La dette publique du Burkina Faso s’élevait en 2013 à 2,56 milliards de dollars [1]. La dette extérieure représente 80% de cette somme et est composée à 83% de dettes multilatérales (dues aux Institutions financières internationales comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale) et à 17% de dettes bilatérales (dues à d’autres pays). La dette intérieure correspond donc aux 20% restants de la dette globale et est constituée à 70% de titres (bons et obligations du Trésor) [2]. La dette du Burkina a augmenté de 78% entre 2000 et 2013.
La dette
Dette
Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
du Burkina Faso est très largement illégitime car elle a été contractée en violation du droit international et qu’elle n’a pas bénéficié à la population. Plusieurs arguments juridiques peuvent être avancés pour le démontrer, nous n’en citons ici que quelques uns [3]. La chute du dictateur Blaise Compaoré le 31 octobre 2014 ouvre la possibilité pour le peuple burkinabè de répudier cette dette publique.
Une dette de régime, pas du peuple
Selon la doctrine de la dette odieuse
Dette odieuse
Selon la doctrine, pour qu’une dette soit odieuse, et donc nulle, elle doit remplir deux conditions :
1) Elle doit avoir été contractée contre les intérêts de la Nation, ou contre les intérêts du Peuple, ou contre les intérêts de l’État.
2) Les créanciers ne peuvent pas démontrer qu’ils ne pouvaient pas savoir que la dette avait été contractée contre les intérêts de la Nation.
Il faut souligner que selon la doctrine de la dette odieuse, la nature du régime ou du gouvernement qui la contracte n’est pas particulièrement importante, puisque ce qui compte, c’est l’utilisation qui est faite de cette dette. Si un gouvernement démocratique s’endette contre l’intérêt de la population, cette dette peut être qualifiée d’odieuse, si elle remplit également la deuxième condition. Par conséquent, contrairement à une version erronée de cette doctrine, la dette odieuse ne concerne pas seulement les régimes dictatoriaux.
(voir : Eric Toussaint, « La Dette odieuse selon Alexander Sack et selon le CADTM » ).
Le père de la doctrine de la dette odieuse, Alexander Nahum Sack, dit clairement que les dettes odieuses peuvent être attribuées à un gouvernement régulier. Sack considère qu’une dette régulièrement contractée par un gouvernement régulier peut être considérée comme incontestablement odieuse... si les deux critères ci-dessus sont remplis.
Il ajoute : « Ces deux points établis, c’est aux créanciers que reviendrait la charge de prouver que les fonds produits par lesdits emprunts avaient été en fait utilisés non pour des besoins odieux, nuisibles à la population de tout ou partie de l’État, mais pour des besoins généraux ou spéciaux de cet État, qui n’offrent pas un caractère odieux ».
Sack a défini un gouvernement régulier comme suit :
« On doit considérer comme gouvernement régulier le pouvoir suprême qui existe effectivement dans les limites d’un territoire déterminé. Que ce pouvoir soit monarchique (absolu ou limité) ou républicain ; qu’il procède de la « grâce de Dieu » ou de la « volonté du peuple » ; qu’il exprime la « volonté du peuple » ou non, du peuple entier ou seulement d’une partie de celui-ci ; qu’il ait été établi légalement ou non, etc., tout cela n’a pas d’importance pour le problème qui nous occupe. »
Donc, il n’y a pas de doute à avoir sur la position de Sack, tous les gouvernements réguliers, qu’ils soient despotiques ou démocratiques, sous différentes variantes, sont susceptibles de contracter des dettes odieuses.
, « si un pouvoir despotique contracte une dette non pas pour les besoins et dans les intérêts de l’État, mais pour fortifier son régime despotique, pour réprimer la population qui le combat, etc., cette dette est odieuse pour la population de l’État entier […]. Cette dette n’est pas obligatoire pour la nation ; c’est une dette de régime, dette personnelle du pouvoir qui l’a contractée, par conséquent elle tombe avec la chute de ce pouvoir » [4].
