FMI, lamentable symbole d’un système capitaliste et patriarcal

18 mai 2011 par Eric Toussaint , Damien Millet , Christine Vanden Daelen , Stéphanie Jacquemont


Depuis quelques jours, tous les médias internationaux relatent l’information d’une possible agression sexuelle par Dominique Strauss Kahn à New York et la photo du directeur général du FMI menotté a fait le tour du monde. Sans nous prononcer sur son éventuelle culpabilité, nous voulons dénoncer un autre scandale : celui de l’action même du FMI.



Contrairement aux proclamations de ses responsables, le FMI FMI
Fonds monétaire international
Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.

À ce jour, 190 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).

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n’est pas l’institution qui aide les pays en crise, c’est au contraire celle qui impose des programmes draconiens d’austérité et qui défend un modèle économique structurellement générateur de pauvreté et d’inégalités. C’est l’action Action
Actions
Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l’actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales.
même du FMI et de ceux qui soutiennent la mondialisation Mondialisation (voir aussi Globalisation)
(extrait de F. Chesnais, 1997a)
Jusqu’à une date récente, il paraissait possible d’aborder l’analyse de la mondialisation en considérant celle-ci comme une étape nouvelle du processus d’internationalisation du capital, dont le grand groupe industriel transnational a été à la fois l’expression et l’un des agents les plus actifs.
Aujourd’hui, il n’est manifestement plus possible de s’en tenir là. La « mondialisation de l’économie » (Adda, 1996) ou, plus précisément la « mondialisation du capital » (Chesnais, 1994), doit être comprise comme étant plus - ou même tout autre chose - qu’une phase supplémentaire dans le processus d’internationalisation du capital engagé depuis plus d’un siècle. C’est à un mode de fonctionnement spécifique - et à plusieurs égards important, nouveau - du capitalisme mondial que nous avons affaire, dont il faudrait chercher à comprendre les ressorts et l’orientation, de façon à en faire la caractérisation.

Les points d’inflexion par rapport aux évolutions des principales économies, internes ou externes à l’OCDE, exigent d’être abordés comme un tout, en partant de l’hypothèse que vraisemblablement, ils font « système ». Pour ma part, j’estime qu’ils traduisent le fait qu’il y a eu - en se référant à la théorie de l’impérialisme qui fut élaborée au sein de l’aile gauche de la Deuxième Internationale voici bientôt un siècle -, passage dans le cadre du stade impérialiste à une phase différant fortement de celle qui a prédominé entre la fin de Seconde Guerre mondiale et le début des années 80. Je désigne celui-ci pour l’instant (avec l’espoir qu’on m’aidera à en trouver un meilleur au travers de la discussion et au besoin de la polémique) du nom un peu compliqué de « régime d’accumulation mondial à dominante financière ».

La différenciation et la hiérarchisation de l’économie-monde contemporaine de dimension planétaire résultent tant des opérations du capital concentré que des rapports de domination et de dépendance politiques entre États, dont le rôle ne s’est nullement réduit, même si la configuration et les mécanismes de cette domination se sont modifiés. La genèse du régime d’accumulation mondialisé à dominante financière relève autant de la politique que de l’économie. Ce n’est que dans la vulgate néo-libérale que l’État est « extérieur » au « marché ». Le triomphe actuel du « marché » n’aurait pu se faire sans les interventions politiques répétées des instances politiques des États capitalistes les plus puissants (en premier lieu, les membres du G7). Cette liberté que le capital industriel et plus encore le capital financier se valorisant sous la forme argent, ont retrouvée pour se déployer mondialement comme ils n’avaient pu le faire depuis 1914, tient bien sûr aussi de la force qu’il a recouvrée grâce à la longue période d’accumulation ininterrompue des « trente glorieuses » (l’une sinon la plus longue de toute l’histoire du capitalisme). Mais le capital n’aurait pas pu parvenir à ses fins sans le succès de la « révolution conservatrice » de la fin de la décennie 1970.
néolibérale qui a fait porter le fardeau de la crise aux populations qui en sont les premières victimes. Si on peut parler de sauvetage à son sujet, il s’agit de celui des banques, tandis que les peuples sont sacrifiés. Profondément antidémocratique, puisque les pays les plus riches disposent de plus de la moitié des voix au sein du conseil d’administration, le FMI est en fait un instrument des grandes puissances pour veiller au maintien du système capitaliste et aux intérêts des grandes sociétés transnationales. Plus que jamais, du côté des puissants, la lutte des classes bat son plein.

