7 juin 2011 par Lucien Perpette
A l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 71 % des électeurs
slovènes ont rejeté la loi du gouvernement PAHOR qui visait à situer
l’âge de la retraite à 65 ans.
La participation à la consultation a été relativement élevée et a
dépassé 39 %, ce qui est révélateur de l’opposition de la population à
la politique qu’inspire l’Union Européenne au gouvernement du blairiste
PAHOR.
La campagne contre la loi a été initiée par l’importante confédération
des syndicats libres de Slovénie (ZSSS) et a été animée de façon
combattive par son président Dušan Semolič.
Cette déroute de la politique néo-libérale que l’Union Européenne essaye
d’imposer aux populations par l’entremise des gouvernements nationaux a
été possible parce que la constitution slovène permet, dans des
conditions assez strictes, de recourir aux referendums pour approuver ou
rejeter les lois adoptées par le parlement.
Au moment où les sytèmes de démocratie représentative sont en conflits
avec les intérêts les plus immédiats des peuples, cette victoire
démontre l’enrayage du parlementarisme face aux besoins de justice
sociale les plus élémentaires.
Ljubljana, 5 juin 2011 - 20 heures
Lucien Perpette
Slovénie
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