dettes).
dans la promotion de la mondialisation
Mondialisation
(voir aussi Globalisation)
(extrait de F. Chesnais, 1997a)
Jusqu’à une date récente, il paraissait possible d’aborder l’analyse de la mondialisation en considérant celle-ci comme une étape nouvelle du processus d’internationalisation du capital, dont le grand groupe industriel transnational a été à la fois l’expression et l’un des agents les plus actifs.
Aujourd’hui, il n’est manifestement plus possible de s’en tenir là. La « mondialisation de l’économie » (Adda, 1996) ou, plus précisément la « mondialisation du capital » (Chesnais, 1994), doit être comprise comme étant plus - ou même tout autre chose - qu’une phase supplémentaire dans le processus d’internationalisation du capital engagé depuis plus d’un siècle. C’est à un mode de fonctionnement spécifique - et à plusieurs égards important, nouveau - du capitalisme mondial que nous avons affaire, dont il faudrait chercher à comprendre les ressorts et l’orientation, de façon à en faire la caractérisation.
Les points d’inflexion par rapport aux évolutions des principales économies, internes ou externes à l’OCDE, exigent d’être abordés comme un tout, en partant de l’hypothèse que vraisemblablement, ils font « système ». Pour ma part, j’estime qu’ils traduisent le fait qu’il y a eu - en se référant à la théorie de l’impérialisme qui fut élaborée au sein de l’aile gauche de la Deuxième Internationale voici bientôt un siècle -, passage dans le cadre du stade impérialiste à une phase différant fortement de celle qui a prédominé entre la fin de Seconde Guerre mondiale et le début des années 80. Je désigne celui-ci pour l’instant (avec l’espoir qu’on m’aidera à en trouver un meilleur au travers de la discussion et au besoin de la polémique) du nom un peu compliqué de « régime d’accumulation mondial à dominante financière ».
La différenciation et la hiérarchisation de l’économie-monde contemporaine de dimension planétaire résultent tant des opérations du capital concentré que des rapports de domination et de dépendance politiques entre États, dont le rôle ne s’est nullement réduit, même si la configuration et les mécanismes de cette domination se sont modifiés. La genèse du régime d’accumulation mondialisé à dominante financière relève autant de la politique que de l’économie. Ce n’est que dans la vulgate néo-libérale que l’État est « extérieur » au « marché ». Le triomphe actuel du « marché » n’aurait pu se faire sans les interventions politiques répétées des instances politiques des États capitalistes les plus puissants (en premier lieu, les membres du G7). Cette liberté que le capital industriel et plus encore le capital financier se valorisant sous la forme argent, ont retrouvée pour se déployer mondialement comme ils n’avaient pu le faire depuis 1914, tient bien sûr aussi de la force qu’il a recouvrée grâce à la longue période d’accumulation ininterrompue des « trente glorieuses » (l’une sinon la plus longue de toute l’histoire du capitalisme). Mais le capital n’aurait pas pu parvenir à ses fins sans le succès de la « révolution conservatrice » de la fin de la décennie 1970.
néolibérale n’en finissent pas de se révéler très interventionnistes, nationalisant à tour de bras banques et compagnies d’assurances...
Le plan de sauvetage annoncé par le gouvernement des Etats-Unis a fait rebondir les marchés de près de 10% en une journée car en bout de course, ce sont les pouvoirs publics, et donc les populations, qui vont payer très cher (jusqu’à 700 milliards de dollars pour ce seul plan) pour sauver des organismes privés que la soif de profit a conduits à des pratiques douteuses et à des investissements on ne peut plus hasardeux. Triste décor pour une économie capitaliste qui se considère comme la seule à même d’apporter la prospérité alors qu’elle porte en elle la domination, la violence et l’exploitation de manière structurelle.
En face, au même moment, environ 12 000 altermondialistes étaient réunis à Malmö, en Suède, pour le Forum social européen 2008. Les derniers mois ont donné matière à réflexion et à revendications. Elles conduisent toutes à un mot d’ordre clair : Un autre monde est possible, et vraiment nécessaire !
Ailleurs, au Venezuela, en Bolivie, en Equateur, la tâche n’est pas simple pour des gouvernements progressistes mais l’espoir est de mise. Des avancées se précisent, des perspectives s’ouvrent.
Le CADTM est présent dans toutes ces directions par ses analyses et ses alternatives. Nous suivons tout cela de près et nous agissons au quotidien pour pouvoir peser de tout notre poids et faire basculer la balance du côté des peuples, loin de la logique de cette dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
et de la soumission qu’elle implique, au Nord comme au Sud.
L’équipe du CADTM France
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