Très actif Actif
Actifs
En général, le terme « actif » fait référence à un bien qui possède une valeur réalisable, ou qui peut générer des revenus. Dans le cas contraire, on parle de « passif », c’est-à-dire la partie du bilan composé des ressources dont dispose une entreprise (les capitaux propres apportés par les associés, les provisions pour risques et charges ainsi que les dettes).
depuis plusieurs décennies en Afrique, en Amérique latine, en Asie et en Europe de l’Est, le FMI a profité de la crise qui a éclaté en 2007-2008 pour reprendre solidement pied en Europe occidentale et imposer aux peuples des pays les plus industrialisés les remèdes frelatés qui ont mené dans une impasse tragique ceux des pays du Sud qui les ont appliqués.

Aux Etats-Unis, trente ans de politiques néolibérales ont permis une dérèglementation généralisée du secteur financier, ayant mené tout droit à cette crise de grande ampleur. Pendant la première phase de la crise (2007-2009), les gouvernements des pays les plus touchés ont tiré les leçons des premiers mois ayant suivi le krach de Wall Street en octobre 1929. Un certain nombre de mesures ont donc été prises pour amortir l’impact de la crise financière : aides massives aux banques, injection d’une masse énorme de liquidités Liquidité
Liquidités
Capitaux dont une économie ou une entreprise peut disposer à un instant T. Un manque de liquidités peut conduire une entreprise à la liquidation et une économie à la récession.
pour éviter un tarissement du crédit et des échanges, baisse des taux d’intérêt Taux d'intérêt Quand A prête de l’argent à B, B rembourse le montant prêté par A (le capital), mais aussi une somme supplémentaire appelée intérêt, afin que A ait intérêt à effectuer cette opération financière. Le taux d’intérêt plus ou moins élevé sert à déterminer l’importance des intérêts.
Prenons un exemple très simple. Si A emprunte 100 millions de dollars sur 10 ans à un taux d’intérêt fixe de 5 %, il va rembourser la première année un dixième du capital emprunté initialement (10 millions de dollars) et 5 % du capital dû, soit 5 millions de dollars, donc en tout 15 millions de dollars. La seconde année, il rembourse encore un dixième du capital initial, mais les 5 % ne portent plus que sur 90 millions de dollars restants dus, soit 4,5 millions de dollars, donc en tout 14,5 millions de dollars. Et ainsi de suite jusqu’à la dixième année où il rembourse les derniers 10 millions de dollars, et 5 % de ces 10 millions de dollars restants, soit 0,5 millions de dollars, donc en tout 10,5 millions de dollars. Sur 10 ans, le remboursement total s’élèvera à 127,5 millions de dollars. En général, le remboursement du capital ne se fait pas en tranches égales. Les premières années, le remboursement porte surtout sur les intérêts, et la part du capital remboursé croît au fil des ans. Ainsi, en cas d’arrêt des remboursements, le capital restant dû est plus élevé…
Le taux d’intérêt nominal est le taux auquel l’emprunt est contracté. Le taux d’intérêt réel est le taux nominal diminué du taux d’inflation.
… Les gouvernements ont combiné le sauvetage des banques et des assurances avec la mise en place d’amortisseurs sociaux. Pour réussir à calmer le mécontentement social contre les banquiers, les gouvernants ont eux-mêmes durement critiqué les brebis galeuses qui se trouvaient à la tête de certaines institutions financières privées et un certain type de capitalisme dévoyé.

Ces « amortisseurs sociaux » n’ont été mis en place que temporairement, pour limiter les risques d’explosion sociale. En 2008, la peur d’un éveil de l’opinion publique à une critique radicale du capitalisme et de la réussite d’une majorité sociale à obtenir des changements révolutionnaires s’est faite jour. Pour cette raison, les gouvernements n’ont pas mis immédiatement en pratique la stratégie du choc, à savoir l’utilisation d’un choc psychologique important (comme celui provoqué par une crise de grande ampleur, un désastre naturel ou une attaque terroriste) pour imposer des réformes économiques néolibérales majeures qui seraient impossibles en temps normal. La mise en pratique de cette stratégie du choc est intervenue à partir de 2010, et a touché d’abord les pays les plus fragiles dans la chaîne de l’endettement : Grèce, Irlande, Portugal… Le FMI est au cœur de ce combat-là.

