Maroc
27 janvier 2014 par Réseau national des victimes des microcrédits
Ouarzazate (CC - PnP !)
Le régime marocain continue à poursuivre judiciairement les coordinateurs des victimes de microcrédit, comme punition pour avoir dénoncé les crimes commis par les associations de micro-crédit, en ignorant les drames de milliers de victimes et les abus en termes de paupérisation et de déplacement systématique, avec l’appui et la bénédiction des différents organismes de l’État, y compris les tribunaux.
Ces derniers poursuivent les coordinateurs de notre mouvement - Amina Morad et Benasser Ismaini - sous des accusations fictives, comme la diffamation, les insultes. Lors des débats au tribunal, les questions posées révèlent la réalité recherchée par cette institution. Ainsi, au cours d’une récente reprise de l’enquête judiciaire, le 06 Janvier 2014, nous avons enregistré clairement l’intervention du ministère de l’Intérieur dans l’enquête, des coups de téléphones ont été donnés par un responsable de l’État (commandant) au juge d’instruction, qui a également demandé au coordinateur du mouvement qu’elle est l’orientation politique de l’Association.
Le cycle de harcèlement est toujours en cours, illustré par cette mauvaise mise en scène (le procès) ainsi que par des agressions contre les victimes (Douar Aallo régions de Rrich, Tagounit, Zagoura, Kelaade Mgouna, Ouarzazate...). Cela n’est que la poursuite de la répression de notre mouvement militant dans une tentative pour l’étouffer.
Nous annonçons à l’opinion publique locale, nationale et internationale ce qui suit :
Nous condamnons :
Nous saluons :
Nous demandons :