Si d’aucuns doutent encore que le règne de Blaise Compaoré puisse être qualifié de despotique, citons la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) : « il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression » (préambule). « Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet » (article 28). À la lumière de la DUDH, on peut considérer que les dettes de régimes déchus (démocratiques ou non) sont présumées illégitimes. En effet, le renversement d’un gouvernement par le peuple indique a priori que ce dernier ne le représente plus et que l’état de droit n’est pas garanti. Ses dettes n’engagent donc a priori pas la population qui s’est libérée de son joug.
Ces deux arguments montrent clairement qu’une grande partie de la dette du Burkina est une dette de régime. Rappelons que Blaise Compaoré est arrivé au pouvoir le 15 octobre 1987 suite à un coup d’État et à l’assassinat de Thomas Sankara. 27 ans de créances Créances Créances : Somme d’argent qu’une personne (le créancier) a le droit d’exiger d’une autre personne (le débiteur). peuvent dès lors être répudiés. En accordant des prêts à ce régime, les créanciers « ont commis un acte hostile à l’égard du peuple » [5] et ne peuvent pas attendre du peuple affranchi qu’il assume les dettes « odieuses ».
Une dette qui viole la souveraineté et le droit du peuple burkinabè
La Charte des Nations Unies, les Pactes de 1966 sur les droits humains, le « jus cogens », la Déclaration sur le droit au développement de 1986 ou encore la résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU du 18 juillet 2012, affirment qu’un accord est nul à partir du moment où son application entraîne une violation des droits humains et de la souveraineté d’un État. Dans le cas du Burkina Faso comme de nombreux pays du Sud, les plans d’ajustement structurel (PAS) liés aux contrats de prêts des Institutions financières internationales violent de manière flagrante le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et nombre d’autres droits fondamentaux. « Les conditionnalités Conditionnalités Ensemble des mesures néolibérales imposées par le FMI et la Banque mondiale aux pays qui signent un accord, notamment pour obtenir un aménagement du remboursement de leur dette. Ces mesures sont censées favoriser l’« attractivité » du pays pour les investisseurs internationaux mais pénalisent durement les populations. Par extension, ce terme désigne toute condition imposée en vue de l’octroi d’une aide ou d’un prêt. imposées par ces créanciers appauvrissent la population, accroissent les inégalités, livrent le pays aux transnationales et modifient les législations des États (réforme en profondeur du Code du travail, des Codes minier, forestier, abrogation des conventions collectives, etc.) dans un sens favorable aux créanciers et “investisseurs” étrangers. » [6]
Le Burkina Faso est devenu le quatrième producteur d’or du continent. Les créanciers ont poussé le Burkina Faso à mener une politique extractiviste, d’abord sur le coton et aujourd’hui dans le secteur aurifère. Cette politique permet d’obtenir des devises étrangères, qui sont utilisées pour rembourser la dette. En 2012, le stock de la dette
Stock de la dette
Montant total des dettes.
extérieure publique atteignait l’équivalent de 72% des recettes d’exportations et la production d’or représentait quant à elle 76% des recettes d’exportations. Les mines ont rapporté 125 milliards de francs CFA à l’État en taxes et impôts en 2011, pour un chiffre d’affaires - officiel - de 750 milliards de F CFA... Il n’est pas étonnant que la part du Burkina soit minime puisque le code minier offre d’importants avantages douaniers et fiscaux aux multinationales tant dans la phase de recherche que dans la phase d’exploitation (admission temporaire des matériels professionnels, exonération totale des droits de douanes sur les pièces de rechange, les carburants, les lubrifiants, les matières premières et les équipements divers, exonération de la patente et des licences, de la TVA, de l’impôt sur les bénéfices, de la Taxe d’apprentissage, de l’impôt minimum forfaitaire et des frais d’enregistrement). D’autre part, une investigation d’Africa Mining Intelligence parue en avril 2013 sur le secteur minier burkinabè révèle que celui-ci est entre les mains de Blaise Compaoré, de son frère François, des amis de la famille, des anciens premiers ministres et ministres en charge des Mines, et de quelques autres privilégiés [7]. Notons que Lamoussa Salif Kaboré, ministre des Mines, des Carrières et de l’Énergie sous Blaise Compaoré, a été élevé au rang de chevalier de l’Ordre national de la légion d’honneur française en décembre 2011, à la Résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou.
