14 octobre 2009 par Christine Vanden Daelen
Cette étude a été confiée à Christine Vanden Daelen, Master en Sciences Politiques et 3e Cycle d’Etudes spécialisées en Coopération au développement à l’Université Libre de Bruxelles.
Sur base des évaluations des questionnaires sondant la satisfaction des participant(e)s aux actions
Action
Actions
Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l’actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales.
de formation organisées par le CADTM en 2007 et 2008, cette analyse se propose de réaliser une estimation qualitative – en fonction des critères de la pertinence, de la performance, de la cohérence, de l’adhésion et de l’impact – de ces différentes activités formatives. Le choix de réaliser une analyse en fonction de ces cinq critères nous parut méthodologiquement plus riche qu’une présentation axée sur la seule détermination des points forts et des points faibles de chaque action de formation.
Depuis 2005, le CADTM est reconnu comme association d’éducation permanente par la Communauté française. Les quatre formations analysées dans ce rapport relèvent de l’Axe 1 « Participation, éducation et formation citoyenne » du programme d’activité quinquennal (2007-2011), « Une citoyenneté active et critique pour la transformation des rapports Nord-Sud et l’émancipation sociale », établi entre l’association et la Communauté française. Toutes quatre participent à l’objectif du CADTM de renforcer, via ses activités spécifiques d’éducation permanente, les mouvements sociaux et citoyens autour d’alternatives communes pour une mondialisation
Mondialisation
(voir aussi Globalisation)
(extrait de F. Chesnais, 1997a)
Jusqu’à une date récente, il paraissait possible d’aborder l’analyse de la mondialisation en considérant celle-ci comme une étape nouvelle du processus d’internationalisation du capital, dont le grand groupe industriel transnational a été à la fois l’expression et l’un des agents les plus actifs.
Aujourd’hui, il n’est manifestement plus possible de s’en tenir là. La « mondialisation de l’économie » (Adda, 1996) ou, plus précisément la « mondialisation du capital » (Chesnais, 1994), doit être comprise comme étant plus - ou même tout autre chose - qu’une phase supplémentaire dans le processus d’internationalisation du capital engagé depuis plus d’un siècle. C’est à un mode de fonctionnement spécifique - et à plusieurs égards important, nouveau - du capitalisme mondial que nous avons affaire, dont il faudrait chercher à comprendre les ressorts et l’orientation, de façon à en faire la caractérisation.
Les points d’inflexion par rapport aux évolutions des principales économies, internes ou externes à l’OCDE, exigent d’être abordés comme un tout, en partant de l’hypothèse que vraisemblablement, ils font « système ». Pour ma part, j’estime qu’ils traduisent le fait qu’il y a eu - en se référant à la théorie de l’impérialisme qui fut élaborée au sein de l’aile gauche de la Deuxième Internationale voici bientôt un siècle -, passage dans le cadre du stade impérialiste à une phase différant fortement de celle qui a prédominé entre la fin de Seconde Guerre mondiale et le début des années 80. Je désigne celui-ci pour l’instant (avec l’espoir qu’on m’aidera à en trouver un meilleur au travers de la discussion et au besoin de la polémique) du nom un peu compliqué de « régime d’accumulation mondial à dominante financière ».
La différenciation et la hiérarchisation de l’économie-monde contemporaine de dimension planétaire résultent tant des opérations du capital concentré que des rapports de domination et de dépendance politiques entre États, dont le rôle ne s’est nullement réduit, même si la configuration et les mécanismes de cette domination se sont modifiés. La genèse du régime d’accumulation mondialisé à dominante financière relève autant de la politique que de l’économie. Ce n’est que dans la vulgate néo-libérale que l’État est « extérieur » au « marché ». Le triomphe actuel du « marché » n’aurait pu se faire sans les interventions politiques répétées des instances politiques des États capitalistes les plus puissants (en premier lieu, les membres du G7). Cette liberté que le capital industriel et plus encore le capital financier se valorisant sous la forme argent, ont retrouvée pour se déployer mondialement comme ils n’avaient pu le faire depuis 1914, tient bien sûr aussi de la force qu’il a recouvrée grâce à la longue période d’accumulation ininterrompue des « trente glorieuses » (l’une sinon la plus longue de toute l’histoire du capitalisme). Mais le capital n’aurait pas pu parvenir à ses fins sans le succès de la « révolution conservatrice » de la fin de la décennie 1970.
des droits fondamentaux, la sensibilisation et la participation d’un maximum de citoyens aux enjeux liés à ces alternatives.
Ce rapport n’est pas exhaustif. Il ne porte pas sur la totalité des actions d’éducation permanente dirigées vers un public large et initiées par le CADTM en 2007 et 2008. Il se concentre sur les activités de formation et contient les évaluations de 4 des 6 formations menées par le CADTM durant ces deux premières années de son programme quinquennal avec la Communauté française.
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