En avril 2009 à Londres, le sommet du G20 G20 Le G20 est une structure informelle créée par le G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) à la fin des années 1990 et réactivée par lui en 2008 en pleine crise financière dans le Nord. Les membres du G20 sont : Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie, Turquie, Union européenne (représentée par le pays assurant la présidence de l’UE et la Banque Centrale européenne ; la Commission européenne assiste également aux réunions). L’Espagne est devenue invitée permanente. Des institutions internationales sont également invitées aux réunions : le Fonds monétaire international, la Banque mondiale. Le Conseil de stabilité financière, la BRI et l’OCDE assistent aussi aux réunions. a décidé de renflouer le FMI afin de lui permettre d’intervenir auprès des États surendettés. Grand gagnant de l’opération, le FMI a vu ses capacités de prêt tripler, de 250 à 750 milliards de dollars. Pour la première fois, le FMI peut aussi envisager d’emprunter sur les marchés financiers Marchés financiers
Marché financier
Marché des capitaux à long terme. Il comprend un marché primaire, celui des émissions et un marché secondaire, celui de la revente. À côté des marchés réglementés, on trouve les marchés de gré à gré qui ne sont pas tenus de satisfaire à des conditions minimales.
. Après une grave crise de légitimité au début des années 2000 suite au fiasco de ses politiques dans les pays du Sud et à de nombreuses émeutes anti-FMI, après la démission de ses deux derniers directeurs généraux avant la fin de leur mandat, après le scandale de népotisme ayant touché Paul Wolfowitz alors président de l’institution voisine qu’est a Banque mondiale Banque mondiale
BM
La Banque mondiale regroupe deux organisations, la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) et l’AID (Association internationale de développement). La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies.

En 2022, 189 pays en sont membres.

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, les temps de vache maigre semblent terminés pour le FMI qui a ouvert une ligne de crédit à une dizaine de pays d’Europe en moins d’un an et intervient désormais sur de multiples fronts.

Dans ce contexte, DSK s’efforçait de communiquer l’idée d’un FMI nouveau, en rupture avec les erreurs du passé… Or la logique des politiques imposées n’a pas changé. Partout les conditions sont sévères : réduction ou gel des salaires dans la fonction publique, réduction des pensions de retraite, privatisations des entreprises publiques, allongement de la durée du travail par le recul de l’âge de départ à la retraite, etc. Un véritable ouragan d’austérité s’abat sur l’Europe. Les délégations du FMI sont dépêchées simultanément dans les grandes capitales et étudient, du haut de leurs chambres dans des hôtels de luxe et à partir des bureaux du ministère des Finances qu’elles occupent comme s’il s’agissait de leurs propres bureaux, le bilan comptable de leurs plans sans égard pour les conséquences sociales.

Les exemples sont nombreux. Le FMI suspend un prêt à l’Ukraine suite à la décision du gouvernement d’augmenter le salaire minimum ; pour continuer à recevoir les financements du FMI et de l’Union européenne, la Lettonie doit fortement réduire les salaires des fonctionnaires et les pensions de retraite ; la Grèce doit accepter de privatiser bien plus que prévu initialement et remettre aux causes de nombreux droits sociaux ; la Roumanie doit réformer le système des retraites et tailler dans les salaires de la fonction publique. Enfin, l’Islande, pour recevoir l’aval du FMI, cherche à contourner la volonté populaire qui s’est exprimée par référendum à deux reprises contre le paiement de la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque africaine de développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds européen de développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
. Partout, le FMI prétend que l’initiative et les intérêts privés doivent être soutenus par les politiques des pouvoirs publics au détriment des politiques sociales. Partout, il donne raison aux banquiers contre les peuples. Partout, il favorise le creusement spectaculaire des inégalités, le développement de la corruption, le maintien des peuples dans la soumission au néolibéralisme. Alors que certains attendaient de DSK, la mise en œuvre durable d’une politique néokeynésienne, il applique une politique digne de Friedrich Von Hayek et Milton Friedman. Contraction de la demande publique, compression des salaires, précarisation de l’emploi, privatisations constituent l’alpha et l’oméga de son orientation.

Au-delà, le système international en place aujourd’hui est non seulement capitaliste, mais aussi patriarcal et machiste. Seuls des hommes président jusqu’ici des institutions telles que le FMI, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce OMC
Organisation mondiale du commerce
Créée le 1er janvier 1995 en remplacement du GATT. Son rôle est d’assurer qu’aucun de ses membres ne se livre à un quelconque protectionnisme, afin d’accélérer la libéralisation mondiale des échanges commerciaux et favoriser les stratégies des multinationales. Elle est dotée d’un tribunal international (l’Organe de règlement des différends) jugeant les éventuelles violations de son texte fondateur de Marrakech.

L’OMC fonctionne selon le mode « un pays – une voix » mais les délégués des pays du Sud ne font pas le poids face aux tonnes de documents à étudier, à l’armée de fonctionnaires, avocats, etc. des pays du Nord. Les décisions se prennent entre puissants dans les « green rooms ».