Le gouvernement de transition semble se préoccuper du secteur minier, qui, selon le Colonel Boubacar Ba, le nouveau ministre des Mines, « n’a pas toujours été transparent » [8]. Par ailleurs, ce dernier a déclaré vouloir ré-examiner certains permis accordés durant la présidence de Blaise Compaoré. À voir si ces déclarations seront suivies par des actes.
Comme le souligne le FMI
FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.
À ce jour, 190 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).
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dans son rapport de février 2014, « le Burkina Faso a un solide bilan en matière d’appropriation et d’exécution de son programme » [9]. Le pays a signé son premier plan d’ajustement structurel
Plan d'ajustement structurel
En réaction à la crise de la dette, les pays riches ont confié au FMI et à la Banque mondiale la mission d’imposer une discipline financière stricte aux pays surendettés. Les programmes d’ajustement structurel ont pour but premier, selon le discours officiel, de rétablir les équilibres financiers. Pour y parvenir, le FMI et la Banque mondiale imposent l’ouverture de l’économie afin d’y attirer les capitaux. Le but pour les États du Sud qui appliquent les PAS est d’exporter plus et de dépenser moins, via deux séries de mesures. Les mesures de choc sont des mesures à effet immédiat : suppression des subventions aux biens et services de première nécessité, réduction des budgets sociaux et de la masse salariale de la fonction publique, dévaluation de la monnaie, taux d’intérêt élevés. Les mesures structurelles sont des réformes à plus long terme de l’économie : spécialisation dans quelques produits d’exportation (au détriment des cultures vivrières), libéralisation de l’économie via l’abandon du contrôle des mouvements de capitaux et la suppression du contrôle des changes, ouverture des marchés par la suppression des barrières douanières, privatisation des entreprises publiques, TVA généralisée et fiscalité préservant les revenus du capital. Les conséquences sont dramatiques pour les populations et les pays ayant appliqué ces programmes à la lettre connaissent à la fois des résultats économiques décevants et une misère galopante.
en 1991 (bien après la plupart des pays subsahariens qui ont appliqué des PAS dès les années 80) et a souscrit en 1996 à l’initiative PPTE
PPTE
Pays pauvres très endettés
L’initiative PPTE, mise en place en 1996 et renforcée en septembre 1999, est destinée à alléger la dette des pays très pauvres et très endettés, avec le modeste objectif de la rendre juste soutenable.
Elle se déroule en plusieurs étapes particulièrement exigeantes et complexes.
Tout d’abord, le pays doit mener pendant trois ans des politiques économiques approuvées par le FMI et la Banque mondiale, sous forme de programmes d’ajustement structurel. Il continue alors à recevoir l’aide classique de tous les bailleurs de fonds concernés. Pendant ce temps, il doit adopter un document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), parfois juste sous une forme intérimaire. À la fin de ces trois années, arrive le point de décision : le FMI analyse le caractère soutenable ou non de l’endettement du pays candidat. Si la valeur nette du ratio stock de la dette extérieure / exportations est supérieure à 150 % après application des mécanismes traditionnels d’allégement de la dette, le pays peut être déclaré éligible. Cependant, les pays à niveau d’exportations élevé (ratio exportations/PIB supérieur à 30 %) sont pénalisés par le choix de ce critère, et on privilégie alors leurs recettes budgétaires plutôt que leurs exportations. Donc si leur endettement est manifestement très élevé malgré un bon recouvrement de l’impôt (recettes budgétaires supérieures à 15 % du PIB, afin d’éviter tout laxisme dans ce domaine), l’objectif retenu est un ratio valeur nette du stock de la dette / recettes budgétaires supérieur à 250 %. Si le pays est déclaré admissible, il bénéficie de premiers allégements de son service de la dette et doit poursuivre avec les politiques agréées par le FMI et la Banque mondiale. La durée de cette période varie entre un et trois ans, selon la vitesse de mise en œuvre des réformes clés convenues au point de décision. À l’issue, arrive le point d’achèvement. L’allégement de la dette devient alors acquis pour le pays.
Le coût de cette initiative est estimé par le FMI en 2019 à 76,2 milliards de dollars, soit environ 2,54 % de la dette extérieure publique du Tiers Monde actuelle. Les PPTE sont au nombre de 39 seulement, dont 33 en Afrique subsaharienne, auxquels il convient d’ajouter l’Afghanistan, la Bolivie, le Guyana, Haïti, le Honduras et le Nicaragua. Au 31 mars 2006, 29 pays avaient atteint le point de décision, et seulement 18 étaient parvenus au point d’achèvement. Au 30 juin 2020, 36 pays ont atteint le point d’achèvement. La Somalie a atteint le point de décision en 2020. L’Érythrée et le Soudan n’ont pas encore atteint le point de décision.
Alors qu’elle devait régler définitivement le problème de la dette de ces 39 pays, cette initiative a tourné au fiasco : leur dette extérieure publique est passée de 126 à 133 milliards de dollars, soit une augmentation de 5,5 % entre 1996 et 2003.
Devant ce constat, le sommet du G8 de 2005 a décidé un allégement supplémentaire, appelée IADM (Initiative d’allégement de la dette multilatérale), concernant une partie de la dette multilatérale des pays parvenus au point de décision, c’est-à-dire des pays ayant soumis leur économie aux volontés des créanciers. Les 43,3 milliards de dollars annulés via l’IADM pèsent bien peu au regard de la dette extérieure publique de 209,8 milliards de dollars ces 39 pays au 31 décembre 2018.
(Pays Pauvres Très Endettés) lancée par le FMI et la Banque mondiale
Banque mondiale
BM
La Banque mondiale regroupe deux organisations, la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) et l’AID (Association internationale de développement). La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies.
En 2022, 189 pays en sont membres.
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. Cette initiative visait à « ramener à un niveau soutenable la charge de l’endettement extérieur des pays pauvres les plus lourdement endettés » [10] à travers la mise en place de réformes structurelles. Après avoir atteint le point d’achèvement en novembre 2003, le Burkina Faso a enchaîné en 2005 avec l’IADM (l’Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale menée par le FMI, la Banque mondiale et le Fonds africain de développement) pour « accélérer les progrès vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) des Nations Unies » [11]. Depuis 2010, le Burkina Faso suit un programme économique appuyé par l’accord triennal de la Facilité Élargie de Crédit (FEC) du FMI. Dans ce cadre, le 27 décembre 2013, le Conseil d’administration du FMI a approuvé un nouvel accord triennal d’un montant de 41,6 millions de dollars US. Chaque plan ou programme conclu avec le FMI a été conditionné à la mise en place de réformes politiques et économiques contraires aux intérêts de la population. Les dettes contractées dans le cadre de ces accords sont illégitimes et ne doivent pas être remboursées.
Le Burkina Faso est un des pays les plus pauvres de la planète. Plus de 44% de la population « vit » en dessous du seuil de pauvreté (1,25 dollar par jour) dont la moitié survit au quotidien avec moins de 50 cents. Cette situation d’extrême pauvreté engendre une violation permanente des droits humains fondamentaux. En 2012, le service de la dette
Service de la dette
Remboursements des intérêts et du capital emprunté.
(remboursement du capital et des intérêts) a représenté 141,08 millions d’euros et a mobilisé 7,6% des recettes budgétaires alors que 6,2% du PIB
PIB
Produit intérieur brut
Le PIB traduit la richesse totale produite sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées.
Le Produit intérieur brut est un agrégat économique qui mesure la production totale sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées. Cette mesure est notoirement incomplète ; elle ne tient pas compte, par exemple, de toutes les activités qui ne font pas l’objet d’un échange marchand. On appelle croissance économique la variation du PIB d’une période à l’autre.