Site : www.wto.org
.

Le machisme et le caractère patriarcal vont automatiquement de pair avec des comportements de domination, de harcèlement ou de violence sexuelle. Indépendamment de la responsabilité réelle ou non de DSK dans l’affaire actuellement médiatisée, la banalisation de tels comportements doit être dénoncée. La lutte contre le capitalisme est indissociable de celle contre un système patriarcal tant ces systèmes de domination ont des racines communes et s’alimentent mutuellement. L’exploitation économique et sexuelle des femmes n’a cessé de se renforcer sous les attaques incessantes de la mondialisation néolibérale promue par les Institutions financières internationales. La traite des femmes, leurs migrations pour assurer la survie de leur famille, l’accroissement exponentiel de la féminisation de la pauvreté et de l’extension du travail informel et forcé des femmes nous le démontrent chaque jour. Sans cesse, les inégalités de sexe, de classe et de race se renforcent sous l’effet des politiques imposées aux peuples notamment par le FMI et la Banque mondiale. L’imbrication des systèmes de domination est telle que toute réelle émancipation des êtres humains –hommes et femmes – ne pourra se faire sans combattre simultanément le capitalisme, le racisme et le patriarcat.

Que les faits concernant DSK soient avérés ou non, on comprend qu’il ne peut pas y avoir d’immunité pour un fonctionnaire du FMI et tous ceux qui travaillent pour une institution internationale doivent rendre des comptes à propos de leur action. Le FMI en tant qu’institution doit être poursuivi en justice pour les violations multiples des droits humains fondamentaux qu’il a commises et qu’il continue de commettre dans de nombreux pays. Le remplacement du FMI par un organisme démocratique mondial chargé de la stabilité des monnaies et de la lutte contre la spéculation Spéculation Opération consistant à prendre position sur un marché, souvent à contre-courant, dans l’espoir de dégager un profit.
Activité consistant à rechercher des gains sous forme de plus-value en pariant sur la valeur future des biens et des actifs financiers ou monétaires. La spéculation génère un divorce entre la sphère financière et la sphère productive. Les marchés des changes constituent le principal lieu de spéculation.
financière constitue une urgence. Depuis plus de soixante ans, le FMI agit contre les peuples en toute impunité. Aujourd’hui, le message doit être clair : le FMI au-dessus des lois, c’est fini.


Les auteurs sont membres du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-monde. A paraître fin mai : Damien Millet et Eric Toussaint (coordonné par), La dette ou la vie, Aden-CADTM, Bruxelles-Liège, 2011.

Eric Toussaint

Docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, porte-parole du CADTM international et membre du Conseil scientifique d’ATTAC France.
Il est l’auteur des livres, Banque mondiale - Une histoire critique, Syllepse, 2022, Capitulation entre adultes : Grèce 2015, une alternative était possible, Syllepse, 2020, Le Système Dette. Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation, Les liens qui libèrent, 2017 ; Bancocratie, ADEN, Bruxelles, 2014 ; Procès d’un homme exemplaire, Éditions Al Dante, Marseille, 2013 ; Un coup d’œil dans le rétroviseur. L’idéologie néolibérale des origines jusqu’à aujourd’hui, Le Cerisier, Mons, 2010. Il est coauteur avec Damien Millet des livres AAA, Audit, Annulation, Autre politique, Le Seuil, Paris, 2012 ; La dette ou la vie, Aden/CADTM, Bruxelles, 2011. Ce dernier livre a reçu le Prix du livre politique octroyé par la Foire du livre politique de Liège.
Il a coordonné les travaux de la Commission pour la Vérité sur la dette publique de la Grèce créée le 4 avril 2015 par la présidente du Parlement grec. Cette commission a fonctionné sous les auspices du parlement entre avril et octobre 2015.

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Damien Millet

professeur de mathématiques en classes préparatoires scientifiques à Orléans, porte-parole du CADTM France (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde), auteur de L’Afrique sans dette (CADTM-Syllepse, 2005), co-auteur avec Frédéric Chauvreau des bandes dessinées Dette odieuse (CADTM-Syllepse, 2006) et Le système Dette (CADTM-Syllepse, 2009), co-auteur avec Eric Toussaint du livre Les tsunamis de la dette (CADTM-Syllepse, 2005), co-auteur avec François Mauger de La Jamaïque dans l’étau du FMI (L’esprit frappeur, 2004).

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Christine Vanden Daelen

chercheuse en sciences politique

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