était attribué aux dépenses de santé [12]. Les États sont tenus de respecter les textes internationaux protégeant les droits humains et cette obligation
Obligations
Obligation
Part d’un emprunt émis par une société ou une collectivité publique. Le détenteur de l’obligation, l’obligataire, a droit à un intérêt et au remboursement du montant souscrit. L’obligation est souvent l’objet de négociations sur le marché secondaire.
de respecter, protéger et de promouvoir les droits humains prime sur tout autre accord. Ainsi, le Burkina Faso pourrait refuser de rembourser ses créanciers en invoquant la suprématie des droits fondamentaux et en allouant les sommes prévues au remboursement de la dette à des dépenses sociales.
C’est au peuple de décider
Il appartient au peuple burkinabè, désormais débarrassé de Blaise Compaoré, de décider si la dette du Burkina Faso, ou une partie de celle-ci, est illégitime et si elle doit être répudiée.
Le nouveau gouvernement, poussé par les mobilisations populaires, peut décider de manière souveraine de répudier la dette publique, en s’appuyant notamment sur des arguments juridiques. La réalisation d’un audit citoyen de la dette peut également permettre de démontrer que celle-ci est très largement (voire totalement) illégitime et d’appuyer, par une large mobilisation, une décision souveraine de non-paiement.
[1] 2 564 129 000 dollars. Les montants des dettes indiqués sont tirés de l’International Debt Statistics 2015 de la Banque mondiale.
[2] Réunion du groupe consultatif du SYGADE, Genève, 14-15 novembre 2013. Expériences des pays avec le système SYGADE : Cas du Burkina Faso - Présenté par Boukaré ZOUANGA, Directeur de la Dette Publique du Burkina Faso. http://unctad.org/divs/gds/dmfas/news/Documents/DMFAS_AGM2013_BurkinaFaso.pdf
[3] Lire le texte : Renaud Vivien, Quelques pistes juridiques pour qualifier une dette publique d’« illégitime », 2013, dont sont tirés les arguments juridiques cités dans ce texte, http://cadtm.org/Quelques-pistes-juridiques-pour
[4] La doctrine de la dette odieuse, formulée par Alexander Sack en 1927, constitue une source du droit international public, en vertu de l’article 38 du Statut de la Cour Internationale de Justice (CIJ).
[5] Alexander Nahum Sack, Les Effets des Transformations des États sur leurs dettes publiques et autres obligations financières, Recueil Sirey, 1927.
[6] Renaud Vivien, Quelques pistes juridiques pour qualifier une dette publique d’« illégitime », 2013, dont sont tirés les arguments cités dans ce texte http://cadtm.org/Quelques-pistes-juridiques-pour
[8] Agence Ecofin. http://www.agenceecofin.com/or/2711-24680-burkina-faso-la-transition-veut-passer-a-la-loupe-les-contrats
[9] FMI, Rapport du FMI n°14/43, février 2014. http://www.imf.org/external/french/pubs/ft/scr/2014/cr1443f.pdf
[10] Fiche Technique, Allègement de la dette au titre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), mars 2014. https://www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/hipcf.htm
[11] Idem
17 janvier 2023, par Eric Toussaint , ATTAC/CADTM Maroc , Sushovan Dhar , Pauline Imbach , Daniel Tanuro , Christine Poupin , David Calleb Otieno , Cristina Quintavalla , Arturo Martinez , Hussein Muqbel
6 août 2021, par Myriam Bourgy , Pauline Imbach
21 septembre 2020, par Pauline Imbach
13 septembre 2020, par Pauline Imbach
4 août 2020, par Myriam Bourgy , ATTAC/CADTM Maroc , Pauline Imbach
23 avril 2020, par Pauline Imbach
14 mars 2019, par Renaud Vivien , Pauline Imbach
13 mars 2019, par Pauline Imbach
7 décembre 2018, par Pauline Imbach , Christian Desert
17 octobre 2016, par Pauline Imbach , Owen Chartier